Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/11/2013

Connue d'Elle.

Second article ce jour en réponse  clin d'oeil à un mail clin d'oeil reçu dans la journée , envoyé par une amie me disant qu'elle a pensé à moi ce matin, en lisant cette étiquette et qu'elle ne peut s'empêcher de me livrer ce clin d'oeil.

Un vrai cadeau pour moi !

C'est chouette aussi d'être connue d'un être aimé pour ce qu'on est, ce qu'on aime et ce qu'on dégage comme idée, façon d'être et de penser.

C'est vrai que la dernière fois que j'ai vue cette amie samedi soir dernier, j'avais arboré mes chaussures roses avec 5 cm de talon, mis tous les bracelets et bagues roses offerts et bien sûr ma petite barrette en forme de fleur rose dans les cheveux...tout cela était associé à une robe noire mais sans les idées qui vont avec !

Pour comprendre mon article, il vous faut lire la dite étiquette que j'ai réussie à placer dans la partie album ( chenille, mais comment on fait pour insérer la photo dans le texte comme tu le fais si bien avec tes coussins....magnifiques couleurs au passage.... !)....sur fond rose et avec une petite citation, certes très marketing pour le produit concerné mais quand même bien sympatique dans les idées diffusées !

Et puis zut, au risque de passer fleur-rose...j'aime bien ces petits phrases un peu cliché mais remplies d'enthousiasme et de positif....cela tranche avec le monde gris et noir des terribles inondations, des lainages rouges de têtes bien trop révoltées à mon goût, des paroles vertes entendues aux infos afin que nous devenions verts de peur concernant l'avenir...

Alors bien sûr, je ne pratique pas le monde rose et les pensées roses à chaque instant de ma vie mais quand même je préfère vraiment voir la vie en rose plutôt qu'en noir.

Bonne humeur, dose de folie, lâcher prise....et bien, va falloir que je me rappelle de cela pour la semaine à venir...

Demain déjà, ça commence bien puisque nous allons écouter Zazie en concert...et si j'en parle c'est aussi parce que la dite amie aurait aimé se joindre à nous mais qu'un déplacement professionnel l'en empêche...promis, sur mon nuage musical rose, tantôt énergique, tantôt doux, je penserai à elle.

Merci pour ce clin d'oeil qui met du rose au moral, un cadeau qui ne coûte pas d'argent mais qui vraiment va tout droit dans mon coeur rose définitivement sentimental.

Chers lecteurs, profitez-bien de ces deux articles du jour, la semaine qui s'annonce, même rose....est assez chargée et je ne sais pas si je prendrai le temps d'écrire quelques billets...

Je vous souhaite de belles couleurs...à regarder, écouter, recevoir, sentir, penser et vivre !

 

En parallèle.

Parce que je me souviens très bien de ce que je faisais il y a 20 ans lors de ce jour férié, je vais m'amuser à mettre en parallèle mon week-end du moment avec un week-end de mes 20 ans ! ( celui du 11 novembre 1993 n'appartenant qu'à ma mémoire personnelle )

Ce parallèle m'amuse...

Il y a 20 ans, nous faisions régulièrement des soirées tardives le samedi soir avec nos amis et cela sans nous soucier de savoir qui allait garder les gosses,sans se dire qu'il faudrait aller bosser le lendemain matin ( pour mon chéri), sans penser qu'il fallait prévoir le repas du lendemain, la fatigue à gérer, les cours à préparer ou pire les corrections à se coltiner !

Après 20 ans...nous avons fait la super soirée samedi soir dernier ( et tant mieux car c'était super !), nous nous sommes couchés à 4 heures du matin mais...nous avions dû nous organiser pour faire garder la petite car bien évidemment les grands étaient invités jusqu'à 23heures à une soirée d'anniversaire,il a fallu demander pour qu'ils soient ramenés...et dimanche matin, quand chéri a dû partir travailler et que je me suis levée pour préparer les repas de la famille, faire les lessives et me plonger dans mes cours, c'est sur, en plus des courbatures, des jambes lourdes et de la tête en vrac, on pouvait se dire que nous n'avions plus 20 ans !!!!!

Il y a 20 ans, en ce jour férié où chéri ne travaille pas, nous aurions récupéré de notre soirée en dormant toute la matinée, en trainant, en grignotant quand nous en aurions envie, en écoutant de la musique, en se calinant, en rigolant, en prenant le temps !

Mais 20 ans ont passé....et il a fallu se lever car chéri passe la matinée à accompagner les grands musiciens qui jouent avec l'harmonie dans plusieurs villages du coin...il se trouve que tout ce joli monde va rentrer affamé malgré les petits apéros répétés...qu'une petite louloute demande un peu qu'on s'oocupe d'elle, qu'une bonne soupe est à préparer pour ce soir même si tout le monde va râler qu'on mange de la soupe, et que, oh ! Terrible, je dois aller à l'école cet après-midi. ( je ne peux m'en prendre qu'à moi, je n'ai pas pu caser ce que j'avais à faire ces deux jours derniers et le sujet de l'article étant autre, je ne vais pas m'étaler sur les raisons exactes qui font que je dois passer deux heures à l'école dans l'après-midi, ce serait trop long.)

Bizarrement, ces deux exemples de wek-end n'ont que l'apparence de la différence...

Le bonheur de mon intériorité n'a pas changé.

Certes, à l'extérieur, c'était plus calme et moins mouvementé, moins cadencé, moins minuté, moins projeté...

Je n'ai plus 20 ans mais 40 ans, le temps a passé et le temps de mes journées passent très différemment mais je me sens riche de tous ces temps passés et ressentis...au ralenti ou en accéléré !

Aujourd'hui, je ne peux pas me permettre de trop trainer dans les actions à enchainer et à vivre mais sans doute que je peux m'autoriser à laisser trainer mes pensées, à les laisser vivre dans mon silence que j'écoute, et cela, il y a 20 ans, je ne savais pas le savourer !

 

08/11/2013

Inconnue des autres.

Le fameux " Connais- toi toi-même " de notre ami philosophe Socrate a toujours résonné pour moi, tantôt de façon très cliché et très populaire, tantôt de façon plus aprofondie, quand étudiante en philosophie, on me poussa à en comprendre la signification et la portée.

Je ne me souviens plus très bien de toutes les analyses fines et certainement que je reste enfermée dans le lieu commun qui consiste à penser que l'on conduit un peu mieux sa vie quand on apprend à se connaître soi-même, quand on prend le temps de penser à ses aspirations, quand on sait un peu mieux trouver la personne qu'on aimerait être, quand on connait ses défauts qu'il faut améliorer ou dont on peut apprendre à rire, quand on connait ses qualités qui peuvent être mises à profit à bon escient.

Quand on écoute son silence en somme....et qu'on essaie d'être en adéquation avec lui.

C'est alors qu'on aimerait que ce silence, cette connaissance de soi, cette intériorité réfléchie pour agir en accord avec sa pensée, on aimerait que ceux qui nous cotoient, nous apprécient, voire nous aiment, ressentent cette connaissance que l'on a de soi et que surtout cela les aide à mieux nous connaitre pour ce que l'on est vraiment.

Suis-je connue de ceux que je cotoie au quotidien, de ceux que j'apprécie et que j'aime....de ceux qui m'apprécient et qui m'aiment....ou qui ne m'aiment pas d'ailleurs..?

Ces temps-ci, je dois bien admettre que malgré ma volonté d'être vraie avec moi-même et donc vraie dans mes paroles ou mes actes avec les autres, certaines personne de mon entourage n'ont pas l'air de vraiment me connaitre.

Ainsi, il en va de collègues, de membres de la famille, de connaissances copains-copines ( je place dans cette catégorie par exemple les filles ( heu femmes ) que je vois lors de mon cours de danse...) ou des personnes cotoyées de temps à autre.

Certaines de leurs remarques, de leurs écrits, de leurs paroles, de leurs actes me font bien ressentir qu'ils ( elles ) ne me connaissent pas vraiment.

Est-ce moi qui ne leur permet pas de me connaitre davantage ?

Est-ce eux qui ne prennent pas le temps de me connaitre ?

Est-ce leur façon de voir, de penser, d'agir qui fait que de toute façon, cela ne leur vient pas à l'idée que je puisse voir, penser, agir, autrement, différemment ?

Cet article que je vous livre est difficile à écrire car il se doit de rester dans les généralités alors qu'en bonne argumentation, il aurait besoin d'être étayé d'exemples mais ceux-ci livreraient trop de mon vécu personnel et surtout de celui des personnes concernées pour lesquelles je me perçois encore trop comme une inconnue à leurs yeux.

Concernant les copines de danse, je peux me permettre de dire que je me suis sentie bien seule quand celles-ci ont commencée à critiquer ouvertement le système scolaire, la réforme, les rythmes et tout cela dans des termes très excessifs, très exagérés, très clichés sans se soucier de moi, sans me demander ce que j'en pensais, moi, qui quand même vis cela de l'intérieur et qui essaie de garder un avis assez objectif sur plusieurs questions telle que la réforme des rythmes et tant d'autres choses complexes du sytème qui ne peuvent se résumer ou se critiquer de façon simpliste et raccourcie. Surtout j'essaie d'atteindre le je ne sais combientième degré en tentant d'apporter un regard philosophique, constructif, pédagogique et sans partir du principe que de toute façon, tout est nul là-dedans.

Pour le reste, je ne peux guère en dire plus si ce n'est que je m'interroge sur le volonté de certaines personnes à mieux connaitre l'Autre et le Comprendre et peut-être par la même occasion, lui faire Plaisir. Cet Autre peut être moi mais c'est valable pour les Autres que ces personnes cotoient.

Alors, certes, je continuerai à tenter de me connaître moi-même et plutôt que de savoir si les autres me connaissent, je dois m'attacher à également continuer à mieux connaître ces Autres proches et moins proches.

Peut-être aussi, devrai-je davantage montrer mon intériorité à certains autres mais cela en délicatesse, sans prendre le risque de générer des conflits ou des discussions trop houleuses, un art de la diplomatie que ceux qui me connaissent bien, savent que je ne maitrise pas vraiment.

Entre le franc-parler et le silence...pour que l'autre nous connaisse mieux, on ne peut se taire ou s'arrêter de penser et d'agir mais on ne peut pas toujours être trop direct non plus.

Il faut quand même aussi une démarche de l'autre vers ce moi qui cherche à être mieux connu et ressenti par ses proches et là, non plus, la volonté de connaitre et écouter l'autre n'est pas toujours présente.

Un labyrinthe tout cela ? Une impasse ?

Non....si je reste inconnue de certains autres auxquels je suis attachée, il me suffit de me plonger dans un certain livre rose, de parler, de rire, de vivre des moments rares, précieux,nombreux avec plein d'Autres issus de ma famille ou de mes amis pour savoir que malgré tout, certains me connaissent vraiment mieux que les Autres dont je me sens encore inconnue !

Je tourne en rond car mes écrits ne me satisfont pas et ne parviennent pas à retranscrire vraiment ma pensée...ah, c'est difficile de se faire connaitre...

En tout cas, ceux qui me lisent sans me connaitre pour de vrai, en savent peut-être plus sur moi que d'autres qui me connaissent dans la vraie vie...

Quant à ceux qui me lisent alors qu'ils me connaissent vraiment ( au propre comme au figuré), j'ose espérer qu'ils reconnaissent dans mes mots ce que j'ose leur dévoiler de moi lors de nos rencontres, de nos discussions,de nos échanges, de nos délires et de nos sérieux partagés.

Quoiqu'il en soit, je cherche vraiment à mieux connaitre ceux qui m'entourent, à mieux les accepter tels qu'ils sont pour que ces Autres n'aient pas le sentiment d'être inconnus à mes yeux...

Le vaste voyage de la connaissance de soi et d'autrui me laisse pensive...un vrai défi...