02/11/2015
Changeons de décor.
Zut à la morosité de l'éducation nationale et à mes maux de tête, de ventre et de coeur liés à cela !
J'ai envie de changer de décor et de me replonger dans le magnifique décor du far west de nos chez amis iconnais qui nous ont reçus le WE au milieu des vacances scolaires.
Grande et grosse fête !!! 15 ans de mariage et tous les anniversaires des comptes ronds non fêtés jusqu'alors et comme ils partent en voyage aux Etats-Unis, c'était le thème de la soirée, option far west.
Bizarrement, j'ai eu du mal à me mettre dedans, en amont...pas très motivée pour les déguisements, pas envie de faire une grosse fiesta deux ans jour pour jour après la grande fiesta de mes 40 ans, ma soirée Fan de...fan des gens que j'aime. Elle me manque tant, ce slow dansé ensemble à 5h du mat à discuter de choses très personnelles...j'avais envie de revivre cela.
Mais le décor actuel n'est pas le décor passé même si dans notre tête, tous les décors s'entrechoquent.
Et c'était une super belle soirée !
J'ai pris plaisir à me déguiser.
Plaisir à discuter avec les vrais amis qu'on ne voit pas assez et avec les connaissances des amis avec qui on rigole bien.
Plaisir à être en famille à cette fête.
Plaisir de chanter une chanson d'amitié pour nos amis chéris.
Un décor, une fête magnifique, une grande amitié respectueuse car mon amie de Sens sait combien mon coeur est chamboulé ces temps-ci.
Je me suis vraiment amusée même si j'ai eu des flashs de vraie mélancolie. ( partagés avec ma grande fille qui a pleuré dans la soirée en me parlant de sa marraine)
On était dans ce beau décor amical, bien là.
On faisait plus que partie du décor.
Alors pour honorer ce décor matériel et humain, je vais même partager quelques photos, ce sera plus joyeux que mon dernier article !
Plantons le décor, revivons le far west amical si essentiel à la vie !!!
16:56 | Lien permanent | Commentaires (1)
01/11/2015
Se parler : Y retourner.
Je me parle.
"Demain.
Retourner à l'école.
Non, l'école, c'est le travail, mets-toi cela dans le crâne.
Mais le travail c'est beaucoup de temps de ta vie.
Oui mais le travail, ce n'est pas la VIE.
Et la Vie est précieuse."
En allant sur l'ordinateur durant les vacances, j'ai reçu pas mal de mails pour l'école...des réunions à préparer, des rendez-vous à caler, des décisions d'équipe à prendre.
J'ai détesté l'ordinateur pour cela.
J'ai travaillé mais pas assez pour être sereine pour la reprise et pourtant vraiment j'ai travaillé.
Les semaines à venir...déjà, là pendant 15 jours à venir, pas un soir sans réunion ou rendez-vous de parents...le tourbillon qui commence...
Comment vais-je retrouver Ch., J., Ch ( fille !!!! ouais j'ai la guigne cette année sur ces prénoms-là !) M, ceux-là pour qui je dois voir ou revoir les familles.
Et les autres ?
J'ai peur de tourner de l'oeil devant mon tableau vert.
J'ai peur de ne pas y arriver.
Mardi 15 décembre, chorale de Noël, tenir au moins jusque là, objectif à court terme.
Je ne suis pas à bout mais je sens la machine très fatiguée.
Mon amie-collègue directrice de la maternelle me disait l'autre soir lors du superbe repas chez elle, "P. c'est vrai que je la sens lasse."
Une autre amie chez qui j'ai aussi diné cette semaine ( et c'était top aussi chère A.) me racontait le cas d'une connaissance instit commune qui a complètement craqué avant les vacances, qui parlait depuis un moment de se reconvertir, et qui là, c'est fait, elle démarre un autre boulot ce lundi....mais après un craquage en bon et dû forme.
Je ne veux pas du craquage, je ne veux pas me lever un matin en ne pouvant pas y aller, je ne veux pas cela mais j'en ai considérablement peur car beaucoup de symptômes en moi que je reconnais...
Je me parle encore :
"Aller, tu as en toi des ressources insoupçonnées...tu vas y arriver...tu vas mener de front la classe et tes projets et faire en sorte que cela aboutisse sur quelque chose.
Puise dans ce que tu vis de beau, de chouette, de fort, puise dans les réserves de bonheur accumulé.
Tu es une bonne enseignante, ne l'oublie jamais, garde confiance et donne toi les moyens de changer de direction.
Punaise, c'est vrai, t'es pas mal seule face à tout cela mais rappelle-toi comme tu aimes aussi la solitude, fais-toi en une alliée."
Je confie cela en toute confiance, toujours consciente de l'absolue non -gravité de la situation comparé à d'autres souffrances mais je me sens libre d'écrire sans culpabilité.
Je continue à me parler mais pas en public, pas dans le blog, dans mon silence car la vie que j'imagine a grand besoin d'être écoutée, par moi, en priorité.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2015
Parenthèse(s)
Une parenthèse amoureuse de 36 heures c'est se laisser convaincre de partir à deux et de mettre tout le reste entre parenthèses.
Cela donne une parenthèse de bonheur, de calme, de campagne perdue en Bourgogne sud, d'un gite rural, rustique, avec le minimum de confort.
Dans cette parenthèse, on peut alors flâner, se reposer, lire ( et ça c'est un exploit pour moi ces temps-ci), marcher, se promener, rire, douter, visiter un château, préparer des repas ultras simples, boire du vin, regarder une série à la télé.
C'est mettre entre parenthèses les chagrins, les tristesses, les questions, les peurs, les disputes, les angoisses.
C'est la parenthèse de l'amour, le vrai, celui qui tire l'autre pour qu'il aille mieux tout en restant discret, naturel, confiant.
Cette parenthèse fait un bien fou quand on la vit.
Elle fait presque mal quand elle se termine.
On cherche l'intérieur de cette parenthèse quand on rentre.
Et si c'était cette parenthèse-là qui n'en était pas une ? Et si la parenthèse amoureuse était l'essentiel ?
Et si c'était tout le reste qui est une parenthèse ?
Je ne sais plus vraiment ce qui entre et sort de mes parenthèses comme si je n'étais plus sûre de ce qui est l'essentiel et de ce qui l'est moins. ( l'intérieur de la parenthèse donc !)
Pendant 36 heures, l'essentiel était bien dans la parenthèse de l'amour.
Mais finalement, c'est cet essentiel autour de laquelle se construisent toutes les autres parenthèses.
Pas clair.
Mais je vous épargne les explications entre parenthèses.
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0)