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01/12/2013

3 drôles de dames...avant et après minuit.

Les trois drôles de dames, ce sont nous...les trois amies profs des écoles liées par bien plus de choses que l'école !!!!

Dire que c'est au croisement de nos départements que nos chemins se sont croisés la première fois lorsque chacune a débarqué à l'IUFM d'A.

Ma chère C. venait de l'extrême nord de la région, ma chère A. venait de l'extrême sud de la région et moi je venais du milieu de la région.

Une même ville, une même classe, un même concours à préparer, une même réussite puis une seconde année avec les mêmes stages, les mêmes stress, les mêmes délires d'étudiantes professeurs pleines d'enthousiasme !

Trois drôles de jeunes filles liées par une amitié forte, complice, joyeuse et surtout durable malgré les kilomètres qui nous ont reséparées puisque chacune est retournée vivre et enseigner dans son département d'origine !

Hier soir, celle du sud est venue me rejoindre pour co-voiturer vers le nord et embrasser notre amie qui fête ses 40 ans dans 3 jours !

Des kilomètres à papoter et à imaginer la surprise de notre amie chérie.

Avant minuit, les trois drôles de dames ont beaucoup ri quand la porte s'est ouverte et a laissé place à la surprise et aux bords des yeux mouillés.

Elles ont mis les perruques, elles ont chanté,mangé, même pas trop picolé, mais rigolé oh que oui !Elles ont fait ouvrir les paquets, elles ont savouré ces instants tellement précieux.

Avant minuit, samedi, quelle euphorie !

Après minuit, aussi...un peu de folie...

Les trois drôles de dames sont décidées à profiter de la soirée et décident d'aller boire un verre dans un bar branché de la ville d'à côté car la vie, elles veulent la croquer et trinquer à l'amitié !

A peine leur voiture stationnée, à peine quelques rires éclatés à l'idée de jouer les vieilles allumées qui veulent se la jouer jeunes déjantés,à peine une cigarette allumée, minuit avait sonné...et la soirée allait virer....

Un gars bourré a raté son virage, a tapé une voiture et a terminé sa chevauchée en frottant l'avant gauche de ma voiture. ( jante et bas de caisse rayé, froissé, enfin avec une lampe allumée...)

Après minuit, trois drôles de dames se font insulter, se font moquer, se font carrément très mal parler mais elles ne perdent pas leur franc-parler et le constat, elles veulent le faire signer après avoir couru et arrêté le conducteur. (A. heureusement que tu n'avais pas la même tenue qu'à mes 40 ans quand tu étais sur le capot du gars !!!)

Il faudrait beaucoup de lignes pour raconter cet épisode nocturne sur le trottoir d'un bar, entourées de jeunes alcoolisés,avec cette impression de vivre un moment hors du réel, du temps, des codes diurnes...

Elles n'ont pas consommé les coktails rêvés car l'embrouille s'est poursuivie avec le patron du bar, largement impliqué dans l'accrochage de la voiture. ( ne cherchez pas à comprendre, c'est vraiment trop compliqué même si franchement très risible tant la réalité dépassait la fiction)

Elles sont rentrées, elles ont papoté et ont relativisé car après tout, il fallait bien se marrer en oubliant les euros futurs à dépenser pour réparer chez le carossier.( tout n'étant pas perdu, le gars persistant à dire qu'il paierait en cash...en boules comme il dit mais franchement, je n'y crois pas !!!)

Elles se sont dit que la situation n'aurait pas été la même si elles avaient été avec leurs mecs et ont senti cruellement cette satanée inégalité de traitement des femmes.Mais elles se sont aussi consolées en se disant qu'avec les mecs, cela se serait terminé en baston avec appel de la police !!!!

Elles se sont quand même couchées car le matin, notre chère amie C. assurait le marché de Noël pour son école...ah ces instits dévouées...

Quand les deux autres se sont levées, elles ont trouvé quelques rimes pour se réconforter..."Bon réveil les filles...soirée inoubliable le 30 novembre, nuit inoubliable le 1er décembre mais on a fini en robe de chambre...!"(la suite du mot rien que pour nous...)

Car oui, l'essentiel était là...les trois drôles de dames en bonne santé ( la voiture du mec aurait pu nous blesser, notre voiture aurait pu ne plus rouler et cela aurait quand même bien compliqué notre retour ) et heureuses de cette amitié partagée.

A midi, les trois drôles de dames ont kidnappé l'instit sur le marché, se sont offerts un restau bien mérité, une visite guidée de la nouvelle école tant aimée par notre C.

Deux drôles de dames sont reparties le coeur serré comme autrefois quand on se quittait pour repartir dans nos contrées après nos semaines d'étudiantes studieuses mais rieuses !

Parce que ces drôles de dames, je les aime.

Parce que d'autres drôles de dames que j'aime ont occupé mes pensées tout le week-end.

Parce que la vie des drôles de dames est et sera toujours plus forte que tous les dangers qui essaient de cabosser.

Parce qu'avant et après minuit, j'étais avec mes Amies, celles d'ici, de là, de très près, de plus loin

 

 

 

30/11/2013

Incorrigibles romantiques.

Pour parler d'amour, le mur se fissure.

Nous tentons bien et vivons aussi les agacements, les disputes, les passions, les complicités réussies ou déraillées, les énervements, les gentillesses, les paroles douces, les paroles un peu incisives mais, y'a pas, nous sommes d'incorrigibles romantiques.

Ne nous corrigeons pas.

Les surprises comme celles de ce matin sont des cadeaux du coeur sans prix et avec beaucoup de valeur.

Réflexion romantique à penser sans modération, sans anotations, sans corrections.

Pour celles et ceux qui veulent un peu de poésie romantique à écouter, laissez vos oreilles trainer sur le dernier album de Louis Chedid.

Pour celles et ceux qui veulent un peu de romantisme à vivre, ben...laissez-vous surprendre romantiquement par l'être aimé.

Ce n'est pas moi qui viendrai vous corriger !

Même si je m'amuse souvent à penser " j'aime " puis "j'aime pas" le romantisme, définitivement, je le crois, je suis une incorrigible romantique en amour, en amitié,dans la vie en général.

 

29/11/2013

Murée dans mon silence.

Dans le dictionnaire, je lis que " se murer" c'est s'isoler et refuser de parler.

Ce n'est pas dans ce sens que j'ai choisi mon titre.

Je parle avec les personnes qui vivent avec moi, travaillent avec moi, je ne m'isole pas pusique je vis mon quotidien familial, social et professionnel.

Mais mon silence est dans mes murs.

Mon silence est très bruyant dans mes murs car s'entrechoquent beaucoup de pensées très diverses sur des sujets très éloignés les uns des autres.

Mon silence n'est pas apaisé et apaisant et je préfère quand même le partager quand il l'est ou quand au moins je peux en tirer de l'humour et là, mon mur est bouché, comme cela m'arrive parfois, toutes les situations du moment ne m'inspirent aucun humour.

A l'école, je suis au pied de murs nombreux qui ont décidé de s'édifier comme cela à une période où je m'en serais bien passée...des tas de contrariétés qui s'enchainent et qu'il faut dépasser, escalader le mur sans tomber et se faire mal...

A la maison, les murs ont des oreilles et même si nous discutons de tout librement chez nous, je me dois de garder certaines réflexions concernant l'école ou autres...et je dois rester une oreille attentive car mes ados ont besoin de parler ces temps-ci...d'eux...des autres...

Il me faut faire attention à ne pas ériger un mur trop haut autour de moi car même mon cher saint a du mal à faire un trou dans le mur et si même à lui je n'arrive pas à parler...danger...

La seule solution qui s'offre à moi est de faire le mur de mon silence...le laisser sortir comme cela sans permission, sans passer par la porte habituelle des pensées mais voilà, on ne se refait pas, je n'ai jamais fait le mur nul part dans ma vie, raisonnable quand tu nous tiens...

Et alors, je commencerai par raconter les anedoctes de l'école même les contrariantes, les joies, les stress, les peines, les rires, les moments de vie nombreux de ces derniers jours que ce soit en famille, avec les amis, dans les relations sociales, les mails, les projets...

Mais "s'em-murer" est plus facile que se "dé-murer"...

Vraiment, la liberté, même dans ses pensées, c'est la richesse essentielle à la vie rêvée.

Tiens en parlant de rêves, je voulais mettre en photo l'invitation à "ma" chorale de Noël sur le thème du rêve mais je n'y parviens pas, guettez quand même car même em-murée dans mon silence, je n'abandonne pas facilement et j'espère bien poster cette dite invitation très vite !

Vous vous dites que pour une "murée" dans son silence, elle parle et écrit beaucoup....détrompez-vous...quand je vous dis que mon silence cogne c'est que vous ne pouvez pas imaginer le bruit que ça fait et ce que j'aurais à dire...quand le mur se fissurera, le silence redeviendra écouté pour vivre la vie imaginée et pas celle imposée du moment.

Au cas où certains et certaines veulent écouter des enfants chanter guidée par une maitresse chef d'orchestre un peu délurée, rendez-vous mardi 17 décembre à 18h00 à la salle des fêtes du village de mon école. Hier, quand je guidais les 43 élèves en chorale, les mots sortaient bien de ma bouche...mais mes pensées étaient déjà bien emmurées, pas forcément tourmentées mais non partagées.

En espérant que ce jour, je n'ai pas écrit à des murs...