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21/08/2014

Jusqu'à dimanche soir.

Je me conditionne pour être en vacances jusqu'à dimanche soir même si depuis mon retour, j'ai déjà dû reprendre un peu pour honorer un rendez-vous avec notre maman marché de Noël et mes collègues.

Mais ma semaine d'hibernation fut tellement chouette que je veux absolument essayer de faire comme si j'avais 15 jours de suite en vraies vacances mentales.

Après, je raconterai un peu ma semaine passée, comme cela, j'aurai encore l'impression d'être en vacances même quand j'aurai repris pour de vrai.

Si certains s'intriguent du dimanche soir prochain alors que la rentrée des élèves n'est que le mardi 2 septembre, je vous l'assure, la reprise , la vraie, démarre bien ce lundi.

Mais justement ce n'est pas tout de suite.

Je passais au cas où certain(e)s d'entre vous s'inquiètent...

Je retourne hiberner et donc vivre à un rythme ralenti bien appréciable.

Les vacances, c'est bien même quand il pleut et que les températures sont fraiches.

08/08/2014

Ma chère Pascalinette.

Je t'écris ces quelques mots pour te souhaiter une vraie belle semaine de vacances à la montagne.

La météo s'annonce fraiche et quelquefois pluvieuse, ce n'est pas grave, emmène tes polaires et mets toi sous la couette si le temps ne permet pas toujours les randonnées à pied et en moto. En plus, tu es bien accompagnée alors toutes les situations devraient être bien agréables.

Profite de ce lâcher prise total pour te reposer physiquement et mentalement, pour lire, rêver, contempler la nature, profiter de l'être aimé dans les discusions, les silences, les calins.

Essaie de ne pas penser aux sujets du quotidien, tout arrivera bien en temps et en heure. De même, ne vois pas trop plus loin ta vie, là aussi, tout arrivera en temps et en heure avec ce que tu as choisi et guidé et avec ce qui te choisit et te guide.

Tente de ne pas te faire de souci pour tes enfants qui sont en colo, tu sais très bien que le "pas de nouvelles " veut toujours dire "bonnes nouvelles", alors reste confiante.

Bon, je vois que je te donne bien des conseils alors que sans doute, il te suffit de suivre ton instinct, celui qui fait que tu mènes ta vie comme tu l'entends.

Au fait, je profite de ces mots pour te dire que ta nouvelle coupe te va très bien, tu avais peur que cela fasse resortir tes joues et bien pas du tout ! Tu es très jolie ainsi, j'ai hâte de voir si tu vas tenir à te lisser les cheveux régulièrement pour que la coupe soit parfaite chaque jour ! Je connais bien ta fainéantise pour te coiffer, c'est sans doute une des raisons pour lesquelles tu hésitais la coupe courte !!!

Je sais que tu aimerais perdre du poids mais Pascalinette, tu sais bien que c'est la tête qui doit aller bien avant tout le reste !

Alors fais le plein de pensées positives, je suis certaine qu'à ton retour, je te retrouverai très enjouée et prête à retrouver ta vie que tu aimes tant.

Je t'embrasse bien affectueusement.

P., ton amie intérieure qui t'aime.

07/08/2014

L'intériorité.

Le titre de ce blog est quasi l'éloge de l'intériorité.

Mes plus lointains souvenirs me conduisent à affirmer que  cette quête d'intériorité est en moi depuis très très longtemps et que mon bien être dépend beaucoup de cette possibilité de faire divaguer mes pensées intérieures, les plus profondes et les plus intimes.

En ce moment, je lis l'essai de Frédéric Lenoir "Du bonheur, un voyage philosophique". J'avais entendu une interview de ce philosophe et cela m'a incité à acheter son livre...retour à mes amours de philosophie mais là, c'est accessible à tout public contrairement à tous les livres de philo lus durant mes études et dans lesquels, bien souvent, je ne comprenais pas le tiers du contenu !

Bref, cet ouvrage qui tente de définir le bonheur, son origine, sa recherche, les moyens de l'atteindre ou de le resentir, insiste sur la nécessaire quête de l'intériorité, du silence intérieur, de la rêverie, du vagabondage de l'imagination.

Evidemment, tout cela me parle, peut-être plus qu'à d'autres mais cela tombe bien puisque l'ouvrage montre que le bonheur ne provient pas d'une recette unique et exemplaire, tout simplement car ce n'est pas une recette mais un cheminement.

Un chapitre sur l'art de rêver pointe un fait qui m'interpelle : " les enfants sont sollicités sans relâche par des stimulations extérieures : effort de concentration à l'école, omniprésence chez eux de la télé, de l'ordinateur, des jeux vidéos interactifs. Il n'y a plus de place ni de temps libre dans leur vie pour construire leur intériorité (...) trop de sollicitations du monde extérieur l'empêchent de se dire, de s'exprimer et d'innover(...)

Tout le chapitre est passionnant.

Mes enfants faisant beaucoup d'activités artistiques sont très sollicités pour honorer leurs engagements et bien souvent je discute avec eux du fait qu'ils doivent faire attention à ne pas en faire trop, à ne pas se sentir étouffés.

Et là, je découvre de jour en jour à quel point le scoutisme ( et l'aumônerie pour l'un d'entre eux) leur permet de concilier la découverte du monde extérieur et la découverte du monde intérieur. Parfois, ils partagent avec moi et me racontent un de leur fameux "temps spi" qu'ils affectionnent et qui leur permettent une réflexion sur le monde, sur les autres, sur soi et cela avec les autres.

Durant le camp de cet été, l'écoute de leur intériorité a été sollicitée plusieurs fois...dont une qui me parle plus que les autres. Il leur a été demandé de s'écrire une lettre à soi-même, une lettre qu'ils reliraient dans un an, au moment où leur engagement scout prendra une forme plus autonome dans la tranche des 17-22 ans. Mes enfants me racontaient que cet "exercice" ne leur semblait pas forcément facile au départ mais qu'en fait, ce fut très sympa à faire. L'un me dit " ben moi j'ai commencé par Mon cher...." Bien sûr, quelques consignes de guidage leur ont été données et ces lettres ne seront lues par personne d'autres que son auteur.

Mes enfants me disent avoir pris du temps à s'écrire à eux-mêmes, à réfléchir, à se parler d'eux à eux.

On leur a permis de vivre leur intériorité.

On leur a permis de construire leur bonheur.

Ma chère Pascalinette, demain, avant ton départ, je t'écris c'est promis.

Ce serait dommage de rater une si facile occasion de vivre une intériorité heureuse.