Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/08/2014

Un samedi soir sur la terre.

A la base, c'est le titre d'une chanson de Cabrel, chanson magnifique comme tant d'autres de ce chanteur.

Samedi soir 23 heures chez moi...

Douze ados dont les trois miens qui font une soirée dans le sous-sol...musique, danse, rigolade, buffet...

Un mari qui dort ( déjà !), rentré épuisé de ses deux jours de tournage.

Une louloute au lit après calins et rires avec maman devant The Voice Kid.

Samedi soir, 23 heures...

Je suis descendue 3 minutes dans le sous sol prévenir les ados que je leur faisais confiance pour éteindre la zic à minuit et ne pas se coucher à 4h du mat ! ( nuit dans une grande tente plantée dans le jardin )

J'ai fait un gros bisou à ma louloute avant de la coucher.

J'ai poussé doucement la porte de notre chambre pour ne pas éveiller l'endormi.

Samedi soir sur la terre, sur ma terre familiale, je pense et je pense.

Samedi soir sur la terre, dans ma maison, une partie endormie et une partie en folie, je me dis et me redis qu'il y a 18 ans aujourd'hui, j'ai vraiment bien fait de dire OUI.

Merci pour les roses rouges, c'est cliché, c'est banal, c'est romantique mais cela reste unique.

Un samedi soir sur la terre sous le même toit, chacun a son bonheur du moment : l'action, l'insouciance et la danse pour les grands ados, le repos dans un lit douillet pour le plus grand et la plus petite...

et ...une vraie sérennité pour celle qui savoure tout autant les bruits et les cris provenant du sous-sol ( c'est chouette de les voir jeunes et heureux) que le silence et la respiration apaisée des endormis. ( c'est chouette de les voir si calmes et heureux aussi !)

Un samedi soir où ce magnifique présent, pourtant si simple, fait écho aux magnifique passé et je l'espère au magnifique futur.

Un samedi soir sur ma terre, dans mon silence.

On croirait que je ne suis pas sortie ce soir ( pas de soirée festive, de restau, de famille, d'amis) mais au final, j'aurai voyagé quand même en ce samedi soir chez moi, en moi.

Un samedi soir de poésie, celle du quotidien que j'aime.

PS : ce n'est pas le tout mais je n'ai pas du tout sommeil...je ne peux pas m'incruster dans la fiesta des jeunes, je ne veux pas réveiller mon mari, bon, ben, après ce voyage intérieur dans mes pensées, je serais bien allée boire un pot, moi !

Samedi soir chez toi Pascalinette.

29/08/2014

Clin d'oeil de rentrée.

Juste un clin d'oeil depuis ma classe.

Elle est belle ma classe.

Mes étiquettes, mes affichages, mes boites, mon matériel, tout est beau !

Je suis toujours à 16 CP, je sursaute à chaque coup de téléphone au cas où nouvelle inscription en ce1-ce2 qui m'obligerait à prendre des Ce1....

Depuis le début de cette semaine, beaucoup de choses se mettent en place, beaucoup de discussions avec les collègues sur les nouveaux projets et comme d'hab, cela ne manque pas avec en ligne de mire:

  • en plus de la méga chorale de Noël commune à la maternelle et l'élémentaire ( cette année thème des sentiments, je vous en parle plus tard...), on se lance dans un vrai marché de Noël avec confections artisanales par les élèves et tout ça je vous assure que cela se prépare en amont !!!
  • Projet d'une classe de mer au mois de mai en lien avec le thème choisi pour l'année à savoir l'eau....et là aussi, beaucoup beaucoup de choses....déjà une réunion le 23 septembre ( en plus de la réunion de rentrée) pour une présentation élaborée du projet aux parents.
  • Et plein d'autres projets tantôt communs avec la maternelle, tantôt communs avec les collègues de l'élémentaire, tantôt pour moi toute seule et mes élèves.

Bref, c'est la rentrée, la vraie.

Quoique pour rentrer, il faut être sorti...

Ah si quand j'hibernais, j'étais en totale sortie de route école !!!!

Fin du clin d'oeil, je dois bosser et ce midi on mange au restau du village entre collègues, on va certainement déborder vu que les élèves ne sont pas encore là à 13h30 alors pas le temps de sortir trop sur l'ordinateur et le blog, il faut rentrer Pascalinette, c'est la rentrée !

26/08/2014

L'attentat.

Hier, j'étais de bonne humeur, j'ai souhaité  bon courage à mon mari qui repartait au travail et bonne journée à mes grands qui glandaient à la maison, j'ai déposé ma petite à sa journée d'activité sportive et je suis partie à l'école.

J'ai allumé la radio et là, j'entends qu'il va y avoir un flash spécial et ma première pensée fut "oh non pas encore un attentat".

De prime abord, cela se révéla moins grave que ma pensée, le gouvernement a démissioné.

Et pourtant.

Je garde ce sentiment d'attentat car l'espoir et la confiance sont définitivement attentés pour un bon nombre de personnes.

La confiance en la politique est attentée.

Le croyance en la nécessité d'une vie politique et démocratique est attentée.

La méfiance et pire la défiance sont nées une nouvelle fois.

Un attentat c'est toujours dramatique, violent, et faisant des victimes innocentes.

Nous sommes les victimes innocentes de notre sytème politique.

Et pourtant, la politique reste essentielle à la vie d'une société libre.

Mais l'attentat ne provoque jamais la réflexion et la remise en cause mais la violence, la haine, l'intolérance.

Il me reste trente mois pour contrer le prochain attentat, trente mois pour me dire que quelque soit le candidat d'en face, il faudra voter pour lui.

Hier, j'ai pressenti l'attentat front national puissance mille.