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30/10/2015

Parenthèse(s)

Une parenthèse amoureuse de 36 heures c'est se laisser convaincre de partir à deux et de mettre tout le reste entre parenthèses.

Cela donne une parenthèse de bonheur, de calme, de campagne perdue en Bourgogne sud, d'un gite rural, rustique, avec le minimum de confort.

Dans cette parenthèse, on peut alors flâner, se reposer, lire ( et ça c'est un exploit pour moi ces temps-ci), marcher, se promener, rire, douter, visiter un château, préparer des repas ultras simples, boire du vin, regarder une série à la télé.

C'est mettre entre parenthèses les chagrins, les tristesses, les questions, les peurs, les disputes, les angoisses.

C'est la parenthèse de l'amour, le vrai, celui qui tire l'autre pour qu'il aille mieux tout en restant discret, naturel, confiant.

Cette parenthèse fait un bien fou quand on la vit.

Elle fait presque mal quand elle se termine.

On cherche l'intérieur de cette parenthèse quand on rentre.

Et si c'était cette parenthèse-là qui n'en était pas une ? Et si la parenthèse amoureuse était l'essentiel ?

Et si c'était tout le reste qui est une parenthèse ?

Je ne sais plus vraiment ce qui entre et sort de mes parenthèses comme si je n'étais plus sûre de ce qui est l'essentiel et de ce qui l'est moins. ( l'intérieur de la parenthèse donc !)

Pendant 36 heures, l'essentiel était bien dans la parenthèse de l'amour.

Mais finalement, c'est cet essentiel autour de laquelle se construisent toutes les autres parenthèses.

Pas clair.

Mais je vous épargne les explications entre parenthèses.

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