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29/11/2013

Murée dans mon silence.

Dans le dictionnaire, je lis que " se murer" c'est s'isoler et refuser de parler.

Ce n'est pas dans ce sens que j'ai choisi mon titre.

Je parle avec les personnes qui vivent avec moi, travaillent avec moi, je ne m'isole pas pusique je vis mon quotidien familial, social et professionnel.

Mais mon silence est dans mes murs.

Mon silence est très bruyant dans mes murs car s'entrechoquent beaucoup de pensées très diverses sur des sujets très éloignés les uns des autres.

Mon silence n'est pas apaisé et apaisant et je préfère quand même le partager quand il l'est ou quand au moins je peux en tirer de l'humour et là, mon mur est bouché, comme cela m'arrive parfois, toutes les situations du moment ne m'inspirent aucun humour.

A l'école, je suis au pied de murs nombreux qui ont décidé de s'édifier comme cela à une période où je m'en serais bien passée...des tas de contrariétés qui s'enchainent et qu'il faut dépasser, escalader le mur sans tomber et se faire mal...

A la maison, les murs ont des oreilles et même si nous discutons de tout librement chez nous, je me dois de garder certaines réflexions concernant l'école ou autres...et je dois rester une oreille attentive car mes ados ont besoin de parler ces temps-ci...d'eux...des autres...

Il me faut faire attention à ne pas ériger un mur trop haut autour de moi car même mon cher saint a du mal à faire un trou dans le mur et si même à lui je n'arrive pas à parler...danger...

La seule solution qui s'offre à moi est de faire le mur de mon silence...le laisser sortir comme cela sans permission, sans passer par la porte habituelle des pensées mais voilà, on ne se refait pas, je n'ai jamais fait le mur nul part dans ma vie, raisonnable quand tu nous tiens...

Et alors, je commencerai par raconter les anedoctes de l'école même les contrariantes, les joies, les stress, les peines, les rires, les moments de vie nombreux de ces derniers jours que ce soit en famille, avec les amis, dans les relations sociales, les mails, les projets...

Mais "s'em-murer" est plus facile que se "dé-murer"...

Vraiment, la liberté, même dans ses pensées, c'est la richesse essentielle à la vie rêvée.

Tiens en parlant de rêves, je voulais mettre en photo l'invitation à "ma" chorale de Noël sur le thème du rêve mais je n'y parviens pas, guettez quand même car même em-murée dans mon silence, je n'abandonne pas facilement et j'espère bien poster cette dite invitation très vite !

Vous vous dites que pour une "murée" dans son silence, elle parle et écrit beaucoup....détrompez-vous...quand je vous dis que mon silence cogne c'est que vous ne pouvez pas imaginer le bruit que ça fait et ce que j'aurais à dire...quand le mur se fissurera, le silence redeviendra écouté pour vivre la vie imaginée et pas celle imposée du moment.

Au cas où certains et certaines veulent écouter des enfants chanter guidée par une maitresse chef d'orchestre un peu délurée, rendez-vous mardi 17 décembre à 18h00 à la salle des fêtes du village de mon école. Hier, quand je guidais les 43 élèves en chorale, les mots sortaient bien de ma bouche...mais mes pensées étaient déjà bien emmurées, pas forcément tourmentées mais non partagées.

En espérant que ce jour, je n'ai pas écrit à des murs...

 

Commentaires

Les murs qu on a dans la tête, sont plus haut que vos peut-être.... Bon samedi Pascalinette

Écrit par : Sidonie | 30/11/2013

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