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22/12/2015

Sans fin.

Je suis certaine que vous avez tous connu ce moment de " je ne veux pas que cela s'arrête."

On ne veut pas savoir la fin d'un livre qu'on aime tant, on ne veut pas quitter ses personnages, on ralentit la vitesse de notre lecture pour les dernières pages.

On ne veut pas que le film qu'on visionne se termine, on ne veut pas qu'il ait une fin, fermée, ouverte, peu importe, on veut rester avec les gens de l'histoire devenue notre histoire.

On ne veut pas que le dessert savoureux de notre assiette se termine, on ne veut pas que ce succulent plat soit englouti totalement, on ne veut pas que la boite de chocolats se vide.

On ne veut pas que le tour de manège se termine, on veut des yeux qui pétillent à l'infini. Dans le manège, on veut encore la sensation du tournis et de la magie. Dehors le manège, on veut encore faire des coucous à l'infini.

Tant de moments de vie qui passent, qu'on savoure et dont parfois on ne veut pas de fin même si on sait que c'est aussi cet instantané qui en fait toute sa puissance.

Tous les moments cités ci-dessus, petits exemples du quotidien, deviendraient sans doute moins goûteux s'ils n'avaient pas de fin.

Cependant.

Je ne veux pas que l'année 2015 se termine.

Ce n'était pas spécialement une magnifique année. Il n'y a pas eu d'événements particuliers que j'aurai aimés sans fin. ( quoique...le bac de mon fils, le rassemblement scout de cet été, et tous les moments merveilleux de famille, les rituels des anniversaires, des repas, des sorties...)

Mais je ne veux pas que 2015 se termine car c'est encore l'année où j'ai pu la voir et lui parler.

Et tant d'autres choses vécues en 2015 et avant 2015.

Changer d'année c'est comme devoir accepter la fin de cette histoire-là.

Ce que j'écris n'est pas triste, n'est pas gai, n'est pas vivant ou mort.

Ce que j'écris c'est une fin parmi les fins.

On dit souvent que la fin d'une histoire est le début d'une autre quels qu'en soient les contenus.

Je n'aime pas quand ce que j'aime vivre se termine, que ce soit un livre, un film, un tour de manège, une randonnée, une temps de vacances, un délicieux chocolat, une exquise glace, un paysage que j'admire, un éclat de rire, un silence adoré.

Je n'aime pas les fins en général, je suis d'ailleurs très difficile pour aimer une fin de film ou de livre.

Alors les fins d'une vie, je ne vous en parle même pas, je les déteste par dessus tout.

Je n'arrive pas à terminer cet article puisque je n'aime pas la fin.

Au final, je suis venu écrire que la fin de 2015 m'évoque non pas la fin de vie de mon amie mais sa vie avec nous qu'elle voulait sans fin.

Je pourrai en parler sans fin.

Je pourrai en écrire sans fin.

Je pourrai en pleurer sans fin.

Je vais me contenter d'y penser sans fin.

Et de vivre heureuse sans me soucier de la fin.

Enfin...

 

 

19/12/2015

Hymne à la joie.

J'ai terminé un livre et enchainé de suite avec un autre et j'ai pris conscience de ce qui me manque ces temps-ci, à savoir la joie.

Je vous livre ma réflexion.

J'ai terminé le dernier livre d'Alexandre Jollien "Vivre sans pourquoi". Cet auteur qui a écrit le magnifique "Eloge de la faiblesse" me transporte à chaque fois.

Sauf que.

Lorsque j'ai commencé ce livre, il y a 6 mois, au fur et à mesure que j'avançais dans sa lecture, je me disais qu'après, j'allais l'offrir à mon amie car je savais qu'elle aimerait ce livre de lâcher prise.

J'ai laissé ce livre fermé depuis la fin du mois d'août puis ces derniers jours, je l'ai repris, je l'ai terminé, je l'ai refermé avec la grande tristesse de ne pas aller le transmettre.

Mais.

J'avais acheté il y a quelques semaines le dernier livre de Frédéric Lenoir "La puissance de la joie". Son avant dernier livre, " Du bonheur, un voyage philosophique" est sur ma table de nuit, j'aime en relire des passages de temps à autre.

Alors.

L'autre soir, je me suis dit que commencer de suite le livre " La puissance de la joie" allait m'aider à dépasser la tristesse de ne pas transmettre à mon amie le livre d'Alexandre Jollien.

Je n'ai lu qu'une trentaine de pages mais déjà, j'ai compris ce qui me manque depuis la fin du mois d'août, la JOIE.

L'auteur nous explique l'existence de trois états merveilleux : le plaisir, le bonheur, la joie.

Des plaisirs, j'en ai eu plein depuis fin août. Plaisirs simples, plaisirs d'un bon repas, plaisirs gustatifs, plaisirs de retrouvailles amicales, familiales, plaisirs des corps, plaisirs quotidiens comme celui de se réchauffer au coin du feu de cheminée de mon salon adoré.

Du bonheur, j'en ai aussi. Surtout selon la définition qu'il rappelle de Saint Augustin " le bonheur c'est continuer à désirer ce qu'on possède déjà." Oui je suis heureuse, je me réjouis de ce que j'ai , de qui est avec moi et cela sans désirer davantage.

C'est donc le troisième état qui me manque, certainement en sommeil quelque part en moi, la Joie !

L'auteur nous dit que la joie, " sa particularité c'est d'être toujours intense, de toucher l'être dans son ensemble : le corps, l'esprit, le coeur, l'imagination." " La joie est une affirmation de la vie." "L'une des particularités de la joie : elle est communicative."" Elle nous rend pleinement vivants. Ne plus jamais connaître la joie entrainerait une grande détresse morale."

Je suis déjà presque joyeuse d'avoir trouvé ce qui me manque !

Il ne reste plus qu'à l'éprouver, la ressentir, la vivre !

La joie s'est un peu mise en sommeil car si c'est une affirmation de la vie, sans doute, que quelque part dans mon inconscient, je ne m'autorise pas à vivre comme avant.

Se communiquer la joie est également difficile quand les gens qu'on aime partage la même tristesse que nous.

Et je veux bien croire que le manque de joie conduit à une certaine détresse morale car oui, la joie rend pleinement vivants, usant voire abusant des plaisirs, et augmentant dans notre conscience éveillée ce sentiment de grand bonheur.

Eclater de joie. Ne pas mettre un bouchon sur la joie qui arrive et qu'on ne laisse pas nous submerger.

Alors.

Hymne à la joie.

La Joie, tu es là, quelque part et je vais te trouver, je vais t'éprouver, je vais te communiquer, je vais t'enlacer et je vais te chanter.

Je n'ai lu que trente pages du livre dont l'introduction dans laquelle l'auteur nous dit qu'il va nous montrer les trois grandes voies d'accès à la joie.

Et ainsi de terminer dans son introduction avec ce passage qui me parle tellement : " Nous découvrirons alors que la joie parfaite, celle promise au terme de ces chemins d'accomplissement de soi et de communion avec le monde, n'est autre qu'une expression profonde, active et consciente de ce qui est offert à tous dès les premiers instants de notre existence et que nous avons bien souvent perdu au fils des difficultés rencontrées : la joie de vivre."

Je suis née avec la joie de vivre.

Je ne mourrai pas sans la joie de vivre.

Donc.

Hymne à la joie !!!!

( et si besoin écoutez la magnifique symphonie de Beethoven, ce sera déjà un bon début pour se mettre en joie, pour le reste, je sais que mon chemin n'est pas si évident et si joyeux que cela mais quand même j'y crois.)

18/12/2015

Ma liste...

Pour l'école !

Celle de Noël, je vous en parlerai après découverte des cadeaux, ahaha...

Celle de mes avancées dans ma reconversion, je vous en parlerai aussi...des choses se dessinent mais je préfère rester vraiment discrète car je sais que cela va mettre du temps...

Mais aujourd'hui, c'est la liste des choses à faire durant les vacances pour l'école.

Car j'ose dire et écrire ( alors que je ne l'osais plus), qu'un enseignant en vacances ne peut pas de permettre de ne pas travailler. Je vais couper quelques jours car j'en ai vraiment besoin et que je veux préparer Noël et faire des choses dans ma maison et avec ma famille mais j'ai besoin de couper avec en tête, de façon claire et précise, ce que j'ai à faire pour l'école.

  • Les incontournables :

- imprimer et photocopier les calendriers du mois de janvier, l'agrandir pour l'affichage, tenter de faire les photocopies des trois premiers jours de classe pour toutes les matières.

- rédiger le mot aux familles pour la sortie USEP et la sortie Ecole et cinéma de la période à venir, rédiger le mot aux familles pour les rencontres individuelles et prises de rendez-vous.

- faire la progression d'écriture de la période à venir, préparer les modèles d'écriture dans les cahiers de la première semaine, faire les points de repère dans les fichiers de CP.( au moins pour deux semaines)

- voir avec Agnès du CDRS quand et comment je récupère la mallette de matériel sur les dents.

- Voir ce que je vais faire en sport pour préparer la rencontre USEP de gymnastique.

- Mettre sur clé usb les chants et les bandes musicales des chansons choisies pour les périodes à venir en chorale. ( pas de projet du tout de spectacle mais 1 séance de chorale 1 fois tous les 15 jours tantôt avec les cycle 2, tantôt avec les cycle3, thème de la citoyenneté....j'ai trouvé des chansons superbes avec les Enfantastiques et j'ai dit à mes collègues que je ne me voyais pas tenir sans faire du tout de chant pendant les 6 mois à venir alors même sans spectacle, il faut que je potasse cela un peu)

- aller à l'école au moins une fois pour les photocopies et pour ranger un peu la classe et refaire de la place pour les affichages à venir surtout pour les affiches sons des CP. En même temps, je passerai déposer à la banque du village l'argent compté hier soir. ( espèces et chèques de notre vente de cartes de voeux, chouette d'être la trésorière !!)

- préparer les documents pour les deux familles dont je veux que la psychologue scolaire voit les enfants à la rentrée.

  • Les possibles, ce qui serait bien de faire mais que je ne ferai certainement pas :

- préparer des exercices différenciés pour mes deux élèves de CP en très grandes difficultés.

- prendre de l'avance dans mes questionnaires de lecture CE1, je suis ric et rac...

- bien préparer mes séances de sciences de la période à venir

- réfléchir à une activité d'arts visuels et reprendre le courage d'en faire malgré l'absence de l'EVS

- faire un vrai rangement de mes affaires sur l'étagère derrière mon bureau

- me motiver pour la reprise

 

Beaucoup de gens me disent de lâcher, de voir tout cela à la rentrée mais moi, je sais que si je veux assurer en classe, un minimum de travail en amont est nécessaire et je persiste à croire qu'il n'est pas possible de ne pas du tout travailler durant ces 15 jours de congés scolaires.

Je vais donc m'organiser, me coacher comme je sais le faire.

Mais s'il vous plait, ne me dites pas que j'en fais trop car ma liste des incontournables, c'est le minimum à faire pour un démarrage correct en janvier.

Notre métier est ainsi et on se doit de l'accepter.

On se doit de nous croire quand on l'exprime.

Aller, je passe à une autre liste....je vous en parlerai plus tard !!!