En dansant.

La journée à venir va être dansée.

J'aimerais trouver un mot qui correspond à celui d'enchanté quand on chante !

Et oui, pour le chant, même si ce n'est pas du tout le même sens et la même racine, on peut se sentir enchanté !!!

Le chant m'enchante , c'est l'enchantement assuré, un vrai plaisir que de chanter !

Et la danse, elle m'endanse ?????

En dansant, j'exprime des sentiments très personnels que mon corps me permet de vivre.

En dansant, j'ose bouger ce corps un peu lourd ces temps-ci.

En dansant, j'ose la sexy attitude si elle est nécessaire ! ( sur mes deux chorés, pour l'une, nous sommes habillés sexy,sur une musique des coco girls car la profs a fait un medley années 80 pour tous les cours !)

En dansant, toutes les tensions disparaissent, toutes les inquiétudes s'envolent.

En dansant, une complicité s'installe avec les copines de scène qui ne sont pas des amies mais des femmes sympas avec qui ce partage est fort agréable.

En dansant sur scène, la confiance en soi est remise à l'épreuve mais l'estime de soi revient quand on y est arrivé même avec des erreurs sur la chorégraphie.

Comme par enchantement, la danse me procure beaucoup de bien être.

Alors je vais danser.

Il y aura beaucoup de spectateurs, très peu venus pour moi et mes filles mais on danse pour tout le public.

J'aimerais aussi danser devant plus de gens que j'aime car on a si peu d'occasions d'exprimer véritablement qui on est au fond de soi à ceux qui nous entourent.

La danse me permet d'être moi et d'aimer ce moi.

Je vais m'endanser et peut-être devenir une endanseuse...il y a bien des enchanteurs et enchanteresses....

De mal en mieux.

Ce titre me vient à l'esprit pour qualifier ma journée d'hier dont je vous épargnerai les détails !

De mal en mieux.

La journée commence mal, se poursuit très moyennement et termine magnifiquement.

Il aura fallu douze vraies heures pour passer des contrariétés et des événements pas sympas aux joies et au plaisir de vivre ! ( bien sûr tout cela reste relatif par rapport aux personnes qui vivent de vraies moments difficiles mais je vais tenter de me remettre à écrire sans culpabiliser , avec légèreté et dérision sur notre quotidien, j'espère qu'à force de me lire, vous savez que tout ce je peux écrire comme réflexions sont respectueuses de cela )

Comme quoi l'impression et le vécu de la journée ne peuvent avoir raison de la soirée !

Bien sûr, il faut savoir lâcher prise et laisser de côté ce qui a pu contrarié, blessé, fatigué et savoir profiter du bon moment qui se présente.

Quand je suis arrivée à 20heures dans les coulisses de mon spectacle de danse, mes copines de scène m'ont trouvé une vraie sale tête mais avec le maquillage, les rires, les accolades, l'adrénaline de monter sur scène, la tête redevient belle ! ( et le moral remonte d'un coup d'un seul !)

Je n'écrirai pas ce we car très occupée ce samedi par la vie de famille et les courses et la maison pour lesquelles j'ai pris vraiment un retard très net mais cela va se faire !

Dimanche journée complète au grand théâtre pour répétition et représentation. Je savoure ces instants passés dans les loges avec mes filles...( même si chacune dans son coin), sur scène, avec les personnes que j'aime qui viennent nous voir...

Mais comme cela va beaucoup mieux ce matin, même s'il pleut ( ahah...) et que j'ai des mégas lessives à faire sécher...et bien je garde au chaud ce mieux !

Quand je reviens écrire, je vous livre aussi le mieux concernant l'école...si, si, c'est possible ahahah !!!!!

La semaine de trop.

Que le professeur des écoles qui n'a jamais eu envie de passer un élève par la fenêtre le 30 juin me jette la première pierre !

Depuis le nuit des temps de ma carrière d'enseignante, je suis persuadée que le professeur des écoles aurait vraiment intérêt à démarrer son année le 25 août et à la terminer le 30 juin.

Car, comme tous les ans, elle arrive, elle est là, c'est la semaine de trop.

Depuis les vacances de printemps, les 6 premières semaines ont passé à vive allure, concentrés, élèves et profs sur la suite des apprentissages , avec de beaux projets en ligne de mire.

Les deux semaines suivantes ont été très, très longues, comme un temps devenu infiniment plus long à passer et pourtant, nous avons continué de travailler.

Hier et aujourd'hui, en classe, cela m'a juste paru être une éternité avec un temps arrêté, des enfants agités, une maitresse fatiguée et plus capable de fédérer comme elle le voudrait.

Mais si cela se terminait demain soir, mais non encore une semaine.

Une semaine c'est 25 heures trente en permanence avec les élèves ( 24h + 1h30 d'accueil ( 10 mn le matin, 10 mn l'ap-midi) non comptée dans nos horaires mais qui sont bien un vrai temps de présence et de travail,) ce sont encore des corrections car de toute façon, y'a pas photo au moins jusqu'à mardi, il faut bosser ( moins mais quand même un peu) et corriger car je ne supporte pas de rendre des cahiers non corrigés ( et même les trucs sympas comme les rallyes lecture que les enfants adorent et bien ça prend du temps à corriger),et d'autres choses propres au prof des écoles : recevoir ses commandes, ranger sa classe, trier, désafficher, nettoyer et anticiper pour l'année d'après.

Je sais que les enseignants du secondaire, dans leur majorité je crois, ne souhaitent pas une rentrée avancée en août.

Je sais bien que la plupart d'entre eux travaillent jusqu'au 5 juillet avec les surveillances d'examens et surtout les corrections et les participations aux jurys d'examens.

Mais ils ne savent pas à quel point tenir une classe, même de petits, début juillet, c'est juste infernal alors que fin août, ils sont tout frais et dispos.

Ce matin, j'aurais aimé aller surveiller le brevet plutôt que d'être dans ma classe, c'est un raccourci sans dénigrement mais c'est honnête.

Alors oui les situations des uns et des autres ne sont pas comparables mais encore une fois, qu'on me jette la première pierre...

Je rêve d'une semaine de travail sans élèves, elle aura lieu juste après la semaine de trop car surtout ne pas s'arrêter sur ma lancée, cette année, l'objectif est de bosser jusqu'au 25 juillet un peu chauqe jour et faire un vrai arrêt de 4 semaines.( des changements pour ma classe et des refontes en perspective, je vous livre cela très vite !)

Je veux même bien corriger toute la journée à partir du moment où je n'ai plus un groupe à porter, à discipliner, à intéresser.

Je persiste et signe, la semaine prochaine est la semaine de trop devant nos élèves.

Hélas, le rythme des vacances d'été n'est pas prêt de changer, le prof, dans sa globalité, est contre toute évolution, je suis bien désolée de m'en rendre compte chaque jour davantage.

La semaine de trop ne doit pas faire oublier tous les bons moments de la période passée et même de l'année.

Tant que ce n'est pas l'année de trop, je devrais pouvoir assumer.