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05/11/2014

En pleine face.

En pleine face depuis lundi.

Le manque de sommeil.

Le revers de médaille du " je n'ai pas assez bossé pendant les vacances d'élèves."

Le retour à la réalité de la classe.

Mon élève qui n'a quasiment pas avancé depuis la rentrée et cela me désespère vraiment.

Mon élève pour lequel j'ai fait un RIP et pour lequel demain soir une équipe éducative se réunit avec beaucoup de monde et de pression.

Mes élèves qui ne décollent pas en lecture, jusqu'à Noël c'est dur mais à chaque fois, cela me déprime un peu.

Les projets en cours qu'il faut reprendre et pour lesquels il faut rester motivée et efficace.

La pluie, le vent, le froid, le préau pris d'assaut par les cris et les bousculades.

La chorale pas assez bossée non plus et le flop de ce matin face aux élèves, pas le bon ton, pas le bon tempo, pas la force de gérer l'autorité face à 60 élèves.

Les trajets toujours plus nombreux pour les 4 loulous.

Le souci pour le travail scolaire de mes loulous.

En pleine face tout ce que j'avais lâché pendant 15 jours en ne prenant que les bons moments.

Mais en pleine face toujours l'amour de mon chéri, il m'aide beaucoup sans forcément le savoir.

Et l'enthousiasme alors ????? Pas sur ma face ????

Ces trois derniers jours, c'était plutôt mauvaise humeur et smile pas content....

Mais ....

Même si parfois c'est dur d'avoir le vent de face...

Il faut savoir faire face à ce qui remonte à la surface...

Sans pour autant laisser trop de places...

Rien d'insurmontable ou de grave sur ma face...

En pleine face oui,

Mais je devrais pouvoir faire face.

02/11/2014

Chemins de bataille.

Vendredi soir, en discutant avec notre aumônier prêtre lors de notre conseil de groupe scout, j'ai fait un lapsus, lui parlant de mes chemins de bataille à la place de mes chevaux de bataille.

Mais finalement, le terme chemin me plait bien car c'est bien un chemin que je prends, que je trace, que je contourne, que je dévie, que je suis, que je pratique.

Un chemin duquel je peux aussi me détourner, que je peux prendre à l'envers, sur lequel je peux courir et même ralentir.

Alors mes deux chemins de bataille à propos desquels nous avons discuté durant la pause salée-sucrée-ravitaillement du ventre au milieu de la réunion, ce sont le chemin de l'enthousiasme et le chemin de la lenteur voire de l'arrêt.

Ressentir et Vivre l'enthousiasme.

Ressentir et Vivre plus lentement.

Enthousiasmer, Ralentir, S'arrêter et s'enthousiasmer de nouveau et ralentir encore et prendre de nouveau le temps de s'arrêter.

Ce sont mes chemins du moment.

Ces chemins me font choisir des haltes que je n'aurais pas prises il y a quelques semaines.

Cultiver l'enthousiasme et la lenteur.

Des chemins de bataille où je me bats contre la morosité ambiante et la rapidité stressante.

Un chemin qui me conduit au bonheur.

Un chemin de mon silence qui me fait vivre la vie que j'imagine.

30/10/2014

Cap sur l'école.

Je n'ai jamais perdu le nord de l'école.

J'ai toujours gardé le cap et fixé la barre pour l'école.

Chaque jour, quelques petites virées depuis la maison, en navigation simple et contrôlée.

Mais aujourd'hui, c'est pour de vrai que je voyage à l'école puisque j'écris cet article depuis le fond de ma classe m'accordant une petite pause.

Le cap est bien là, en ligne de mire.

Je reprends mes voyageurs lundi matin.

Ces vacances d'élèves m'ont permis de prendre du recul face à tous les problèmes rencontrées juste avant le repos mais d'un seul coup, d'un seul, là, au fond de ma classe, je sens que les difficultés à venir ne sont pas de simples amarres à larguer pour mieux repartir.

Je garde le cap.

L'enthousiasme m'aide.

Je sais à quel point les sept semaines à venir sont parmi les plus difficiles à tenir.

La reprise, j'en suis cap !