17/01/2017
Nouvelles.
Des nouvelles à lire.
Je viens de terminer le livre Les quatre saisons de l'été de Grégoire Delacourt et j'ai adoré ces quatre nouvelles qui s'imbriquent les unes dans les autres, les personnages se croisent, des détails de vie se retrouvent.
J'ai dévoré ces nouvelles la semaine passée, une par soirée.
Mes nouvelles de vie s'imbriquent aussi dans celles des autres, celles de mes amis auxquels je pense fort qui chaque jour vivent de nouvelles choses et qui pourtant ne les vivent pas avec moi.
Peut-être que sans le savoir nous avons écouté une même musique,ressenti un même événement, regardé un même film, rencontré des personnes communes à nos destinées.
Nos nouvelles en parallèle.
C'est certain, c'est bien aussi de croiser les nouvelles, de se donner des nouvelles.
Mes nouvelles personnelles du moment sont assez intimes, joyeuses, tristes, heureuses, déroutantes mais elles sont très ancrées au fond de moi et il est difficile de les écrire sans être trop impudique ou sans trop en dévoiler.
Il faudrait que je parvienne à écrire des nouvelles qui mettent en scène les thèmes de ma vie mais sans m'utiliser en personnage principal.
C'est ce qu'a fait l'auteur car il est parti de son histoire d'avoir reçu une lettre d'un amour de jeunesse pour écrire ces quatre histoires d'amour dans lesquelles il admet mettre une part de lui mais c'est si finement fait qu'on ne sait plus bien ce qui appartient aux personnages du livre ou à la vie de l'auteur.
Je ne suis pas écrivain et quand je donne des nouvelles, j'ai du mal à me décentrer !!!!
Et me concernant, l'adage "pas de nouvelles, bonnes nouvelles" n'est pas vrai pour moi. Quand je ne donne pas de nouvelles c'est que je ne suis pas forcément en vrai bien être mais d'un autre côté, je ne m'oblige pas à écrire pour écrire des nouvelles.
Donc prenez les nouvelles comme elles viennent !
Et lisez de vrais auteurs, ce sera assurera plus de renouvellement !!!
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2017
Enlever du poids.
J'avais beaucoup de mots non existants à l'esprit tels que se désalourdir, se dékiloser, ne pas s'enlourdir...
Bref, ne pas ajouter de poids et si possible tenter d'en enlever.
Se sentir plus léger physiquement et mentalement fait toujours le plus grand bien.
Je décide donc de me délourdir.
Dimanche soir, il me faut m'enlever les kilos de colère, de déception et de je ne sais quoi suite au repas fait le midi avec mon fils. Il m'énerve, bref il me fout des kilos direct. Mais je dois me délourdir, je ne suis pas mon fils, je ne suis pas ses propos, je ne suis pas ses actions. S'enlever le poids de la responsabilité de parents et bien parfois ça fait du bien hein ! Comme si nous les parents, nous pouvions tout maitriser du devenir de nos enfants, de leurs pensées, de leurs désirs, de leurs actes. A force de dire et d'entendre que les parents ne font pas assez leur job et bien moi j'ai envie de dire que je l'ai fait mais bon voilà hein...ça pèse....
Pas simple quand même ces kilos là...mais trois jours après je les sens un peu moins dans le coeur, c'est déjà ça.
Mardi soir, il me faut m'enlever les kilos d'agacement que pourrait provoquer la situation à l'école pour la chorale du mardi mais....au final, à quoi bon s'alourdir d'engueulades avec des collègues qu'on ne voit qu'une fois par semaine...aussitôt pensé, aussitôt allégée, super simple de décider la non dispute et de profiter de 65 élèves contents de chanter. Et avec la transpiration en prime que cela m'a provoqué, si ce ne sont des kilos disparus au moins des grammes, c'est certain !!!
Dans mes projets, il me faut m'enlever les kilos d'investissement bénévole. Vendredi soir, lors de mon conseil de groupe scout, j'annoncerai que j'arrête ma mission de responsable de groupe au 1er septembre prochain. J'ai déjà commencé à préparer la suite car depuis 6 mois, j'ai une adjointe et je fais tout pour laisser une bonne situation de groupe sur tous les plans. J'en reparlerai car bien sûr je vais continuer le scoutisme dans l'action mais plus en tant que responsable avec tout un tas de choses à gérer. Durant les six mois à venir, je vais transvaser mes kilos de responsabilités à de nouvelles personnes sans trop les charger d'un coup...
Bref, je suis en opération perte de poids.
Car quand on y pense, très facilement, le sentiment que tout pèse sur nos épaules peut prendre une tournure assez stressante.
Alors, oui, je le dis, tout ne pèse pas sur mes épaules, que ce soit pour mon fils, l'école, le bénévolat.
Il faut savoir arrêter de porter et on s'allège plus vite qu'en faisant un régime, radical !
Après cette perte de poids qui va prendre du temps...toute une vie ????
Il faudra quand même que je songe à :
- perdre du poids, des vrais kilos bien posés autour de mon ventre et sur mes cuisses et dans mes fesses !
- changer de métier, alors là si j'y arrive, je crois que j'aurai le sentiment de peser une plume.
- et peut-être garder mes cheveux blancs car faire mes couleurs me pèse de plus en plus...
Dans quel ordre et que vais-je désalourdir en premier ??????
Si déjà je suis plus light dans mes pensées avec des tourments que je ne laisserai pas peser, j'aurai gagné en légèreté de vie !
20:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
08/01/2017
Semaine d'école sur la balance.
Comme je veux rester optimiste, je vais commencer par le plateau positif.
- mardi : retrouver des élèves de CP souriants, heureux de leurs cadeaux de Noël et m'apercevoir que certains ont vraiment bien décollé en lecture.
- mercredi : retrouver les mêmes élèves de CP, les voir s'émerveiller devant les tout petits flocons de neige qui tombent lors de la récréation.
- jeudi : initier mes élèves de CE2-Cm1-Cm2 au torball, un sport handisport pour les mal voyants ou aveugles qui se pratique assis avec une balle spéciale qui contient un grelot à l'intérieur et des masques. Super séance, ils ont adoré. Il me faudrait deux ballons mais j'ai déjà dépensé 45€ à mes frais pour ce matériel, à voir.
- vendredi : sentir l'enthousiasme des élèves de cycle 3 quand je leur annonce que le nouveau thème de chorale est le cinéma et qu'ils découvrent les chants choisis. Faire une vraie belle séance de chorale à la découverte de nouveaux chants, même pour moi car de tous ceux choisis, je ne les ai pas pratiqué en apprentissage scolaire.
Sur le plateau du négatif :
- mardi : déplorer le niveau de quelques élèves et surtout d'une élève en très très grande difficulté pour laquelle la directrice avait une équipe éducative en ce jour de rentrée...résultat..il faut adapter...sauf que cet enfant n' a pas le niveau de grande section...et qu'il y a 24 autres élèves dans la classe...
- mercredi : me prendre la tête avec les collègues de l'école du mardi sur l'organisation de l'échange de service de chorale. Jusqu'à présent je fais chorale avec mes Cp et la classe de Ce1 et leur instit. L'enseignante de CM1 qui assurait pour les CE2-Cm1-CM2, enceinte, est en arrêt et ne reviendra pas de l'année. Comme il y a un projet de spectacle chorale, je propose de prendre les cycle 3 une fois tous les 15 jours...c'est à dire 65 élèves en même temps, je veux donc qu'un des enseignants reste avec moi et que deux prennent les CP. Mais personne ne veut prendre les CP et encore moins préparer la séance à faire avec eux....moi je prépare la chorale donc en échange de service, les autres préparent le boulot des CP. Et physiquement, mener une chorale de 65 et être 2 pour 25 CP, y' a pas photo c'est moi qui serai lessivée....accord pas encore trouvé.
- jeudi : le fameux Morgan qui se trouve sans qualité me prend véritablement la tête. Je pensais que j'aurais au moins une semaine de répit mais non il m'emmerde la vie de classe dès le début. Malgré toute la bienveillance que j'essaie d'avoir, cela démarre à 11h par une méga engueulade avec lui et au repas, je dis à mes collègues qu'il relève de la psychiatrie ce gamin. Ok il est mal mais moi, j'en ai marre qu'il flingue ma classe et me rende mal.
- vendredi : je sors à 10h30 en récré, dépitée par le niveau du groupe de CE1. Chaque semaine j'y crois..alors après trois semaines, j'y croyais encore plus...mais non, Jessyca, Bryan, Léna ne comprennent décidément rien à rien, 7 autres ont un niveau super moyen, deux sauvent les meubles. Que faire ? Je n'arrête pas de baisser le niveau des textes de lecture que je propose.... Toujours vendredi, ma séance en électricité tourne au cauchemar quand certains groupes ne parviennent pas à faire fonctionner leurs circuits en série et en dérivation alors que nous avons vérifié séparément tous les éléments et que tout fonctionne !
- sur tous les jours de la semaine : gérer le groupe, la discipline, la mise en rang, l'obtention du silence, les séances de sport et de chorale sur ces plans-là, ça me donne le cafard quand je fais le bilan. Je passe l'épisode des manteaux, gants, bonnets, perdus, retrouvés, déraillés et des chaussons qu'il faut mettre à chaque fois pour ne pas salir les classes et donc les chaussures qu'il faut remettre à chaque fois...
J'ai beau être optimisme quand je regarde ma balance, le plateau négatif penche plus.
Ca me désole mais autant en avoir conscience.
Ne pas peser pour ne pas trop s'enkiloser de négatif.
Et si en plus, il me venait l'idée de monter moi aussi sur la balance....ouille....
Aller, je vais oublier les balances un petit moment ou alors opter pour le deux poids, deux mesures et ainsi ne pas interpréter de la même façon les événements de la classe...en tentant d'alléger ce qui pèse tant !!!!
11:14 | Lien permanent | Commentaires (1)