Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2014

Randonnées en hibernation.

En hibernation, j'ai beaucoup randonné.

Il a beaucoup plu mais un jour sur deux, il n'a presque pas plu alors nous avons randonné.

Nous logions aux Carroz d'Arraches en Savoie et de notre baie vitrée, depuis le second étage, nous avions une vue sur la montagne tantôt très embrumée et très pluvieuse et tantôt assez dégagée.

Nous ne l'avons vue que complètement bleue le jour de notre départ, au matin de notre  réinstallation sur la moto, au moins nous avons voyagé au sec à l'aller comme au retour.

Mais ces randonnées ont permis quand même de découvrir le ciel bleu imaginaire de la beauté de la nature, de la beauté du silence offert par la marche, de la beauté de l'effort et de la satisfaction après le découragement. ( quand je randonne ma nature profonde revient très vite, je n'ai finalement pas tant confiance en moi que je le laisse paraitre, j'ai toujours l'impression que je ne vais pas y arriver, j'ai des caps d'efforts qui me semblent insurmontables puis enfin, je suis fière de moi et je me dis que c'était possible)

  • Randonnée au Lac de Flaine. Premier jour, 950 mètres de dénivellé, 12 km, 7 heures de marche, beaucoup en sous bois, arrivée au lac après de vrais efforts et des envies d'abandonner, pas trop le temps de flaner au lac car c'est assez encaissé et qu'il faut prévoir le retour. C'était la première randonnée des vacances et donc le re-contact avec la nature mais cela m'a cassée, elle était trop difficile pour un démarrage. Le lendemain, il a plu à seau toute la journée, avec mes courbatures, j'y ai vu un cadeau du ciel. Randonnée dans l'appart !
  • Randonnée au chalet de l'Airon avec montée dans les Alpages. 500 mètres de dénivellé, 4 heures de marche, un arrêt casse croûte au sommet, une vue magnifique sur le mont Blanc et d'autres monts mais un vent qui décoiffe, impossible de lire et nécessité d'enfiler polaires et pantalons. Randonnée magnifique même si j'ai eu du mal sur la fin de la montée, heureusement que j'étais bien encouragée mais l'amour n'enlève pas la douleur aux jambes ou ce sentiment de ne pas y arriver.
  • Randonnée à Sixt fer à cheval pour le cirque du fer à cheval. Site très touristique, au bout d'une heure de marche sur une autoroute à toursites, possibilité de faire une boucle par un chemin dit pour "randonneurs expérimentés sans peur du vertige". Bien sûr, j'hésite, je crains de ne pas être à la hauteur. Mon mari ne supporte pas l'autoroute et me convaint que "ça va le faire". Il a eu raison car même si j'en ai bavé pour cette montée, l'arrivée sur le petit chalet avec juste quelques randonneurs puis la boucle dans le cirque au coeur des cascades, même avec un temps très gris, c'était majestueux. Au sommet, là encore, froid, casse croûte et les doigts qui gèlent alors on ne s'attarde pas mais on continue car il reste plus de deux heures de marche.
  • Randonnée au col de la colombière pour se rendre au lac de ...( je n'ai plus le nom en tête !!!) 500 mètres encore de dénivellé ( je sais ce n'est pas beaucoup mais vraiment c'était déjà bien pour moi) C'était superbe et magique malgré encore un ciel bien gris, beaucoup de vent au sommet et les doigts qui gèlent. ( en fait des gants auraient utiles cette année) Une montée assez difficile, puis un peu de plat jusqu'au lac et bien sûr ce serait si simple...arrivés au lac, on vise un petit sommet un peu plus loin....ce fut vraiment dur pour moi surtout qu'il y avait beaucoup de boue et que ça glissait vraiment. ( je ne vous raconte pas la descente d'ailleurs !!!) La vue au sommet s'est dégagée quelques minutes, le temps de contempler et de s'amuser à un petit selfie souvenir !!!! Au lac, de grands troupeaux de moutons, boucs, chèvres, c'était superbe. ( nous en avions déjà vus sur les autres randos mais là ils étaient vraiment en nombre !) Au loin, un bouquetin....C'était la dernière rando, on s'est posé sur la terrasse du col à l'arrivée ( qui était donc le départ à pied) et même si nous avions vraiment froid, on a pris une boisson pour profiter de ce beau moment ou pour le faire durer.

Nous avons fait deux de ces randonnées au départ des Carroz puis deux où il a fallu prendre la moto pour se rendre sur le départ. Là, c'est toujours un peu épique, on passe de l'équipement moto à l'équipement rando, en slip sur le bord de route, ( passage pa,talon au short !), ranger et attacher les casques, s'assurer des anti-vols, refaire les sacs à dos de rando et tout en sens inverse au retour après la fatigue de la marche mais j'adore, je me sens jeune et libre quand on fait cela !!!!

Un jour de pluie, vers 15heures, on s'est octroyé une sortie moto jusqu'au Carmel à 30 minutes de route dans un coin magnifique ( supposé magnifique avec le ciel bleu !), on s'est un peu mouillé mais la visite du carmel ( enfin ce qui est ouvert au public) en valait la peine ainsi que le diaporama de présentation. Un lieu apaisant et ressourçant, j'ai adoré...bon, moins adoré le retour sous la pluie...retour à l'appart appréciable.

Puis, le jour de la rando à Sixt, nous avons continué en moto jusqu'à la cascade du Rouget, superbe aussi mais pareil, le froid et la fatigue ont eu raison de nous et nous n'avons pas trainé, le temps d'un selfie devant la cascade et hop, moto et au chaud dans l'appart !

J'ai bien randonné.

J'ai transpiré, j'ai pesté, je me suis découragée mais je n'ai pas abandonné.

J'ai pensé, savouré le silence, admiré les paysages et les animaux, j'ai communié avec la nature, avec moi-même et mon bien aimé.

En pensée, grâce à ces randonnées, j'ai communié avec beaucoup de gens qui me sont chers, mes enfants , ma famille et mes vrais amis même s'ils ne l'ont pas su. Mes sms en pensées ont été envoyés en pensées via une nature vraiment apaisante.

23/08/2014

Lectures en hibernation.

En hibernation, j'ai lu.

Il a beaucoup plu, j'ai beaucoup lu.

Mais cette semaine fut magnifique. La pluie, on s'en fiche.

Je décide d'écrire mes ressentis de lecture, bon, je préviens, comme en musique, je suis plutôt du genre public populaire.

Alors, j'ai lu 6 livres durant la semaine hibernée.

  • Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos, un petit poche acheté il y a des mois. En fait, j'aime bien lire les premiers écrits d'un auteur que j'aime bien et je rappelle que j'ai une dédicace du dit auteur sur son dernier livre. ( cela m'est en fait égal mais c'est rigolo cette anedocte et cela me rappelle un bon moment avec mon fils quand nous sommes allés au salon littéraire du château du clos V.) Bon, c'était sympa ce livre et même si le personnage principal termine en devenant papa de triplés ( clin d'oeil à Pascalinette ????) et bien je me sens bien éloigné du potentiel érotique de la dite femme ahahah.
  • Les coeurs autonomes de David Foenkinos, inspiré d'un fait divers français sur un braquage qui a mal tourné, perpétré par deux jeunes gens. Je l'ai lu d'une traite, j'ai vraiment bien aimé.
  • Le confident d'Hélène Grémillon, premier livre de cette auteure et cela tombe bien, j'aime lire les premiers romans. Je n'avais pas choisi ce livre puisqu'il m' a été offert en cadeau de fin d'année par un de mes élèves ( enfin par ses parents). J'ai adoré ce livre et en plus, mon mari l'ayant lu avant moi, j'ai aimé en discuter avec lui, essayé de lui tirer des indices pour comprendre la suite !!!!
  • Mémé de Philippe Torreton. Magnifique. Ce livre m'avait été conseillé par un ami de mes parents suite à l'écoute du poème écrit et lu par moi aux obsèques de ma grand-mère, ma mémé. J'ai refermé le livre avec de vraies larmes coulantes sur mes joues, l'envie de parler à ma mémé, le besoin de m'évader dans mes pensées et mes souvenirs. J'aime les récits de vie, celui-là m'a passionnée.
  • Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle. J'ai beaucoup aimé ce conte métaphorique décriant les travers de notre société de consommation. Cet auteur est sans doute un peu consensuel, j'avais déjà lu des romans de lui mais je l'admets, j'ai vraiment beaucoup aimé ce dernier ouvrage. Comprendre comment on arrive à être à ce point conditionné mais avec beaucoup de poésie, vraiment, j'ai adhéré !
  • Spirales de Tatiana de Rosnay. Cette auteure, célèbre pour " Elle s'appelait Sarah " a en fait écrit une multitude de petits romans et j'aime bien aller à la découverte de ses petits écrits, je les achète en poche, ce n'est pas ruineux et cela fait passer un bon moment. Ce titre décrit bien la spirale dans laquelle est plongée l'héroïne. C'est une fin ouverte, j'aime moins mais libre à l'imagination de chacun !!!!

Je n'avais pas emmené Du bonheur, un voyage philosophique de Philippe Lenoir, j'étais presqu'à la fin et je préfère garder quelques pages pour mes petits moments de réflexion personnelle.

Là, dans mon hibernation, je voulais des romans, je voulais partir dans les histoires des autres, me laisser envahir par ces vies.

Depuis mon retour, je me suis plongée dans la dernière trilogie romanesque de Katherine Pancol. Après les crocodiles, les écureuils, les tortues ( première trilogie !), me voilà donc dans Muchachas. Je sais, c'est carrément populaire mais j'assume. J'avais acheté les trois tomes comme cela en faisant mes courses quotidiennes mais je n'avais jamais réussi à me plonger dedans.

Mon année passée fut quasi sans lectures, impossible de rentrer dans l'histoire des autres.

Et donc, je viens de terminer le tome 1, je me plonge dans le tome 2 et je m'imagine bien avaler le tome 3 avant la rentrée scolaire et avant le retour du désert de lectures autres que pédagogiques.

J'aime vraiment lire.

Cet article ne présente guère d'intérêt si ce n'est vous encourager à lire et à vivre.

Lire d'autres vies pour mieux vivre sa vie.

Lire et s'imprégner du silence des autres pour mieux écouter son silence.

PS : après vérif, Pancol, c'est cette orthographe mais on s'en fiche du moment qu'on lit !!!

22/08/2014

La flemme.

J'ai la flemme d'écrire.

J'ai plein d'idées mais j'ai la flemme.

La flemme ça s'aprivoise car étant plutôt du genre à occuper le temps par tout un tas d'activités ( dont certaines difficilement évitables ), j'apprends à faire les choses mais avec la flemme de le faire et donc je reste dans ce sentiment de ralenti créé depuis trois semaines déjà.

J'ai la flemme d'ouvrir mon livre mais au final, je le fais et je me prends au jeu de lire.

J'ai la flemme de faire à manger, étendre le linge et je traine pour m'y mettre mais cela reste possible, le temps s'allonge.

J'ai la flemme de discuter, j'ai la flemme de répondre aux mails, aux sms.( sauf celui qui m'annonce une vraie bonne nouvelle)

Aujourd'hui, j'ai eu la flemme de téléphoner à mes parents qui me demandaient de le faire pour échanger sur une organisation pratique à prévoir, je les appellerai demain.

J'avais la flemme de me bouger mais finalement, j'ai profité de ma dernière journée avec ma petite louloute pour l'emmener faire quelques achats de rentrée ( baskets, joggings et chaussons de danse) et aller au cinéma avec elle. La flemme pour un moment privilégié mais je n'ai pas regretté d'avoir un peu désactivé ma flemme !

Demain, retour de la vie à 6 et j'avais la grande flemme ce matin de remplir le frigo mais j'ai quand même préparé un dessert pour le retour de mes grands.

L'activité avec la flemme, c'est plutôt cool car au final, les choses se font mais avec flemme, sans speed, sans horaires, sans impératifs.

J'avais la flemme d'écrire et , j'ai quand même écrit.

Je me dis donc que tout ce que j'ai la flemme de faire pour les jours à venir, et bien ça va se faire tranquille, s'y mettre avec flemme c'est s'y mettre quand même et peut-être même en mieux.

La flemme qui dépasse l'énergie, après l'hibernation, je reste vraiment au ralenti.

Vivement pas l'accélération.