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28/11/2015

Bien sûr, j'y crois.

Vous me pensez morose et mélancolique, quelque peu déprimée, avec des pensées négatives.

Comme les artistes, j'écris plus facilement la douleur que la joie.

Quoi, vous n'avez jamais remarqué comme le mal être inspire l'ART ?

Bon, je ne suis pas artiste mais sans doute, ai-je plus envie d'écrire quand je suis chagrinée que lorsque je suis enjouée.

Mais pour faire écho à une longue conversation d'hier soir avec ma grande fille, oui, j'y crois !

Etre acceptée dans un IUT où il y a 400 demandes, 60 pris à l'entretien et 30 pris au final, j'y crois. Eh ! Ma fille, si on n'essaie pas, on ne sait pas ! Donc il faut essayer en y croyant.

Aller dans une école privée qui prépare au métier qu'on souhaite à des prix un peu fous, et ben, j'y crois aussi, pareil, il faut faire les sélections et en cas de réussite, aviser !

Tenter toutes les démarches possibles en y passant du temps, je crois que cela paiera.

Entrer à la fac de Lille avec cette fichue option journalisme sélective sur dossier et entretien, même si cela parait impossible, j'y crois aussi, Mon fils.

Avoir une conversation téléphonique sans prise de tête avec Mon musicien, anti-société, à fond dans la fête, et qui n'en a rien à faire de l'avis de ses parents, j'y crois !!! Patience...

Changer de métier...j'y crois. Vraiment. Chemin long et difficile mais j'y crois.

Vivre le restant de ma vie avec mon amour, j'y crois comme jamais. Il n'y a plus qu'à espérer que le restant de ma vie soit encore long.

S'investir encore dans le bénévolat et le scoutisme, comme ce WE et le prochain, j'y crois plus que tout.

L'amitié, j'y crois follement malgré le manque du moment.

Notre société, j'y crois, malgré tout.

Ne plus avoir les yeux mouillés et la gorge nouée quand on évoque notre amie chérie, comme hier soir, lors de la grande conversation, j'y crois mais je crois que je vais encore beaucoup pleurer.

Croire en Dieu, je ne sais pas. J'y crois et je n'y crois pas. Pourtant, je pratique le croire...je tente de le vivre...mais en pensées, c'est difficile mais je crois que ce n'est pas perdu !

En fait, ce matin, il n'y a qu'une chose à laquelle je ne crois plus, c'est que ma fille retrouve ses baskets oubliées au collège il y a une semaine désormais...

Je crois qu'on est bon pour un achat de baskets !

Et je crois que ce n'est pas très grave.....

27/11/2015

Tenir bon.

Je viens écrire que je veux tenir bon mais en fait je souhaiterais "lâcher bon".

C'est compliqué à expliquer par écrit.

Cette semaine, je me dis que j'ai tenu bon.

Tenir bon à l'école, même si je ne suis pas satisfaite de tout ce que je fais en classe, je tiens bon, je fais mon travail, je continue les projets.

Lâcher bon ce serait dire ouvertement que j'en ai marre, marre, marre d'être en classe. Ne serait-ce que le dire, même pas agir en s'enfuyant de l'école mais lâcher un peu...

Tenir bon en famille face aux nombreuses altercations verbales avec mes enfants. Garder le cap de son éducation, ne pas donner son accord à toutes les demandes, encourager face aux difficultés, donner son avis si on le demande mais surtout ne pas la ramener quand on ne le demande pas car....ça finit en dispute.

Hier soir, j'avais envie de lâcher bon. Quand ma fille fait une gueule de cent pieds de long à table et qu'on la gonfle. Quand mon fils nous fait part de ses projets de sorties. Quand mon autre fils téléphone et qu'on se prend vraiment de vraiment la tête sur un sujet de sortie à Lyon sur lequel nous sommes en désaccord total, quand ma petite fille s'aperçoit à 21heures qu'elle a oublié ses baskets au collège depuis lundi dernier...quand tout ce petit monde adoré m'interpelle pour ceci, cela et ceci et cela.

Je tiens bon mais n'ai-je pas envie de lâcher bon... ?

Tenir bon pour rester dans sa vie sociale, organiser le méga marché de Noël scout du WE prochain, coordonner le projet, assurer le suivi. Tenir bon ou lâcher bon et mettre en péril sa réalisation.

Tenir bon dans le projet de reconversion professionnelle, enchainer les entrevues ( avant hier à l'IRFA), les courriers, les démarches. Tenir bon alors que lâcher bon, ce serait plus facile. Rester instit ce serait tenir ou lâcher ????

Tenir bon dans les démarches des études post-bac de mes deux enfants de terminale. Je n'ai jamais lu autant de choses sur les IUT, DUT, BTS et Universités ou écoles privées. L'une veut faire un IUT d'humanitaire ou une école privée dans ce domaine ou dans le social, l'autre partir dans le journalisme, les pistes sont à creuser, à vérifier, à financer. Bordeaux, Lille, Lyon....on risque de faire un tour de France pour les entretiens...tenir bon...car lâcher bon ne serait pas assumer notre rôle de parents.

Tenir bon quand, en me couchant, je pense à mon amie et que je me sens minable d'avoir envie de lâcher bon.

Je m'endors en pensant à elle, je ne pleure pas, je ne lâche pas. J'ai une colère sourde dans mon ventre et dans ma tête, ça me serre au sens physique du terme.

Parce que j'ai une belle vie

Parce que j'ai de superbes enfants

Parce que je sais que j'ai de la chance

Parce que je sais que je vis la vie que j'aime

Je tiens bon.

Mais punaise, lâcher bon, c'est mieux que lâcher tout court non ?

On peut tenir bon et lâcher bon de temps à autre.

Tenir, lâcher, est-ce qu'on décide vraiment au final ?

 

24/11/2015

Corrections.

J'ai juste 10 minutes avant l'arrivée des élèves cet après-midi.

Je viens d'arrêter mes corrections, je n'ai pas fini celles du travail de ce matin mais au bout de 50 minutes, cela me sort par les yeux.

Corriger devient une astreinte vraiment déplaisante mais je n'ai pas le choix.

En cours double, les corrections du midi et du soir sont vraiment lourdes et même en CP-CE1. ( que ça m'agace ceux qui croient encore qu'on n'a pas de corrections avec les petits!)

Ils font beaucoup de travail dans le cahier du jour et dans leurs fichiers de lecture et de maths et donc il faut corriger après.

Cette année, je vois bien la différence avec l'an passé, en cours simple, je corrigeais au moins la moitié des cahiers et fichiers sur le temps de classe. Là, c'est impossible mais c'est ainsi.

Je ne parviens pas à descendre en dessous d'1h30 par jour de corrections et ça, c'est quand je ne fais pas d'évaluations ou de bulletins. ( ce sera les devoirs des WE à venir en décembre!)

Bref, j'en ai marre de corriger et j'avais envie de l'écrire !

En plus, ce soir, je dois me rendre à Bretigny, de l'autre côté de mon secteur pour 16h30 pour une réunion de bilan et de passation pour mon élève E. qui a quitté l'école à cette rentrée d'automne et pour lequel tout un suivi est mis en place.

Donc, tout le travail de cet après-midi sera à corriger ce soir à la maison après 19h.

J'ai prévu une séance de sport pour alléger mais j'ai quand même un travail de lecture CP et un rallye lecture CE1 sous le coude pour ce soir....( et dire que mes CE1 adorent faire le rallye lecture....!!!)

De toute façon, cela fait partie du métier et cela au quotidien, impossible de laisser passer trop de temps sans corriger...;comme les lessives, quand ça s'empile, pas simple de se remettre à jour !

Alors, je corrige....