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13/12/2015

Nouvelle semaine.

Je passe juste mettre par écrit que plein de petits bonheurs m'ont fait relever la tête ce week-end et que du coup, je me sens prête pour vivre cette dernière semaine de classe de l'année 2015.

C'est important de venir l'écrire et c'est important de me rappeler à moi-même, dans mon silence, que je suis profondément heureuse, que je crois comme jamais aux petits bonheurs de la vie quotidienne, aux silences aimants, aux discussions passionnées et passionnantes, aux petits plaisirs de la vie.

Avec mon amie, on échangeait souvent sur  les petits bonheurs, les petits riens,les petits inaperçus.

Elle me manque tellement.

Mais ces deux jours, j'ai quand même eu ces petits riens qui font le grand Beaucoup.

Nouvelle semaine.

Nouvelles pensées, les tristes, les gaies.

Nouvelle chorale après-demain.

Petit bonheur devient toujours Grand.

11/12/2015

Je ne lâcherai pas.

Ce matin, c'est la petite phrase que je me répète intérieurement.

Je ne lâcherai pas mon projet de reconversion.

La journée de mercredi a généré en quantité égale stress et espoir.

Il faut mettre à profit l'espoir et la confiance et laisser de côté l'anxiété voire l'angoisse.

Courriers, mails, appels téléphoniques, prises de contact, rédaction de documents, il ne faut pas se laisser aller.

En parallèle, il y a la famille et l'école. ( l'école qui est le travail mais décidément difficile d'employer ce mot travail quand je parle de l'école)

La famille qui m'occupe au plus haut point ces temps-ci. ( je vais devenir spécialiste des revues ONISEP post bac! entre autres...)

L'école qui m'occupe carrément beaucoup aussi....ce WE sera studieux, bulletins obligent, absence d'EVS ( qui me faisait un travail formidable de rangement à l'approche de la fin de première période scolaire), projet chorale.

Je délaisse beaucoup d'autres choses.

Je suis certaine que cela en vaut la peine même si cela fait de la peine à d'autres...

Je ne lâcherai pas.

Ou plutôt, au présent.

Je ne lâche pas.

J'essaie de ne pas lâcher.

 

09/12/2015

Promis, je vous raconte plus tard.

Ce jour, grand jour....

Démarrage des ateliers de techniques de recherche d'emploi au rectorat avec la cellule d'aide à la mobilité secondes carrières.

Autour de la table, 8 enseignants ( 2 du secondaire, 6 de l'élémentaire ou maternelle) et 2 formateurs dont la personne qui me suit depuis quelques mois déjà.

C'était vraiment très très bien.

Instructif.

Ambitieux.

Angoissant.

Réel.

Je suis rentrée épuisée et véritablement stressée par le parcours qui m'attend.

Cette fois, je sais que la route va être difficile et longue. ( en moyenne 3 ans pour que le projet aboutisse)

Ce serait long à expliquer....on ne résume pas 6h30 d'échanges.

Autour de la table, des profs vraiment très consciencieux mais en souffrance véritable.

J'ai retenu beaucoup de temps forts de cette journée.

Je vous les partagerai quand je le pourrai car là, c'est trop frais, trop dans le post-analyse, trop dans le "comment vais-je pouvoir y arriver?"

Je suis fatiguée.

Vraiment.

Je dois voir mon médecin, je le sais et les échanges d'aujourd'hui me l'ont confirmé.

Mon objectif était de parvenir aux vacances de Noël, je vais l'atteindre.

Mais après.

Je ne sais pas.

La formatrice a dit que les profs qui souffrent mais qui ne veulent pas s'arrêter en congé maladie car ils veulent jouer aux héros de la nation, ce n'est pas forcément la meilleure solution.

Mais je ne vais pas aller voir mon médecin pour éventuellement me faire arrêter mais au moins déjà pour l'informer et échanger car je crois que durant les mois à venir, cette personne sera un allié pour que je réussisse.

Une des profs présente est en arrêt depuis 3 mois, elle se sent très mal et presque lâche mais elle ne peut plus aller au collège, c'est plus fort qu'elle alors qu'elle a enseigné 14 ans sans trop d'encombres.

Et si c'était elle la courageuse....affronter ce mal être en assumant son arrêt, car pas simple le regard des autres ....et en plus, elle se bouge pour trouver des solutions de post-prof !

Aller, on verra.

Je vais chanter, déjà.

Puis vacances.

Et après, entamer le chemin de la reconversion avec la cellule d'aide du rectorat.