19/01/2014
Blues du dimanche soir.
Louis Chedid, un chanteur que j'apprécie particulièrement, son dernier album est joliment poétique, a écrit une cahnson sur le blue du dimanche soir quand il était lycéen. ( sur son avant dernier album)
Quand je l'écoute, elle me fait sourire et me rappelle les dimanches soirs passés dans ma chambre d'adolescente à espérer que le temps ne passe jamais jusqu'au lundi matin car je ne voulais rien retrouver de ma vie lycéenne.
Ce dimanche de janvier 2014, je ne suis plus une adolescente mais une jolie (...) quadra bien ancrée dans la vie, dans ma vie, celle que j'aime et celle que j'aime moins.
Et là ce soir, j'ai vraiment le blues du dimanche soir d'un WE passé trop vite sans pour autant avoir fait des choses exceptionnelles.
J'ai le blues de ne surtout pas avoir envie de démarrer la semaine car en fait j'ai le blues du prof du dimanche soir, de la prof qui n'a bossé qu'une petite heure ce WE et qui n'est pas au point pour la semaine à venir, qui n'a pas avancé dans les projets en construction, qui n'a pas réfléchi. Non, j'ai juste fait le minimum à savoir corriger et préparer les cahiers d'écriture CP, le minimum du minimum, pas de lecture de mes séquences, pas de photocopies d'avance prêtes ( même pour demain matin, ce lundi là qui me nargue dès ce soir...), pas d'avancée dans mes projets, rien. Pas envie de bosser, pas envie d'être avec l'école.
Ah ouais...cool....ce glandouillage de prof, hum, un we sans presque bosser et une belle insomnie à venir et surtout une arrivée très matinale à l'école pour colmater cette fainéantise aigüe du week-end.
La boule au ventre du dimanche soir du prof...hum, je la connais bien celle-là, je tente de la repousser, elle revient...elle me maitrise.
Mais bon....j'écris, j'écris....des conneries...
Ce n'est qu'un blues du dimanche soir, celui qui fait qu'un prof reste un éternel lycéen ou étudiant qui parfois ne veut pas y aller...oui, bien sûr c'est pareil dans d'autres métiers, j'en ai conscience mais ne pas quitter la classe depuis tant d'années, parfois, ça fout le blues.
Mais j'en conviens bien volontiers, certains profs n'aimeraient avoir que ce blues là à dompter...
Demain, mon lundi est pour moi une petite montagne à gravir, une petite je ne le sais que trop bien.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Ouh là, que de souvenirs, tout d'un coup, à te lire ! Combien de fois j'aurais voulu à l'époque être complètement "j'men foutiste" sans jamais y parvenir !
Allez, je te dirais bien que tu feras tout tranquillement demain matin, et que même si ça n'est pas parfait, ça ira quand même comme sur des roulettes. Et que surtout, le plus important dans ce boulot, c'est d'être en bonne forme physique, donc de dormir ! Mais saurais-je te convaincre ;-)? Bise et BONNE NUIT !!!
Écrit par : chenille | 19/01/2014
insomnie depuis 4 heures ce matin...école, école, école en tête, ventre en vrac, c'est vraiment con de se mettre dans des états pareils, ce n'est pas du stress, mais plutôt de l'anxiété et le vrai manque d'envie de ne pas monter sur les planches, de ne pas gérer les élèves, de ne pas faire la représentation.
Écrit par : pascalinette | 20/01/2014
ne pas monter sur les planches pour faire notre représentation devant les élèves ...oui ça arrive , mais là cette année c'est surtout pas du tout envie de soutenir, aider, accompagner des parents qui te tournent le dos dès qu'ils le peuvent te font tourner en bourrique!!!! L'assistante sociale est fatiguée....La maman est épuisée (elle gère tant bien que mal chez elle alors jouer ce rôle auprès de maman adolescente c'est trop).......Allez ma belle et jeune quadra, même si tout n'est pas préparé ( et je connais ton perfectionnisme pour faire partie du même club) tu vas avoir réussi ta journée et tes élèves te diront encore les étoiles plein les yeux: " à demain maîtresse!"
bises
Écrit par : jeune quadra | 20/01/2014
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