Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/09/2016

Le bon choix.

Ecouter son silence et oser le braver.

Depuis plusieurs années, mon silence me pousse vers un questionnement professionnel.

Depuis 18 mois, mon silence me criait que je m'asphyxiais.

Mon silence n'est pas toujours mon ami quand il m'incite à prendre des risques.

Et pourtant, merci mon silence, tu m'as fait faire le bon choix.

Je ne vais peut-être pas m'étouffer cette année et enfin reprendre un peu d'air.

Grâce à cette écoute, durant l'année professionnelle à venir, voici tout ce à quoi je vais échapper pour mieux respirer :

  • les relations avec les parents ( surtout les conflictuelles !) Je fais 2 réunions de rentrée sur 4 écoles et encore je ne resterai pas la totalité. A priori, si je fais bien le job, les parents ne devraient pas se plaindre de la maitresse du lundi ou du mardi ou du jeudi ou du vendredi. Pas de discussions interminables au portail....
  • PAP, PPRE, PAI, documents de suivi, d'orientation, coups de fils aux orthophonistes, psys et autres, présence aux équipes éducatives !!!! La titulaire va gérer, me demande mon avis et c'est tout, j'y crois encore à peine.
  • Plus de projet d'école, projets de sorties, kermesse et j'en passe....Seuls les projets avec une intervention musicale me demanderont de l'investissement puisque j'ai réussi à faire musique/chorale dans chaque école, 2 fois en cycle 2, 2 fois en cycle 3, du coup même pas de lassitude et des chants différents, le top !
  • Beaucoup moins de corrections grâce à mes deux jours en CP et même si mes deux jours en cycle 3 seront plus productifs en écrits d'élèves, je vais beaucoup corriger à l'école.
  • Plus de bulletins à inventer, créer, compléter. Seuls quelques items, pas d'appréciation à écrire, là encore, comment est-ce possible ????
  • Plus de pression invisible avec les élèves en difficultés du genre "mais pourquoi je n'y arrive pas etc etc ???", en une journée de classe, on peut être très sérieuse mais impossible de prendre à bras le corps le cas d'un élève, on le fait travailler, on fait de notre mieux mais le lendemain, on passe à d'autres alors que la titulaire tous les matins doit faire avec les mêmes problèmes pédagogiques ou comportementaux du quotidien.

Deviendrais-je fainéante ???

Pas du tout, j'ai vraiment du travail de préparation et d'adaptation mais sans la lourdeur habituelle.

Et donc je respire.

Je travaille en respirant alors que j'avais de gros couvercles sur moi jusqu'à présent.

Bien sûr, il y a des inconvénients mais pour le moment, je les prends à la rigolade car ils concernent essentiellement la façon d'être et de penser des collègues...vous savez mon futur one women show...

Autre avantage : mes quatre école se situent entre 12 et 18 minutes de chez moi. Je n'utilise que des routes de campagne et cela m'apaise particulièrement de ne pas subir la circulation citadine, je me dis que là encore j'ai de la chance.

Enfin, pour le moment, mes relations sont agréables avec mes élèves, je ne crie pas, je ne m'énerve pas, je suis plus cool dans mes exigences de quantité de travail à effectuer.

Je sais que cela ne fait qu'une semaine mais quand même, mon silence, il me le dit...j'ai fait le bon choix.

En plus, petite cerise....je ne travaille pas un mercredi matin sur deux car sinon je ferai trop d'heures...( les 4 écoles n'ont pas du tout les mêmes horaires) alors cela permet un semblant de temps partiel car quand même reprendre à temps complet n'est pas aisé mais là encore mon silence du compte bancaire me dit que j'ai fait le bon choix.

Je vais guetter les choix que me soufflera mon silence.....

31/08/2016

Oui, je dirai tout !

Ca s'impatiente pour savoir comment je vis le changement !!!!

 

Promis, je viendrai raconter mais, là depuis trois jours, le rythme est compliqué et je dois gérer pas mal de choses en parallèle de mon changement de poste.

 

Mais il faut que j'écrive car vraiment depuis trois jours complets que j'ai passés à aller d'école en école, je pense avoir de quoi faire des sketchs à gogo tant j'ai pu voir la caricature de l'éducation nationale concernant certains collègues rencontrés, certains locaux, certains impératifs, certaines directives !

En fait, je crois que les élèves à côté ce sera de la rigolade !!!

Les clichés, là, j'ai eu ma dose en live !

Cet après-midi, dans mon école du jeudi, celle de demain donc,le directeur propose un topo sur la réunion du matin avec l'inspectrice, nous nous asseyons autour d'une table à 5 enseignants ( je ne connais que le directeur) et là, on démarre sans même un tour de présentation....au bout de 20 minutes, le directeur reçoit la visite de l'adjoint au maire avec lequel il va causer 10 minutes et là, je me permets de demander les prénoms de mes collègues et quelle classe elles font....et c'est tout. Elles m'ont quand même demandé mon prénom et c'est tout. Elles font la gueule, ne s'intéressent absolument pas à ce qu'il y a autour...pas de travail d'équipe et des critiques...

Même moi, malgré mon stress de l'inconnu, j'avais le sourire !

Ne pas se présenter aux autres, ne pas accueillir, le b.a.b.a. de relations cordiales non ?

Ca c'était pour aujourd'hui...et encore, je ne raconte pas la classe du Ce2, Cm1, CM2 avec des affichages datant de .....longtemps, des manuels pas à jour, bref...

 

Je savais que là où j'étais, c'était le top mais là, depuis trois jours, ouah, je le sais encore plus malgré certains points quand même corrects ou positifs.

J'essaierai de faire un petit topo par école, avec humour !

Car oui, peut-être que je pourrai faire un one woman show en racontant les caricatures vues ces trois jours !

 

Mais il va falloir patienter !!

 

Bonne rentrée aux amies profs ! Surtout celles qui ne sont pas dans la caricature ! Mes amies quoi !

25/08/2016

Et de 2, sans préjugés.

Ben oui, je reviens ce soir pour un second article puisque je me suis moi-même prise aux pièges de l'émotion et de la râlerie engendrée !

Alors, ce soir, après une après-midi à observer le bonheur et bien, je viens l'écrire.

Sur la plage, j'ai vu :

- des enfants ravis d'être en colonie avec leurs moniteurs

- des grands-parents heureux avec leurs petits enfants au bord de l'océan

- des parents jouant et se baignant avec leurs enfants

- des amis rire ensemble et se gicler de l'eau

- des personnes profitant de cette journée finalement ensoleillée au bord d'un océan magnifique, frais, calme mais tellement beau et grand

- mon mari nager avec joie dans l'océan

- mon mari se baigner avec se petite louloute

- mon mari jouer aux raquettes avec son fils

- ma fille profiter de sa journée de détente et se recaler dans ses horaires

En fait, les gens savent être heureux avec peu de choses.

Moi la première, il suffit juste de s'en rappeler.

Et bien sûr, j'ai vu plein de voiliers disparaitre de mon horizon mais persuadée qu'ils allaient être vus par d'autres que moi très bientôt.

De mon horizon à l'autre, il n'y a parfois qu'un pas, il y a aussi souvent beaucoup de temps à vivre.

Autant le vivre avec des émotions positives : amour, amitié, bienveillance, confiance, complicité, joie, tolérance, patience.

Observation en silence du bonheur : prescription très efficace pour le mieux-être !