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25/04/2013

Ces allées-là...( sur l'air de cette année-là...chantez !!)

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que j'aime bien m'appuyer sur certains bonheurs passés pour me donner du baume au coeur.

Ce n'est pas vraiment de la nostalgie mais juste le besoin de refaire vivre des bons moments pour profiter encore mieux du présent et savourer l'idée de l'avenir.

Il faut donc chanter sur l'air de cette année là !!!( le choix de la chanson n'est pas lié à ma ferveur pour Claude François mais plutôt au fait que mon titre m'y a fait penser alors je me suis dit que j'allais écrire en fonction de l'air)

En hommage à ces allées tellement arpentées et donc à mes parents chéris qui habitent toujours juste à côté.

Ces allées-là,

Toute petite, j'm'y balladais déjà,

A vélo, en rollers et de l'a joie,

A partager dans ces allées.

Ces allées-là,

Mon enfance à marcher en famille,

Discussions sous les arbres qui frétillent,

Bras dessus et bras dessous,

C'étaient les années....1980 !!!!

Ces allées-là,

Défilé de mon adolescence,

J'étais fâchée, j'm'y réfugiais et j'pense

Que je maudissais mes parents !

Ces allées-là,

Révisions du bac sur les bancs,

Retrouvailles avec les amis du moment,

Adolescence tout simplement,

C'étaient les années....1990-1992 !!!!

Ces allées-là,

Premiers émois et premières déceptions,

Mais un jour, c'est avec le Bon,

Qu'j'ai continué d'les arpenter !

Ces allées-là,

On s'y r'trouvait pour refaire notre monde,

On s'embrassait et on marchait dans l'ombre,

Tard dans la nuit pour une Vie.

C'étaient les années.....1993,1994 !!!!

Ces allées-là,

Pour notre mariage, tout le monde s'y est r'trouvé,

Pour prendre le bus direction les mariés,

C'était magique, c'était l'été...

Ces allées-là,

Je les ai un tout petit peu quittées

Pour m'installer dans un autre quartier,

Mais je n'les ai jamais oubliées.

C'étaient les années....1995-1997 !

Ces allées-là,

Une poussette triple y a déambulé,

Sous les regards des passants regroupés

Nous étions  fiers ou agacés !!!

Ces allées-là,

Quatre p'tits-enfants pour grand-parents ravis

Quatre p'tites vies, écho de la grande VIE,

Dev'nue maman épanouie.

C'étaient les années..... 1998 - 2004 !

Ces allées-là,

Premiers pas et grands éclats de rire,

Sous le kiosque,voir nos loulous courir,

Et admirer le beau jet d'eau.

Ces allées-là,

A chaque visite chez papy et mamy,

Nos enfants sont la chaine de la vie,

Marrons amassés dans les poches !

C'étaient les années......2000- 2010 !!!

Ces allées-là,

Quand j'y passe, ces images me reviennent,

Beaucoup de joie et parfois de la peine,

Car j'veux rejouer dans les feuilles !

Ces allées-là,

Evocation de belles tranches de ma vie,

Passé, présent,et le futur aussi,

Car ces allées, j'y reviens !

C'est les années 2010 !!

Ces allées-là,

Même adulte, les arbres m'émerveillent,

Cette belle place qui me rend la pareille

De mes joyeux moments passés,

Ces allées-là,

Mes parents je les accompagnerai,

Bras dessus, dessous pour se confier,

Nos espoirs et nos projets.

Ce seront les années....2015-2020 !!!

Ces allées-là,

J' m'y balladerai avec eux vieillissants,

Je regarderai alors mes p'tits-enfants,

Main dans la main de mon chéri.

Ces allées-là,

Je leur confierai alors mes prières,

Pour ceux que j'aime et pour qui je l'espère,

Ces allées s'ront  un beau repère.

Ce seront les années.....2025-2030 !!!!!

 

Ces allées du Parc représentent tant de tranches de vie que j'avais envie de leur faire un clin d'oeil.

Cet article pour moi est léger dans le sens où il ne traite pas des choses graves de la société ou qu'il ne juge personne mais dans cette légèreté, il y a aussi beaucoup de profondeur de sentiments divers éprouvés.

J'ai adoré courir devant mes parents, marcher à côté d'eux.

J'ai adoré rammaser des marrons à la pelle.

J'ai adoré faire crisser les grands amas de feuilles de l'automne et jeter les tas de feuilles en l'air !

J'ai adoré regarder les bourgeons éclore.

J'ai adoré entendre le vent dans les feuilles.

J'ai adoré révasser devant le kiosque.

J'ai adoré admirer le magnifique jet d'eau et les reflets dans le soleil.

J'ai adoré refaire le monde avec mes parents, des amis, mon Amour, mes enfants.

J'ai adoré poser mes pieds sur les jambes de mon chéri, sur les bancs ou allongés dans l'herbe, regarder le ciel, parler, se taire, écouter, profiter de ces instants, comme dans la nature, au coeur de la cité.

 

 

24/04/2013

On subit quoi au juste ?

Parce que je ne veux pas subir, je choisis de réfléchir à ce terme suite à une petite anedocte du quotidien.

Ce matin, en courses, alors que je plaisantais avec mon boucher sur le prix d'un morceau de viande qui me paraissait injustifié par rapport à un autre, celui-ci ( ce n'est pas mon boucher habituel, il est en vacances mais son collègue est aussi très sympathique et on plaisante souvent !) me répond que ce n'est pas lui qui fixe les étiquettes, que lui, il subit les prix qu'on lui dit et il rajoute et oui, madame, on subit, comme notre président, on  le subit...et la dame qui attendait derrière moi répond : "et on n'a pas fini de subir..." et donc je CHOISIS de ne pas SUBIR le mal être ambiant en disant " ah, aller, on ne va pas entrer dans le jeu de se plaindre de tout, on n'est pas malheureux", avec un sourire léger, le boucher a légèrement souri, la dame derrière n'a pas souri du tout. ( et si l'habit certes ne fait pas le moine, elle ne me semblait pas parmi les plus malheureux...)

Mais au juste, c'est quoi qu'on subit ? De la définition être soumis à quelque chose, avoir à supporter quelqu'un ou quelque chose de désagréable.

Dans mon silence intérieur, je me disais alors qu' ON :

  • subit un régime totalitaire, répressif, autoritaire.
  • subit un climat hostile, ne permettant pas les cultures nécessaires pour vivre et faire vivre une nation.
  • subit des événements climatiques terribles qui détruisent et anéantissent tant de populations.
  • subit la force des événements naturels catastrophiques.
  • subit le terrorisme.
  • subit les violences humaines telles que celles faites aux femmes, aux enfants, aux hommes.
  • subit la privation extrême de liberté telle celle connue malheureusement par les otages dans le monde.
  • subit la malnutrition, la misère, le manque d'hygiène.
  • subit le manque de soins médicaux les plus élémentaires.
  • subit le désespoir ou la maladie d'êtres proches sans pouvoir vraiment changer les choses.
  • subit la crise économique quand elle nous emporte dans des retranchements matériels, psychologiques très difficiles.

Ce "on ", ce n'est pas moi, je ne subis aucune de ces choses écrites plus haut. Hélas, peut-être qu'un jour, j'en ferai les frais et je subirai un de ces terribles événements mais parce que je ne subis pas tout cela, je me refuse d'employer ce terme à mauvais escient.

Je pourrai trouver pas mal d'exemples de ma vie professionnelle, personnelle, sociale pour lesquels je pourrais être tentée de dire que je subis telle ou telle mauvaise chose, acte, personne, sentiment mais au fond,je sais que j'ai le choix de choisir et de ne pas me laisser envahir par ce sentiment car je crois que plutôt que subir ( et certains subissent véritablement de vraies choses difficiles), faisons attention à ne pas nous laisser envahir par l'impression de subir car c'est cela qui nous enfonce véritablement dans la non-action et dans ce sentiment que nous ne maitrisons plus rien , que nous ne sommes plus maitres de nos décisions et de nos vies.

J'entends par ci, par là, que nous subissons notre démocratie...j'ai envie de faire une vraie ironie en disant que si nous ne subissons que cela, je veux bien continuer à subir un peu....

Quelque soit notre président, il y aura toujours une partie des gens qui penseront subir des lois et des décisions mais cette partie change avec l'alternance politique que notre pays connait fréquemment...

Pour terminer car il faut choisir de terminer sur ce sujet, je pense à cet étudiant chinois écrasé par un char car il subissait le non possibilité d'exprimer ses opinions, c'est un raccourci, certes pour un sujet bien vaste, mais quand même, quand nous voyons nos libertés d'expression, pouvons-nous dire que nous subissons... ?

Pour la crise économique, je serais plus compréhensive, les difficultés matérielles ressenties par beaucoup, poussent à ce sentiment de subir les choses...

Mais quand même, plutôt que subir, je me sens vivre une période difficile comme l'ont vécu d'autres pour d'autres difficultés telles que les guerres.( et encore mon exemple est mal choisi car la guerre, on la subit bien plus qu'on ne la vit.)

Alors surtout, chers lecteurs, ne subissez pas mes petites pensées sorties de mon silence intérieur et choisissez de les lire ou non, de les apprécier ou non, de les détester ou non !

Demain, promis, je ne me fais pas subir une réflexion sérieuse ( enfin un thème sérieux car je ne me prend pas au sérieux) et je choisirai d'écrire sur un thème léger....

23/04/2013

Vrac.

Autour de moi, c'est un peu le vrac.

A 6 dans une maison pendant 15 jours, on range du vrac mais on crée aussi beaucoup de vrac.

Du coup, toutes les pièces sont un peu en vrac car chacun accumule dans son univers ce qu'il aimerait ranger mais qui au final reste un peu....en vrac.

Dans mes pensées, c'est le vrac car je n'arrive pas à vraiment me poser pour trier mon bric à brac de réflexions. Mais c'est un joli vrac productif dans ma tête et qui reste à l'état de vrac et non d'écrit à partager.

Et puis, il ne se passe pas 10 minutes sans que quelqu'un me cherche et me sollicite, ce qui a le don de me laisser en vrac car je ne sais plus où me poser pour être transparente !

Puisque c'est le vrac, j'ose une pensée sans transition...dans pile 5 mois, j'ai 40 ans...cette perspective me donne moins le trac, je vais prendre mes marques. Même si le camion de la crise ne me traque plus autant, je sens comme des montées de "je craque" qui peuvent me rendre patraque....

Joli bric à brac de printemps.

Pas de quoi oublier les patates qui cuisent dans la cuisine !

Vrac ou pas vrac, l'estomac ( que...) n'attend pas.....