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30/10/2015

Parenthèse(s)

Une parenthèse amoureuse de 36 heures c'est se laisser convaincre de partir à deux et de mettre tout le reste entre parenthèses.

Cela donne une parenthèse de bonheur, de calme, de campagne perdue en Bourgogne sud, d'un gite rural, rustique, avec le minimum de confort.

Dans cette parenthèse, on peut alors flâner, se reposer, lire ( et ça c'est un exploit pour moi ces temps-ci), marcher, se promener, rire, douter, visiter un château, préparer des repas ultras simples, boire du vin, regarder une série à la télé.

C'est mettre entre parenthèses les chagrins, les tristesses, les questions, les peurs, les disputes, les angoisses.

C'est la parenthèse de l'amour, le vrai, celui qui tire l'autre pour qu'il aille mieux tout en restant discret, naturel, confiant.

Cette parenthèse fait un bien fou quand on la vit.

Elle fait presque mal quand elle se termine.

On cherche l'intérieur de cette parenthèse quand on rentre.

Et si c'était cette parenthèse-là qui n'en était pas une ? Et si la parenthèse amoureuse était l'essentiel ?

Et si c'était tout le reste qui est une parenthèse ?

Je ne sais plus vraiment ce qui entre et sort de mes parenthèses comme si je n'étais plus sûre de ce qui est l'essentiel et de ce qui l'est moins. ( l'intérieur de la parenthèse donc !)

Pendant 36 heures, l'essentiel était bien dans la parenthèse de l'amour.

Mais finalement, c'est cet essentiel autour de laquelle se construisent toutes les autres parenthèses.

Pas clair.

Mais je vous épargne les explications entre parenthèses.

24/10/2015

L'illusion de la nuit.

Ces jours-ci, alors que pas mal de choses me tracassent, je dors BIEN.

Pas d'insomnie, pas de crises de stress ou d'angoisse, pas de demi-sommeil, pas de réveils intempestifs à des heures pas possibles.

Je dors profondément.

Et comme je dors bien, je rêve beaucoup, longuement...

Mais ce n'est que l'illusion de la nuit...

Je rêve aux personnes qui me manquent avec une joie sincère, je leur parle, je les prends dans les bras, je vis avec elles.

Je rêve que j'exerce un métier qui me plait, que j'ai réussi toutes mes démarches.

Je rêve à mes enfants grands, heureux, à nos retrouvailles d'adultes.

Ce sont des vrais rêves que je fais pour de vrai dans mon sommeil profond, pas des rêves inventés que j'ai quand je suis éveillée.

L'illusion de la nuit.

Au fond de mon lit, tout va bien.

Dans mon sommeil, j'ai la vie que mon silence imagine.

Il ne reste plus qu'à transposer tout cela dans la réalité du jour.

Certains de mes rêves ne peuvent que se réaliser la nuit, dans la douceur et la sérénité de mon sommeil, d'autres peuvent sans doute passer de l'illusion à la vérité.

Même si ce n'est qu'une illusion, ça fait du bien de rêver que tout va bien.

22/10/2015

Un choix pas un caprice.

Ce n'est pas un caprice de fonctionnaire mal dans sa peau.

Ce n'est pas un caprice d'enfant gâtée.

Ce n'est pas un caprice d'adulte désabusée.

C'est un choix qui est mûri de longue date dans ma tête.

Passer du choix-réflexion au choix-action, c'est difficile.

La réflexion, on peut la cacher, l'action pas vraiment.

En parler avec mes proches,c'est difficile, en parler avec mes collègues, c'est difficile.

Sur le blog, c'est mitigé !

Hier, mon rendez-vous au secours catholique m'a fait regretter de ne pas avoir postuler sur ce poste de coordinateur à la fin du mois d'août....le poste est pourvu, ce n'était pas mon heure, je crois au destin des rencontres du bon moment.

Hier, un gros coup de stress m'a envahi, des courriers à faire, des démarches, des recherches...vais-je y arriver ???

Ce matin, j'ai fait l'état des lieux de tout cela en envoyant un mail à la personne qui me suit au rectorat, CV, lettre de motivation, début du bilan de compétences....les pistes données hier, le réseau à constituer...

En parallèle, il y a la vraie vie du quotidien.

Parce que je ne fais pas un caprice, je sais que j'irai au bout de mon choix.

Je sais également que je serai très seule pour assumer cela, je vais faire de mon mieux, sans doute me consacrer davantage à cela qu'à d'autres choses, désolé par avance pour ce que je vais être amenée à délaisser quelques temps.