03/11/2013
Atterrie.
Petit article pour mettre en mots mon atterrissage que j'ai franchement plutôt bien maîtrisé, quelques secousses tout au plus...
Maintenant que je suis au sol, il me faut aller au bout de la piste et reprendre le rythme de l'enchainement des vols.
L'air de mes vacances fut contrasté, tantôt vivifiant, tantôt reposant, tantôt excitant, tantôt relaxant mais jamais étouffant ou trop euphorisant !
Depuis trois jours que mon mari a repris le chemin du travail, je me sens tantôt clouée au sol comme incapable d'agir sans lui à mes côtés et tantôt, je redouble d'énergie car justement beaucoup de choses reposent à nouveau sur moi toute seule. Le commandant de bord a toujours besoin de son co-pilote...et surtout d'intervertir les rôles de commandant et de co-pilote jusqu'à être en égalité face aux responsabilités des vols courts, moyens ou longs courriers....
Depuis hier, je suis en mode pilotage automatique avec remise en place de tout ce qui concerne une reprise scolaire fois 5....le linge, les courses, les cours et le cartable perso à mettre à jour, le matériel des bricolages d'école à préparer, le coaching aux enfants ( devoirs, internat, papiers à signer, cartes de bus à recommander...), ranger le maximum de trucs dans la maison car la période à venir est longue et fatigante, revoir les impératifs de la semaine sur l'agenda, et au milieu de tout cela, rester zen et sans trop d'anxiété. ( pourvu que l'insomnie me laisse tranquille la nuit à venir...car pas d'étoiles à regarder depuis mon lit...ou alors, dans mon coeur mais je ne suis pas certaine que j'aurai la force d'imager si les angoisses me tiraillent !)
Cette semaine, mon atterrissage a subi quelques secousses quand mes pensées se sont laissées aller à quelques petits stress...quand un papa d'élève m'a téléphoné chez moi pour demander s'il pourrait accompagner la classe découverte ( et bien sûr ce n'est pas forcément lui qu'on aimerait emmener), quand mon directeur m'a appelée ou écrit des mails concernant l'école, quand.....
Turbulence en live....là,je vous fais partager car c'est tellement typique de ce qui rend l'atterrissage moins doux et cahotique.... à 9h35...pendant que je m'accorde mon petit moment d'écriture avant de me lancer dans mes tâches nombreuses de la journée ( même si au calme de ma maison tant aimée ), un téléphone qui sonne...mon directeur...je ne réponds pas...j'écoute le message...il veut mon avis et des réponses à des questions pour le conseil d'école de jeudi soir prochain....j'attache ma ceinture car tout mon corps est pris de picotements, mon ventre se serre, mes pensées se bousculent...je ne veux pas penser à l'école aujourd'hui, je ne veux pas de cette turbulence...il me demande si je peux rappeler...quelle décision prendre...
Atterrie, je l'ai bien choisi mon titre....même si du coup, là, je me sens plus attérée...
Allô, la tour de contrôle, avez-vous un itinéraire bis pour mes prochains vols ? Ou plutôt un itinéraire zen ? Un itinéraire fantasque ? Au passage, quelques nuages roses seront les bienvenus...allô...la tour de contrôle....quoi vous n'avez rien à me proposer...
L'itinéraire à suivre est en MOI...
Je l'imagine zen, fantasque et rose, il ne me reste plus qu'à le vivre.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2013
Retournez à l'article précédent.
Parce que je ne parviens pas à écrire.
Parce que je ne parviens pas à atterrir.
Parce que je suis encore dans mes souvenirs.
Parce que j'assume le quotidien la tête plongée dans la soirée et ses rires.
Parce que je ne parviens pas à étayer les sujets qui m'inspirent.
Parce que je ne veux pas écrire pour écrire...
Si le manque vraiment se faisait ressentir,
Je vous invite vers les anciens articles à relire !
Ou alors faire une pause en attendant mes prochains délires.
Je ne reste jamais longtemps muette à mourir,
Alors je devrais quand même revenir...
Pour le meilleur et le pire...
De mes pensées écrites et partagées ...dans l'avenir,
Vous faire sourire,
Vous faire frémir,
Vous faire ressentir,
Vous faire me contredire,
Vous faire plaisir,
Ca va revenir,
Je vais réagir....
PS de dimanche soir....j'avais écrire cet article jeudi mais il était resté dans les brouillons, je m'en suis rendue compte grâce à ma fidèle lectrice commentatrice sidonie....
J'atterris...j'ai parfois quelques chocs en touchant le sol alors j'alterne entre la prise d'altitude et l'atterrissage....mais promis, je reste très inspirée....ou aspirée, ça dépend !!!!
18:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2013
Atterrir...mais en douceur.
Après le magnifique vol de ce week-end qui m'a offert des paysages beaux et intenses, je dois me résoudre à l'évidence, il me faut atterrir.
Selon le dictionnaire, j'ai le choix entre "me poser sur le sol après un vol" et " me retrouver brusquement quelque part".
Je souhaite véritablement éviter la seconde définition et si possible, atterrir en douceur...
Mon vol m'a propulsée au septième ciel et cela dans son sens premier à savoir que je me suis retrouvée dans un état de bonheur parfait et comme le quotidien n'est quand même pas une succession de moments parfaitement agréables, je veux tenter d'atterrir doucement, gardant en moi les sensation de planeur, de légèreté, de rêve, de survol au-dessus de nuages bien douillets, de nuages teintés de rose bien sûr...
Mon vol m'a permis de passer par toutes les sensations qui m'étaient promises...
D'abord, un peu d'apréhension et d'anxiété mêlées à l'excitation de l'attente du décollage...quand on part en voyage, on a toujours peur d'avoir oublié un préparatif ou qu'un de nos voyageurs accompagnateurs soit malade ou ait un empêchement au dernier moment. A cela, se mélange très souvent de l'impatience, une envie que l'avion décolle, prenne de l'altitude et cela fait oublier les risques possibles de ratage du voyage à venir.
Puis, on monte progressivement dans le ciel, notre ceinture de sécurité tellement lourde d'amitié et d'amour qu'on est persuadé que rien de grave ne peut arriver bien au contraire...cette ceinture fera même oublier les petites ou grandes turbulences du voyage, quelques contrariétés qui peuvent angoisser, émouvoir, déranger mais quand on a de nombreuses mains à tenir, des épaules sur lesquelles se pencher et s'épancher, des bouches avec lesquelles échanger des paroles d'amitié, des bises d'amitié et des baisers d'amour, alors on traverse les turbulences en se disant qu'un vol trop banal et trop lisse n'aurait pas la même saveur. Les turbulences par leur brièveté mais parfois aussi par leur forte intensité ont l'avantage de replacer de suite le voyageur sur l'essentiel à savoir, laisser de côté les turbulences ou les traverser grâce aux ceintures citées plus haut et profiter du vol dès que celui-ci retrouve son goût de rêve rose imaginé et à vivre...
Donc le vol se passe....tantôt en mode planeur romantique avec tous les ingrédients nécessaires, utiles à une belle recette de témoignages d'amitié, d'amour familial, d'amour tout court.
Tantôt, je fais quelques loopings afin que le vol soit drôle, rythmé, dynamique, sans ennui et là aussi, le rôle des voyageurs est important...Il faut préciser que dans mon avion, peu de voyageurs récalcitrants ou demandeurs de calme...on peut donc chanter, danser et faire les fous, on ne sait même plus qui commande l'avion, de toute façon, on s'en fout, on vole, les trous d'air ne font même pas peur et on aime prendre ensemble de l'altitude !!!!
Au final, je n'ai pas senti l'avion atterrir certainement parce que le vol fut joyeux et sentimental jusqu'au bout...que la descente des voyageurs s'est faite progressivement avec toujours des mots doux, des regards, des rires, des discussions, bref tout un tas de caresses mentales ( et un peu physiques pour certaines, certains...)qui accompagnent pendant de longues heures après le possible atterrissage.... pas encore fait pour moi je précise. ( certains voyageurs ayant prolongé un peu le vol jusqu'à hier après-midi avec nous...c'est vraiment ce matin que je me surprends à devoir atterrir.)
Je dois atterrir comme je dois clotûrer cet article sur mon vol...
Mes petites métaphores auront-elles été assez évocatrices de tous les sentiments vécus ces deux jours ? Je n'en suis pas certaine car une retenue de pudeur amicale, familiale et amoureuse m'oblige à ne pas raconter pour de vrai ce magnifique vol.
Mes petits écrits du jour seront-ils assez explicites pour rendre compte de ma joie, de mon bonheur, de mon état de "réceptrice " de tant d'amour, de la vraie plénitude vécue durant ce vol ? Je n'en suis pas certaine car moi-même ne me sens pas capable de retranscrire mes sentiments mais je les vis, là est l'essentiel.
En tout cas, je suis bien décidée à ne pas survoler ma quarantaine, à ne pas laisser trop de turbulences s'agiter autour de moi et en moi, je veux voler à basse, moyenne et haute altitude selon les moments de la vie, selon les contraintes de la vie. Je ne veux pas être la seule commandante de bord, mes co-pilotes nombreux sont les bienvenus pour tous les vols à venir, mes ceintures de sécurité seront bien attachées quand j'en aurai besoin et je sais même que certains voyageurs seraient d'excellents gilets de sauvetage en cas d'urgence extrême...
Durant mon vol, un mot fut très souvent prononcé par toutes et tous, à l'oral, à l'écrit, dans les embrassades, dans les discussions, dans les délires...
Tout un article serait nécessaire pour étayer ce mot mais le blog ne permet pas de personnaliser sans trop dévoiler mon intimité et celle des autres, alors je dirai ce mot, j'écrirai ce mot, j'enverrai ce mot, je partagerai ce mot avec chacun de mes voyageurs quand je les verrai sur d'autres vols pour d'autres paysages...
Cependant, rien ne m'empêche d'atterrir en douceur en ouvrant les hublots et en lâchant tous les ballons de mon coeur remplis à bloc d'air régénéré contenant à foison un magnifique mot tout rose, au sens propre et figuré...tout empli de gratitude, d'amitié et d'amour.
MERCI.
08:37 | Lien permanent | Commentaires (3)