30/12/2016
Maudite liberté de prof.
Et oui, moi qui suis très attachée à la liberté en générale et à celle de l'enseignant en particulier, des jours comme aujourd'hui, je maudis sa liberté.
Liberté de pouvoir travailler chez soi, quand on veut, comme on veut et de mettre en place l'apprentissage pédagogique des notions avec ses idées propres.
Aujourd'hui, je me suis organisée pour être seule à la maison, sans être dérangée car je dois travailler pour l'école. Suis-je libre car en fait je n'ai pas le choix, rien n'est est prêt pour ma rentrée et je ne peux tout improviser même sur le poste actuel que j'occupe.
Sauf que je préfèrerais qu'on me dise d'aller toute la journée de lundi prochain à l'école ( on ne reprend que mardi avec les élèves) pour travailler, qu'on ne me laisse pas le choix, que c'est ainsi et pas autrement et que je sache que ce lundi sera fructueux en travail. Mais ma liberté m'a fait prévoir des choses pour lundi alors je dois travailler aujourd'hui.
J'aimerais parfois qu'on me livre des cours tout prêts, que je n'aurai plus qu'à dispenser à mes élèves, je suis assez forte pour m'adapter....mais non, je suis une prof libre, certes, je respecte les programmes mais à ma façon, en faisant mes programmations, en choisissant la façon dont je vais démarrer un thème etc etc.
La liberté du prof me pèse de plus en plus car elle est trop souvent liée à la solitude.
Seule devant son ordi, son bureau, ses cours et tout est à inventer, à organiser, à préparer.
Seule à penser que du temps obligatoire dans les écoles hors temps élèves serait bénéfique à un sentiment de travail efficace, qui n'empiète pas sur la vie personnelle.
Seule à devoir se motiver, se mettre un coup de pied aux fesses, à s'auto-discipliner, tel l'étudiant qui doit se mettre à réviser.
Je dois dompter ma liberté de prof, j'y arrive de moins en moins, je me laisserais bien aller à la fainéantise mais je ne sais que trop que je le regretterai après, une fois devant les élèves...
Ma liberté me dicte que je dois m'y mettre véritablement.
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29/12/2016
Dépenser en comptant.
Cela doit être assez agréable de dépenser sans compter mais au final, cela l'est aussi de le faire en comptant.
Quand on compte et qu'on arrive à répartir ce qui est compté bien sûr car pour celles et ceux qui comptent et qui s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas assumer les dépenses, j'imagine qu'il n'y a rien d'agréable.
Hier, j'ai emmené ma fille dépenser son bon d'achat de Noël dans un magasin de beauté et j'en ai profité pour m'acheter un peu de maquillage, ce que je n'avais fait depuis longtemps. Puis, j'ai acheté à ma fille ses bottes pour l'hiver et une housse de couette pour remplacer l'actuelle un peu enfantine à son goût.Nous avons déjeuné à trois en retrouvant son papa puis sommes allées au cinéma avec achat de pop corn en prime ! Avant de rentrer, un petit détour à Maison du monde pour l'achat d'un plaid pour la grande fille.
Ces divers achats du jour m'ont fait ressentir que cela faisait un moment que je n'avais pas dépensé autant d'argent dans une journée sauf pour remplir un caddie de courses alimentaires.
De cette réflexion partagée, mon mari et moi nous sommes félicités de notre gestion financière du moment, surtout que là, pendant trois mois de suite, nous avons un gros prélèvement de l'école de notre fille.
Nous avons su bien compté.
Grâce à mes 500€ supplémentaires par mois dû au temps plein, grâce à l'augmentation de mon mari avec effet rétroactif annuel versé tout d'un bloc et grâce à nos économies réalisées au quotidien.
Depuis début septembre, nous avons tous les frais fixes liés à notre logement, ceux liés aux études de nos enfants et ceux des courses alimentaires. Les extras furent le repas des 18 ans et le projet Marrakech qui prend forme. ( billets d'avion en poche, Ryad réservé !)
C'est vrai que nous avons été hyper vigilants sur toutes les autres dépenses d'objets, de vêtements, de sorties, de livres ou tout autre choses. Nous n'avons quasiment rien acheté et fait aucune sortie loisirs. Parfois, je me dis même que nous sommes trop attentifs mais je m'aperçois assez vite que grâce à cela, nous y arrivons !
Et donc, malgré mon habitude prise de compter mes dépenses, de prévoir et de recalculer, je ne me sens pas du tout prisonnière de notre nouvelle situation financière.
Je me dis que c'est une vraie chance alors que le budget dépenses incompressibles a véritablement augmenté de se sentir heureuse et sereine à ce sujet.
Bon d'accord, parfois, il y a quelques coups de chaud ou de petit stress mais je compte et je vois que ça va le faire !
Du coup, tant que l'on peut dépenser en comptant, ça me va.
Et si un jour, je dépense sans trop compter, ça m'ira aussi.
Si je dois compter et ne presque plus dépenser voire pas du tout dépenser, là, ce serait certainement plus angoissant.
L'essentiel étant de compter les uns sur les autres et de garder le plaisir de dépenser pour faire aussi plaisir aux autres.
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25/12/2016
Joyeux Noël.
Avant de commencer cet article, je suis allée relire ce que j'avais écrit l'an passé autour de cette date.
Et je vois que je ne me renouvelle guère à cette période.
Je parle des gens que j'aime.
De ceux qui me manquent.
Des moments partagés en famille.
Des belles tables de Noël.
De la vie. De la mort.
Les mêmes thèmes à chaque Noël.
Et comme d'habitude, mais ô combien, j'aime ces habitudes, hier soir c'était Noël dans "ma" famille chez tonton M. et tata V. avec plein de belles émotions.
Ce jour, c'est Noël avec la famille de chéri chez nous...la table est prête depuis hier soir, il faut dire que cette année, nous sommes 25 contrairement à l'an passé où pour beaucoup c'était l'année d'aller dans la belle famille....
J'appréhende toujours un peu quand je reçois autant de monde que je ne vois pas souvent et avec qui je suis moins à l'aise que "ma" famille mais cela reste une grande joie.
Mes pensées sont très diverses, fidèles à mon état nostalgique et mélancolique de ces dernières semaines, empreintes de doutes divers et de questions sur l'avenir, le mien, celui de mes enfants, celui des gens que j'aime...
Je fais en sorte que la joie et l'enthousiasme l'emportent sur tout afin de passer un vrai Joyeux Noël.
Joyeux Noël aux quelques lecteurs qui me suivent, je crois qu'ils se raréfient véritablement mais ce n'est pas grave, loin de là, le plaisir d'écrire reste là.
Joyeux Noël.
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