Solitude chérie.

SEULE.

Je chéris la solitude.

Je chéris le silence extérieur.

Je chéris le silence intérieur.

Pas de grands ados avant encore 11 jours.

Une petite chipie qui a préféré prolonger son séjour chez mamy et papy jusqu'à demain, il faut dire que la piscine et les grands-parents attentionnés sont des rivaux imbattables, ce que je comprends fortement !

Un mari qui travaille tout le WE sans revenir par la case maison pour les déjeuners.

Et une amoureuse de la vie solitaire à certains moments qui se retrouve donc seule dans sa maison sans projet de sorties, ah non surtout pas....

Seule et pensive.

Seule et imaginative.

Seule et créative.

Seule et active.

Seule et heureuse.

Cette journée de solitude sera efficace en actions diverses dans la maison , en pensées diverses dans ma tête, en projets divers dans ma capacité de projection et d'intériorisation.

Seule physiquement, j'apprécie car je sais que je ne suis pas seule dans la vie.

Ma solitude se chérit parce qu'elle n'est pas subie et parce que je sais que je peux décider de m'y enfermer ou d'en sortir quand je veux.

Je sais que la solitude se vit aussi comme un drame terrible de la vie.

Chérir sa solitude est un luxe suprême quand cette solitude n'est que joie, sérennité, apaisement parce que cette solitude est passagère, elle est aimée.

 

Des primes et une dé-prime !

Clin d'oeil à mon article de la prime aux écuries !!!!

Rappelez-vous, je pestais contre notre ministre alors que j'étais en pleine confection de mes chevaux pour le spetcatcle cirque et j'avais donc relégué la prime au fond de l'écurie !

La prime professionnelle se ranime et sort du fond de l'écurie. Notre minsitre annonce que les professeurs des écoles toucheront bien une prime de 400 euros ( brut....donc un peu plus de 300 euros, c'est bizarre dans les médias on ne parle pas du fait que ce soit brut) durant l'année scolaire à venir, bien sûr cela ne comble pas les différences salariales avec les collègues du secondaire ou les efforts qu'on nous demande pour telle ou telle chose à mettre en place, mais je décide de ne pas faire grise mine et donc, je m'incline, la prime, sans la frime, même si on trime, cela réanime !!!

La prime pas du tout minime que mon mari touche chaque été en équivalent d'un quasi treizième mois me fascine....elle illumine les futures vacances en Grèce pour lesquelles pas besoin de se soucier de mettre d'argent de côté. Certes, la prime sera passagère, nous serons plus cigale que fourmi ( eh eh eh....notre thème de l'an prochain me tourne la tête....les fables....je suis à fond dedans et pouhhhh, pas facile), sans la jouer frime, c'est unanime, on  va profiter de la prime à court terme sans chercher à la jouer fine !!!

La prime familiale qui parfois  me mine mais quand même reste un beau mime de l'amour...des grands-parents qui aident à financer les camps d'été de leurs petits-enfants car ils préfèrent qu'ils en profitent de leur vivant, à la fois, ça me mine, car je tiens à rester très indépendante financièrement de mes parents, à la fois ça m'illumine et je me dis que peut-être il ne faut pas turlupiner tant que cela sur une prime du coeur reçue en prime de toutes considérations matérielles.

Voilà donc des primes....pas que pour les rimes !

Mais alors, quelle est la dé-prime ???

Elle n'est pas dans ma tête, dans mon coeur ou dans mon âme car pas de déprime en vue, au contraire, je me ranime, je ne perds pas de vue toutes les cimes que je veux atteindre .

La dé-prime ce sont les 90€ d'amende réçues hier dans ma boite aux lettres car j'ai été flaschée à 57 au lieu de 50 dans la ville...le flasch m'avait fait faire une grimace mais on espère toujours que c'est la voiture d'à côté qui fera la grise mine...

Cette petite somme bien trop grande à mon goût au regard de certains efforts financiers m'a inspirée ces petites rimes aux sonorités "imes et ines" et me confortent dans mon idée que les vraies primes financières sont certes agréables, les dé-primes financières sont contrariantes mais au final, pas de vraie déprime car cela ne suffit pas à casser le ciment de mon silence qui me permet de vivre la vie que je m'imagine !

I dream...

Sans prétention.

Je n'étale pas mon bonheur, mes joies et mes réussites, je les écris parce que cela me fait plaisir de les ressentir et que je savoure encore plus ces instants en les couchant sur du papier enfin sur le clavier.

J'aime voir les bons côtés, j'aime positiver et j'aime la bienveillance.

Mais peut-être est-ce pour masquer un peu mieux les échecs, les doutes, les anxiétés, les tourments ?

Alors que je viens de faire plusieurs articles très positifs sur la semaine passée, j'ai simulatnément vécu cette même semaine de nombreuses situations de doute, d'échec, de soucis et de tourments qui m'ont causé bien des boules au ventre et des insomnies.

J'ai choisi la prétention....de dire que tout allait bien car parce que oui, tout ce que j'ai écrit est vrai....

Mais sans prétention, ces autres moments plus difficiles existent aussi, seulement grâce au vécu des autres, les bons et magnifiques moments, je réussis sans doute à garder cette impression de vrai bonheur.

Il y a trois jours, je recevais un sms relatant les agissements des personnes qui avaient mal agi lors du drame de Brétigny et qui avaient caillassé des policiers, volé un médecin, ce sms était très accusateur et agressif envers ce qui s'est passé, je n'ai pu m'empêcher de répondre que d'autres personnes bien plus nombreuses avaient porté secours et assistance, avaient réconforté, avaient aidé les secouristes de tout milieu.

Sans prétention car je ne suis pas meilleure que les autres, avec naïveté peut-être, je ne peux m'empêcher de penser d'abord aux gens qui ont aidé plutôt que de tomber dans le fatalisme du monde pourri de ceux qui ont volé et insulté.

Idéaliste peut-être, prétentieuse parfois, naïve souvent.

Les bons moments qui aident à vivre les moins bons, les bons côtés des gens qui aident à accepter les moins bons, les bons mots qui aident à mieux vivre les maux, j'y crois.