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28/12/2012

Le bonheur est en soi

Hier soir en famille, nous avons regardé une émission que nous avions enregistrée, Retour en terre inconnue.

J'admets être bon public des émissions qui nous montrent autre chose que la crise , les guerres et les conflits de voisinage.

Beaucoup de choses m'ont touchée dans ces images, ces paroles, ces regards, ces gestes....

Un sociologue-philosophe invité a livré des analyses intéressantes et tellement vraies sur la quête du bonheur, sur ces valeurs universelles que nous partageons tous à savoir que nous pleurons et rions des mêmes choses, que nous avons les mêmes souffrances, les mêmes joies et cela malgré des manières de vie différentes, parfois opposées , parfois carrément extrêmement opposées.

La joie et le bonheur sont en nous et chacun peut le cultiver même dans des conditions de vie difficile, particulièrement dans ces conditions car le bonheur intérieur devient une quête bien plus essentielle que le bonheur lié à nos comportements consuméristes des sociétés riches.

J'ai été frappée par les personnes de ces contrées lointaines qui, au moment des adieux avec la "célébrité" de l'émission et de son équipe, lui souhaitent d'être en paix avec soi-même. Car la clé du bonheur passerait par là, cette serénnité à écouter sa vie intérieure et à vivre en accord avec soi-même.

Cela rejoint le titre de mon blog....sans prétention aucune car je n'au aucun talent d'éthnologue, de sociologue ou de philosophe. ( malgré ma licence de philo passée il y a tant d'années....)

En vieillissant, je m'aperçois qu'il est important d'être à l'écoute de son intériorité, de ses réflexions intimes et profondes, de son silence ne parlant qu'à soi.  Ensuite, si on peut le prendre en compte c'est encore mieux et si on peut à partir de cette intériorité vivre la vie qu'on s'imagine, je crois alors , en effet, que nous accédons au bonheur.

Par ma culture judéo-chrétienne dans laquelle il est très important de penser aux autres, d'agir pour les autres, j'ai souvent oublié que pour rendre heureux ces autres il fallait aussi être heureuse en soi. Je pense qu'il est possible de faire communier les deux aspects sans culpabilité et sans tomber dans deux travers tout aussi dangeureux l'un que l'autre : l'altruisme à outrance ou l'égocentrisme exacerbé.

 

27/12/2012

Apprendre à cuisiner pour le plaisir, avec plaisir ?

Je n'aime pas faire la cuisine et cela me manque car j'aimerais connaitre le plaisir de prendre plaisir à cuisiner.

Dans mon enfance, ma grand-mère cuisinait divinement bien, d'origine italienne, expatriée en Tunisie, revenue en France à la décolonisation, j'ai donc bercé mes papilles d'enfance, d'adolescence et de jeune adulte au coeur de plats variés, d'origine diverse , à la fois italienne et maghrébine. Ma grand-mère cuisinait donc magnifiquement bien tous les plats de pâtes mais aussi le couscous et autres plats orientaux ainsi que des plats traditionnels de France. Elle faisait aussi beaucoup de gâteaux français, italiens et arabes comme les cornes de gazelle, les yoyos....mes préférés, des beignetscuits dans l'huile puis après trempés dans le miel, un vrai délice.....

Le coeur me serre quand je repense à ces dégustations et à tous ces moments passés auprès de ma grand-mère à l'aider à préparer les pâtes, démouler, couper, laver la vaisselle, ranger....lécher les plats avec la pâte à gâteau qu'elle laissait exprès pour moi.

Ma grand-mère est toujours vivante mais elle n'est plus vraiment avec nous....j'en reparlerai certainement.

Ce matin, je pense fort à elle car justement je vais aller faire une tarte au citron et un gâteau au chocolat car des amis viennent cet ap-midi chez nous et je n'arrive pas à avoir ce plaisir de cuisiner même si j'ai envie de faire plaisir. Est-ce normal que la cuisine soit vécue pour moi comme une vraie contrainte ménagère, utilitaire ? Cela me chagrine, je me dis que j'aurais dû plus apprendre de ma grand-mère, plus la questionner et plus partager son plaisir  et son goût de la cuisine.

Je vais allumer le four et sortir les fouets sans questions métaphysiques et garder en moi une pensée pour ma grand-mère et de ces si bons moments partagés dans sa cuisine qui sentait si bon.

26/12/2012

Ecrire sans lien avec soi

En me levant je me dis que je vais écrire un petit article sans rapport avec moi.

Est-ce possible d'écrire sur son blog sans un grain de son vécu ?

Est-ce possible de se détacher de son nombril quelques instants ?

Alors que les sujets que j'aimerais traiter sont nombreux, je suis en panne sèche au moment d'écrire car à chaque fois, j'y trouve un lien avec mon silence intérieur mais après tout c'est peut-être normal....

En fait, la seule chose qui me semble possible pour détacher mes écrits de moi, c'est de ne donner aucun détail ou de ne faire aucune allusion entre ce que j'écris et ce que je vis en vrai de vrai dans la réalité quotidienne d'avec mes proches.

C'est trop dur...je ne suis pas assez forte pour philosopher sur un sujet exterieur à moi sans référence à mon vécu, du moins, pas tout de suite....je ne suis pas pessimiste, peut-être que des pensées intéressantes jailliront dans quelques temps sans que je ne m'appuie sur mon vécu.

En cette belle journée qui commence, je vais oublier le blog et les sujets personnels ou non personnels que je veux aborder dans ces écrits et je vais vivre la vie simplement en profitant de chaque instant.

Suite au prochain article centré ou décentré de mon moi !