Chanter.

Ce matin, c'était la répétition générale de notre chorale de Noël qui a lieu mardi prochain pour les familles et jeudi matin pour celles et ceux qui n'ont pas eu de places à la première représentation.

Chanter et faire chanter reste un plaisir à l'école.

Pas le même grand plaisir qu'avant car l'aspect discipline me pèse véritablement ainsi que l'aspect organisation de l'événement...beaucoup d'heures passées en dehors du temps de classe.

Mais quand même, ce midi, je me disais que c'est incroyable la satisfaction que peuvent avoir les élèves et la maitresse à maitriser la mélodie et les paroles de chants qui, il y a encore trois semaines, nous semblaient impossible à chanter !

Y'a pas à dire, en chant, l'apprentissage paie et cela se voit !

C'est certainement vrai pour les autres domaines scolaires tels que les maths, la lecture, l'écriture mais là....on peut passer des mois à espérer un progrès, un truc positif qui se voit !

Là, en 10 semaines d'apprentissage, nous survolons un répertoire divers, avec des textes ou des rythmes pas simple !

Papaoutai de Stromae est un symbole de cette difficulté qu'on croit insurmontable et qui pourtant se surmonte...et dire que j'avais failli l'enlever du répertoire !

Au programme :

Simon papa tara ( le grand-père !)

Maman, la plus belle du monde ( la mère)

Mon frère embête ma soeur. ( frère et soeur)

Les cousins et les cousines. ( cousin et cousine)

Voulez-vous danser grand-mère ? ( la grand-mère)

Super mamie. ( la grand-mère)

Papaoutai. ( le père)

Si j'avais un marteau. ( toute la famille)

Nous avons fabriqué un jeu de 7 familles géants, avec portraits dessinés, peints par les élèves puis plastifiés et entre chaque chant, il y a un interlude entre deux élèves.

par exemple :

" Dans la famille Chorale de Noël trop cool, je demande....la mère !"

" Je l'ai, je l'ai et pas n'importe la quelle, la plus belle du monde !!!"

Nous avons ainsi de chouettes petits dialogues et l'élève qui répond sort sa carte géante du jeu pour la montrer au public.

Au milieu des chants, nous avons aussi un interlude diaporama sur la musique du soldat rose "un papa, une maman", nous passons un diaporama de 60 photos de famille, 1 par famille de l'école.

Nous avons demandé à chaque famille de nous fournir une photo numérique de famille et nous projetons le tout...c'est sympa et émouvant. ( je passe les rappels et le temps passé à récupérer toutes les photos !!!, il en manque encore deux, mais là, on abandonne !)

 

Bref, du boulot en amont mais un résultat en répétition vraiment pas mal !

Et certainement très bien le jour J.

Ca fait du bien un peu de positif à l'école.

Et dans la vie tout court.

Alors je vais continuer de chanter.

C'est aujourd'hui.

Nous vous attendons dans une ambiance scoutement sympathique !

Venez nombreux nous faire un coucou, boire un coup, manger une gaufre et pourquoi pas faire quelques emplettes !

A tout à l'heure !

Affiche jointe dans album !!

Avant et après cuisiner.

Ce matin, avant de cuisiner :

Je me lève fatiguée et morose.

J'embrasse d'abord ma fille puis mon fils, ils ont 17 ans aujourd'hui.

17 ans, cela me parait si jeune, moi qui me sens si vieille alors que je suis bien jeune encore.

Je tente de me réjouir à l'idée de voir mon autre fils ce soir et toute la famille qui vient partager ce chouette événement, l'anniversaire des triplés. ( et avec les études, ce n'est pas demain la veille qu'on les aura vers nous les trois le jour J)

Mais je suis triste, super triste car je sais que le parrain sera sans la marraine et rien n'y fait, je pleure dans ma voiture, je pleure pendant les courses, je pleure quand je range mes courses.

Je pleure.

L'an passé, à cette période, c'était l'espoir et ils étaient venus fêter cet instant.

Bref....j'étais vraiment très mal ce matin et je ne peux écrire toutes mes pensées et tous mes souvenirs.

Puis j'ai cuisiné....un peu de salé, beaucoup de sucré pour ce buffet apéro-desserts, comme on aime les faire l'hiver quand nous sommes nombreux car la place est limitée dans la cuisine et la salle à manger, pas de possibilité de grande tablée.

J'ai continué à penser mais plus à pleurer.

J'ai cuisiné, cela m'a fait du bien même si j'ai continué à penser à elle dans toutes mes actions.

42 ans c'est très jeune aussi, pas que 17.

Cuisiner, rire et vivre.

Je pense que toutes les larmes du jour ont été versées, ce soir, sourires et joies.

Du moins sur le visage.

Il me faut encore cuisiner pour que cela atteigne véritablement mon coeur sans larmes extérieures ou intérieures.

Bon anniversaire mes chéris. ( un jour peut-être vous lirez ces écrits)