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24/01/2014

Pragmatique.

Cela fait deux nuits que bizarrement je dors exceptionnellement bien.

La contre partie de cela est un endormissement vers 21h45 deux soirs de suite et donc une coupure avec la vie familiale très rapide, une fois le repas terminé.

Mais deux nuits sans insomnies, sans pensées qui se tournent et se retournent, sans angoisses et sans questions, et bien je prends volontiers.

Alors....pourquoi ce titre...

Bien dormir fait que je vais mieux agir.

Ou plutôt fait que je vais agir et moins penser.

Alors je choisis d'être pragmatique et de m'occuper de ce que je laisse en plan depuis pas mal de jours....oh je vais y aller doucement mais sûrement....

Déjà, hier soir, j'ai terminé mes rencontres individuelles de parents...à 19h30, la 24ème famille partait et j'eus le sentiment d'un vrai travail bien fait et riche d'enseignements et d'échanges.

Bon pragmatique oblige, mon fils me rappelle qu'il doit être au lycée dans 20 minutes....en route pour une journée d'actions, la réflexion...plus tard !

 

22/01/2014

Il pour île.

Mon Il fait tout pour me rejoindre sur mon île ou pour rendre mon exil dans mes pensées, plus facile.

Mon silence est tantôt l'île merveilleuse rêvée,bienveillante et apportant sérennité, tantôt il est l'île hostile, malveillante, apportant agitation, doutes, peurs, angoisses, questionnements.

Les deux versants de l'île sont certainement utiles pour avancer dans sa vie.

La solitude trouvée sur mon île tantôt est à chérir, tantôt est à haïr.

Mais mon Il dans tout cela ?

Il observe ma dérive sur mon île et nage en ma direction pour me porter secours si cela s'avérait nécessaire.Au quotidien, Il est très habile et subtil, m'aidant au maximum dans les tâches quotidiennes sans pour autant mettre en valeur cette présence bien utile.

Puis Il cherche l'île dans les échanges de mots, de gestes, de discussions, Il aimerait s'assurer que cette île n'est pas trop fragile, plus bienveillante qu'hostile.

Le silence-refuge de mon île n'est pas forcément partageable avec Il, peut-être est-ce qui est si fragile dans l'Amour, ce va et vient entre l'accueil et le rejet de l'autre...

Il sait que je n'ai jamais rêvé de partir sur une île paradisiaque seule...et encore moins sur une île démoniaque seule...

Alors qu'Il se rassure, même si mon île garde certains secrets, le voir essayer d'y accoster depuis tant d'années et souvent y réussir, c'est aussi agréable et doux que le vent chaud qui caresse les cils.

Certains jours,c'est parfois difficile de tresser ce fil qui nous unit,mais d'autres jours, ce fil, si solide, est l'évidence, une face qui ne se détache pas de son pile.

Il est sur mon île, mais il ne le sait pas toujours.

Qu'Il vienne chercher l'île.

Bonne fête Il chéri.

19/01/2014

Blues du dimanche soir.

Louis Chedid, un chanteur que j'apprécie particulièrement, son dernier album est joliment poétique, a écrit une cahnson sur le blue du dimanche soir quand il était lycéen. ( sur son avant dernier album)

Quand je l'écoute, elle me fait sourire et me rappelle les dimanches soirs passés dans ma chambre d'adolescente à espérer que le temps ne passe jamais jusqu'au lundi matin car je ne voulais rien retrouver de ma vie lycéenne.

Ce dimanche de janvier 2014, je ne suis plus une adolescente mais une jolie (...) quadra bien ancrée dans la vie, dans ma vie, celle que j'aime et celle que j'aime moins.

Et là ce soir, j'ai vraiment le blues du dimanche soir d'un WE passé trop vite sans pour autant avoir fait des choses exceptionnelles.

J'ai le blues de ne surtout pas avoir envie de démarrer la semaine car en fait j'ai le blues du prof du dimanche soir, de la prof qui n'a bossé qu'une petite heure ce WE et qui n'est pas au point pour la semaine à venir, qui n'a pas avancé dans les projets en construction, qui n'a pas réfléchi. Non, j'ai juste fait le minimum à savoir corriger et préparer les cahiers d'écriture CP, le minimum du minimum, pas de lecture de mes séquences, pas de photocopies d'avance prêtes ( même pour demain matin, ce lundi là qui me nargue dès ce soir...), pas d'avancée dans mes projets, rien. Pas envie de bosser, pas envie d'être avec l'école.

Ah ouais...cool....ce glandouillage de prof, hum, un we sans presque bosser et une belle insomnie à venir et surtout une arrivée très matinale à l'école pour colmater cette fainéantise aigüe du week-end.

La boule au ventre du dimanche soir du prof...hum, je la connais bien celle-là, je tente de la repousser, elle revient...elle me maitrise.

Mais bon....j'écris, j'écris....des conneries...

Ce n'est qu'un blues du dimanche soir, celui qui fait qu'un prof reste un éternel lycéen ou étudiant qui parfois ne veut pas y aller...oui, bien sûr c'est pareil dans d'autres métiers, j'en ai conscience mais ne pas quitter la classe depuis tant d'années, parfois, ça fout le blues.

Mais j'en conviens bien volontiers, certains profs n'aimeraient avoir que ce blues là à dompter...

Demain, mon lundi est pour moi une petite montagne à gravir, une petite je ne le sais que trop bien.