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29/07/2014

Le beurre, l'argent du beurre et le sourire du crémier.

Et oui, il y a des jours où je veux tout !

Le beurre, celui de la première tartine du matin, celui qui apporte l'essentiel et l'entrain.

Le beurre, sur la tartine, c'est déjà du surplus mais pour moi, cela symbolise l'essentiel dans sa simplicité, le beurre qui apporte le bon goût à la vie. Le beurre, c'est ce qui fait que je mange à ma faim, bois à ma soif, me vétis selon les besoins de la saison. Le beurre c'est aussi le confort de ma maison ( j'ai du chauffage, de l'eau, de l'électricité), le confort de mon corps ( je peux me laver, dormir confortablement etc), le confort de mon intellect ( je peux me cultiver avec des livres, des médias, des recherches), le confort de mon coeur.( j'aime et suis aimée, j'entoure et suis entourée)

Le beurre c'est pouvoir m'acheter quelques extras de temps à autre, pouvoir inviter amis et famille de temps en temps, mais surtout pouvoir subvenir le plus possible aux besoins essentiels de mes enfants et parfois, de faire des extras pour eux, tels que leurs loisirs. ( activités musicales, sportives, stage de danse, de musique, colos, camps scouts...pas tout en même temps et avec de l'aide extérieure mais ce beurre là reste une priorité)

L'argent du beurre, ben c'est ce qui dépasserait de la tartine pour pouvoir en faire d'autres pas forcément essentielles mais qu'on mangerait comme cela, pour le plaisir de vivre et pour la gourmandise !

L'argent du beurre, ce serait  pouvoir partir à 6 à l'étranger sans se demander si oui ou non, on prend tout l'argent mis de côté, ce serait ne pas se soucier des futurs permis de conduire à financer des enfants, ce serait pouvoir acheter une nouvelle voiture sans crédit quand celle qui vient de passer de justesse le contrôle technique ne le passera plus ou nous lâchera avant..., ce serait ne pas trop surveiller les comptes, ce serait faire quelques folies financières sans réfléchir et sans regret, ce serait moins parler d'argent du beurre à la maison, celui dont on n'a pas vraiment besoin mais dont on a quand même envie !!!!

Le sourire du crémier, ben oui, moi je veux tout, je le répète !!!

Et mon crémier à moi, il a tendance à se faire du souci pour le beurre tout court alors si je lui parle de l'argent du beurre, il peut vite perdre son sourire que j'aime tant et qui m'est vital.

Mon crémier est bien plus raisonnable que moi,( dans les projets car au quotidien, je suis loin d'être une dépensière sauf pour le beurre, l'essentiel ) il fait en sorte que le beurre reste frais et en quantité suffisante pour pallier aux manques furtifs du pur beurre et pour peut-être envisager de l'argent du beurre...et donc la réalisation de projets un peu fous, un peu superficiels mais au final quand même essentiels à notre vie.

Le beurre, c'est sûr, je l'ai et j'espère le garder.

L'argent du beurre, je ne l'ai pas autant que je le voudrais parfois, comme tout à chacun bien sûr, sauf que ben oui, parfois, je dis bien parfois, ça me dirait bien des tartines superflues...

Le sourire du crémier, je ne peux simplement pas m'en passer. Le crémier, je l'ai chaque jour, le sourire très souvent, la moue parfois.

Le matin, quand je tartine avec du bon beurre mon pain, je ne pense pas à tout cela, je savoure cet instant, seule ou accompagnée du silence ou des discussions d'avec le crémier.

Et quand, en plus, le crémier sourit, et bien l'argent du beurre, je l'ai bel et bien trouvé...

25/07/2014

Trois.

Dans trois heures mon trio, ma triplette, mes triplés !

Après trois semaines d'absence, seront-ils triangle, tricornes, trilingues, tricolores ?

Ils ne reviennent pas en trimaran mais en train.

Nous ferons triomphe à notre tribu même si nous devrons patienter pour le récit de leurs tribulations de camp car la nuit fut parait-il blanche et la reconnexion familiale se révèle toujours tributaire du repos nécessaire physique et mental.

Pendant que je trifouillerai dans leurs affaires sales, je ne tricherai pas pour en savoir plus qu'ils ne voudront en raconter.

Les retrouvailles, ce n'est pas le tribunal mais le trois + trois de la famille triomphale !!!

22/07/2014

Bénévole.

Ces 15 derniers jours ont été très pris mentalement par mon action bénévole scoute puisque l'un des camps d'été, dans sa préparation et sa mise en place, a connu rebondissements sur rebondissements et il a fallu gérer vraiment beaucoup de choses.

Cela m'a contrariée, cela m'a pris du temps au sens propre et cela m'a préoccupée.

Aujourd'hui, je pars sur ce camp et je vais même y passer la soirée. Je suis contente d'aller à la rencontre des jeunes, des animateurs et de vivre un moment agréable avec tous. En même temps, je vais en profiter pour faire un point avec le directeur de camp et aider au dénouement de certaines situations ou tensions.

Je ne parle pas souvent de cela avec mes amis proches.

Je ne veux pas entendre que je m'embête bien avec cela.

Je ne parviens pas à partager ce que je vis à travers le bénévolat que ce soit ces temps-ci par le scoutisme ou avant dans d'autres engagements.

Cette semaine passée, j'en ai parlé assez longuement deux fois.

D'abord au cours d'un diner chez des amis, eux-mêmes ayant eu une vie très impliquée dans le bénévolat, ( ils sont à la retraite ) puis avec un couple d'amis dont la femme de ce couple est la secrétaire du groupe scoute. Elle est venue nous aider, moi et mon mari, à nettoyer et ranger le local scout des jeunes, qui comme beaucoup de locaux d'association peut vite être laissé à la dérive et mérite son grand nettoyage ponctuel !

Alors que j'évoquais cette difficulté à faire partager mon engagement, ce pourquoi je le fais, ce que cela m'apporte, ce que j'essaie d'y apporter et d'y vivre, l'un de ses amis m'a expliqué ce "don contre don" qu'était le bénévolat quelque soit le domaine dans lequel il s'exerce.

J'aime cette petite formule de discussion autour d'une table, le don contre don.

Surtout que ce que l'on donne ne se voit pas toujours, le don de temps ou de certaines compétences se ressent mais le don en relations humaines, nous ne le percevons pas forcément car celui qui reçoit peut aussi choisir ce qu'il reçoit de nous.

Quant au don reçu, alors là, cela reste très personnel. Souvent invisible pour soi au départ et pour ceux qui nous entourent, j'assure qu'il est bien présent dans mon coeur.

Don contre don, ce n'est pas de l'égoïsme mais du partage.

Bénévole je le suis et je le reste pour donner et recevoir, recevoir et donner.

Bénévole vient du mot latin bienveillant, un mot que j'adore.

Et en plus, le bénévolat se pratique par vrai choix, action gratuite faite de son plein gré et cette notion aussi me parle particulièrement.

Je pense à celles et ceux qui ont fait du bénévolat à mon égard, merci pour votre bienveillance, merci pour votre don auqel j'ai peut-être répondu par un don que je n'ai même pas vu ou ressenti mais qui je l'espère, fut visisble par vous qui m'avez aidée dans bien des moments de ma vie.