Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/04/2013

Improvise, Improvisons, Improvisez.

Savoir improviser, produire de l'imprévu ou recevoir de l'imprévu n'est pas un art dans lequel j'excèle !

Savoir improviser, je le fais régulièrement, pourtant....

Au travail, malgré de vraies préparations, je sais désormais gérer des situations imprévues, qu'elles soient rigolotes ou délicates.

A la maison, malgré une vraie organisation, je sais aussi improviser et changer les priorités de façon quasi immédiate.

Dans la vie en général, je sais improviser mais je crois que ce n'est pas du tout l'image que je donne autour de moi !

Produire de l'imprévu....

J'adore mais je n'ose pas souvent. Passer à l'improviste chez des amis me crée toujours un grand malaise de questions et même parfois passer un coup de fil ! Peur de déranger, de tomber à un mauvais moment, de prendre du temps à l'autre sans que cet autre l'ait choisi, bref, lui faire subir l'imprévu !!!! Donc avec les amis, je ne produis que très peu d'imprévus.

Au travail, j'en produis par la force des choses quand il n'y a pas d'autres solutions que de réagir rapidement ou différemment de ce qui était prévu au départ et là quand même, je deviens assez forte !

Dans la vie de famille, produire de l'imprévu est difficile et en tout cas se risque toujours à la production du "déplaire" car ce qui est imprévu joyeusement pour moi ne l'est pas forcément pour mes enfants ou mon mari. Alors, dans ce domaine-là aussi, je suis frileuse pour l'imprévu.

Recevoir de l'imprévu...

Au fond de moi, j'adore mais je ne crois pas que beaucoup de gens autour de moi le sache !

Mes collègues ne peuvent pas le soupçonner car au travail, j'aime quand même mieux maitriser ce qui va se passer.

Mes amis pensent certainement que je ne suis pas fan de l'imprévu car je montre malgré moi une dose de "besoin de savoir où je vais".

Ma famille sait que j'aime les imprévus très simples tel qu'organiser un goûter ou un barbecue avec ma famille proche ( enfants, grands-parents, oncles et tantes), décider d'une sortie ciné ou d'un restau comme ça à l'arrache, de papoter des heures sur le canapé alors qu'on avait prévu de regarder la télé...ces imprévus, trop peu nombreux à mon goût, j'aime vraiment les recevoir à bras ouverts.

Ces derniers jours, quelques imprévus ont pimenté un quotidien assez monotone mais léger....( monotone ne veut pas dire inintéressant mais juste vécu dans l'ordinaire du quotidien et à mes yeux, l'ordinaire a toujours de l'extraordinaire mais il est aussi un peu monotone !)

Un jeune couple d'amis qui visitent la maison d'à côté, qui frappent à notre porte et avec lesquels nous passons une soirée "on refait le monde" en grignotant trois fois rien car il y a trois fois rien dans le frigo ! Mais imprévu trois fois plus sympathique !!

Une visite imprévue à des amis, au détour d'un trajet de l'école,après avoir vaincu ma peur de déranger et une petite heure imprévue bien agréable pour moi.

Un coup de fil très imprévu hier soir de nos voisins-copains qui jouent dans l'harmonie dans lequel jouent nos enfants....ils ont invité plein de musiciens le midi...ils décident un concert sur leur terrasse le soir...ils invitent nos enfants à participer....tout s'improvise joyeusement, les 15 musiciens, les partitions accrochées aux capuches avec des pinces à linge, des morceaux choisis à la hâte et joués dans la belle humeur, des sourires, des chants, des rires...et bien sûr un grand apéro dinatoire jusqu'à minuit...!

Imprévu raté pour ce soir, je fais des crêpes et je voulais que des amis viennent les déguster avec nous mais ils ont su refuser mon offre...( bravo ! il faut savoir dire non quand il le faut) et bizarrement, je n'ose pas provoquer l'imprévu chez d'autres. ( je sais que chacun a besoin de se retrouver aussi entre soi...mais ça me démange de passer 1 ou 2 coups de fil...)

Au final, même si c'est un art dans lequel je n'excèle pas,je progresse et sachez quand même que j'aime l'imprévu car j'aime aussi cette idée de ne pas tout programmer et surtout, surtout, de profiter de tous les bons moments qui peuvent se présenter à ma porte, à mon oreille, à ma vue, à mon toucher, à mon odorat, à ma vie.

 

19/04/2013

Solitude chérie. ( du verbe chérir )

Je m'aperçois, au fil du temps, que j'ai besoin de chérir ma solitude.

Etre seule avec soi dans le vrai sens du terme sans présence physique autour de soi ( même aimante ), sans présence mentale autour de soi. ( familiale, professionnelle, amicale, sociétale)

J'ai vraiment appris à aimer ma solitude chérie car étant plutôt sociable, parfois extravertie, aimant la discussion et le partage, je me suis très longtemps dit que je n'étais pas du tout une solitaire et que j'avais un réel besoin de la présence permanente des autres.

Mais voilà...le silence intérieur pour s'épanouir à l'exterieur et avec les autres, il a besoin d'être chéri, écouté, analysé, capté.

En ces périodes de vacances durant lesquelles je ne pars pas, je suis en manque cruel de solitude à chérir.

C'est simple, depuis exactement 6 jours, je n'ai pas eu de moment seule si je mets à part mes nombreuses déambulations au supermarché avec un caddie à la main....et là encore, la solitude n'est pas très présente car même si je suis libre de penser dans ma tête, ce sont quand même des pensées très pratiques pour nourrir la famille. De plus, je fais des rencontres et je papote, rien de très solitaire.

Quand je travaille, ( enfin quand j'ai des élèves car hélas pendant ces vacances je travaille quand même un peu....beaucoup, ça dépend des jours), j'ai quand même de vrais moments seule à l'école, dans le silence de ma classe et je me ressource beaucoup, intellectuellement, je suis très efficace car dérangée par rien et très en phase avec mes réflexions professionnelles.

Puis, le jeudi, j'ai plusieurs heures de solitude quand mes enfants sont à l'école, mon mari au travail et cela m'arrive de passer plusieurs heures seule à la maison. Ah, je ne suis pas inactive c'est certain mais au moins mon esprit est libre de chérir sa solitude et donc de s'enrichir.

Solitude chérie, je ne t'oublie pas....mais il est vrai que je n'ai aucun endroit de la maison où je ne rencontre pas 1, 2, 3, 4 enfants.....1 mari ( qui est en vacances ce soir et va être présent encore plus, tant mieux mais moins de solitude en perspective), des copains, copines des enfants ( il y a un passage hallucinant depuis une semaine chez nous, que ce soit avec la petite qu'avec les grands, tout cela dans une vraie convivialité mais c'est un peu bruyant et cela occupe bien les espaces !), les voisins, voisines qui avec le beau temps frappent aux portes et repapotent, ( et cela reste une joie), la famille de passage, le travail à la maison ( en vrac un peu partout car les espaces sont partagés), même regarder la télé tranquille sur son canapé devient une épreuve car il y en a toujours un ou une pour trainer dans les parages et s'incruster !!!!

Au moins, j'ai vraiment compris que j'avais besoin de cette solitude et du coup, je vais continuer à la chérir dès que possible.

9h30....solitude depuis 1 heure que mon mari est parti...enfants endormis...petit privilège de ce début de journée pour venir écrire et puis....solitude, finie pour aujourd'hui...mais tu es une amie, je te garde dans un petit coin en moi, même entourée de nombreuses personnes et de pas mal de bruits.

Solitude je t'aime.

Mais tous les gens qui occupent mon espace physique et mental ces temps-ci, je vous aime aussi.

18/04/2013

Légèreté.

Tous les sujets qui se bousculent dans ma tête sont lourds et parfois graves.

Mais je suis en recherche de légèreté alors je les laisse reposer dans un coin de ma tête pour le moment.

Ecrire léger ce n'est pas simple...des mots qui s'envoleraient comme de jolies bulles de savon avec des idées un peu superficielles, légères, sans réelle importance.

S'envoler avec des mots légers et laisser de côté tous ces mots lourds qui évoquent les choses parfois graves mais tellement essentielles.

Bon alors, je choisis quoi....

Depuis le temps que je les attends, je vais parler des fleurs de notre cerisier ! Ca y est, il y a des belles fleurs légères et blanches qui se sont ouvertes. L'arbre n'est pas encore recouvert totalement mais cela ne saurait tarder. Je ne me lasse pas de la renaissance de la nature.

Cela parait léger et si facile à ces fleurs, de renaitre.

En sera-t-il autant de la renaissance de l'optimisme, de la joie de vivre, de la tolérance ???

Pascalinette, légère on a dit...pas de questionnements essentiels....

Quoiqu'il en soit, je me sens légère ( au figuré car au propre....j'en reparlerai...), optimiste et confiante en ma vie mais qu'en est-il de la légèreté de ce qui m'entoure....? Je dois participer à rendre les cerisiers fleurissants et renaissants mais comment faire, comment lutter contre autant de discours aux mots lourds, très lourds, voire plombants ?

Ma légèreté peut-elle contaminer ?

Légère ne veut pas dire écervelée ou superficielle non...plutôt douce, libre, tolérante, ouverte.

Malgré tout ce qui peut m'agacer aussi, je veux rester légère et m'ouvrir comme les fleurs de mon cerisier en ma laissant caresser par le doux vent printanier.