Allitérations en P.

Parce que demain, Pour la Première fois de ma vie, je ne verrai Pas P. le jour de son anniversaire.

La Première Phrase qui me vient à l'esprit est Passe ton bac d'abord.

Puis...mes Pensées se font Prévenantes.

Tu feras ton Paquetage, tu Partiras Pour ton aventure avec ton ami saxophone, ta guitare et ton yukulélé.

Le Piano Patientera Pour te retrouver. Planté dans le salon, ses notes Portées Par d'autres seront comPlétées quand tu Passeras la Porte de la maison.

Punaise...

Persuadée que tes Passions te Permettront de t'éPanouir, je te souhaite un avenir Prometteur.

Mais Passe ton bac d'abord...

Parler, nous le faisons beaucoup.

Nous oPPoser, nous le faisons Parfois.

Mais toujours, je te Porte dans tes Projets.

Précoce, c'est le terme Pompeux.

Passionnant, c'est le ressenti Parental.

Je ne te Place pas sur un Piédestal, ta Personnalité me Plonge encore bien souvent dans l'incomPréhension.

Peut-être un jour tu liras ces mots.

Peut-être ma Prose te Prouvera que j'ai toujours cru en toi même Pendant nos disPutes.

Poursuis tes rêves, rends-les Possible.

Nous serons toujours là Pour les Partager avec toi.

Passe ton bac, Papa et Maman te laisseront t'échaPPer...

Sans Pleurer ??

Je Préfère ne Pas Parier...

 

 

Ce Poème n'est pas un acte de Préférence, le coeur d'une maman a de la Place démesurée pour chacun de ses enfants.

Par l'écriture, je laisse des émotions Passer.

Bon anniversaire E.,L. et P.

Patience, chacun aura ses dédicaces Privées.

 

 

 

Si je voulais une preuve.

Pas d'amour.

Pas d'amitié.

Pas de vie.

Une preuve que je suis un peu lue.

Hier soir, ma maman me parle de mes difficultés de fermeture éclair....

Sauf que....mes parents ne connaissent pas l'existence de mon

blog !!!!!

La gentille personne gaffeuse se reconnaitra en ..........me LISANT !!!

Du coup...

Si je voulais la preuve que je suis quand même lue malgré l'absence de commentaires, je l'ai eue !

Si je voulais la preuve que je peux me sentir encore mal à l'aise devant mes parents, je l'ai eue aussi car j'ai fait une pirouette orale, admettant l'existence de mon blog mais gardant encore pour moi le moment où je donnerais l'adresse à mes parents.

Si je voulais la preuve que je pouvais vexer un peu mes parents, je l'ai eue aussi mais en même temps, j'ai eu la preuve qu'ils respectaient mon choix car ils ne m'ont pas trop questionnée...

C'est certain que c'est sans doute à moi de donner une preuve d'amour en permettant à mes parents de me lire mais je ne suis pas prête.

J'ai trop peur que mes écrits les inquiètent, qu'ils interprètent chacun de mes mots et que cela leur cause du souci.

Mes parents restent les personnes avec lesquelles je suis la plus pudique pour exprimer ce que je ressens.

Mettre mes pensées à nu devant eux ne m'est pas encore évident.

Quel paradoxe....je discute énormément avec mes parents, je vis beaucoup de moments avec eux et ma maman fut celle qui m'a le plus aidée dans les moments médicaux et physiques très difficiles.

Je sais ce que c'est que d'appeler " maman, aide-moi "

Mais je ne suis pas prête quand même à ce qu'ils me lisent.

Si je voulais la preuve que ce n'est pas si simple de confier son silence, je l'ai eu !

Par contre, j'ai aimé cette preuve de lecture et cette attention à un article simple et cocasse.

Certaines de mes fermetures éclairs restent fermées, il serait sans doute temps que je les entrouvre...

Ecrire ou vivre le bonheur.

Je choisis de davantage vivre qu'écrire.

Je profite d'un temps de bonheur vrai ces temps-ci.

Ce qui reste incroyable, c'est que ce bonheur se vit en dépit des problèmes quotidiens rencontrés au travail ou en famille.

Comme quoi, le bonheur est, même dans une vie imparfaite, avec des moments difficiles mais pas destructeurs.

J'ai du mal à exprimer cette sensation intérieure qui me fait me sentir heureuse malgré....ben malgré tous les malgrés que je pourrais écrire !

( car je les vis ces "malgrés" )

Mais malgré tout, je me sens vraiment bien.

Je vis bien au sens vrai du terme, éloigné des conditions matérielles.

Ce bonheur qui ne s'écrit pas ou peu, mon silence le reconnait bien.

Mes jours sont heureux.

Mes nuits aussi. Plus de trois mois sans aucune insomnie.

Au fond de moi, je connais les raisons de tout cela.

Le bonheur, quand on le reconnait, il est apaisant et réconfortant.

Je viens de l'écrire un peu, je pars me remettre à le vivre.

Ecrire et Vivre le bonheur ne s'opposent pas mais se complètent parfaitement.

Ecrire ou Vivre ?

Ecrire ET Vivre.

Heureuse.