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05/03/2014

Retour...logistique.

Un petit coucou en passant par l'ordinateur.

Durant nos 5 jours à la montagne, la vraie, celle coupée de tout et tous, au coeur de paysages magnifiques enneigés fraîchement chaque nuit et donc tout de blanc immaculés au matin, j'ai souvent eu envie d'écrire...je l'ai fait dans mon petit cahier rouge aux pages de couleurs contrastantes avec le blanc coton qui m'entourait...

Pour le moment, beaucoup de mes réflexions et pensées du silence de mes vacances vont rester dans mon silence mais certains faits seront sans aucun doute le point de départ de futures réflexions personnelles à partager.

Aujourd'hui donc, après avoir amorcé hier soir le rangement et le reconnexion à la vie sans montagne blanche autour...après avoir trié les 78 mails qui m'attendaient, ouf, certains sont allés direct à la poubelle mais d'autres nécessitent une vraie réponse. ( boulot, famille, bénévolat), après avoir tenté de dormir sans que le stress de la reprise ne crée d'insomnie, et bien je vais consacrer une journée à la logistique pure et dure.

Remplir le frigo ne me réjouit guère mais quand même je suis fière d'avoir réussi à gérer 10 repas, tous les petits dejs et goûters des vacances sans faire d'autres courses que l'achat du pain !!!! Et j'avais de quoi faire encore un ou deux repas...cela aurait pu m'inciter à rester d'ailleurs puisque nous n'avions pas d'autres contraintes que la reprise du travail pour Il ce vendredi et WE. C'était cool de ne faire aucune courses, de ne s'arrêter dans aucun commerce et de vivre en autarcie alimentaire complète. ( oui, sauf le pain quand même !!!)

Donc en parallèle, les lessives, les étendages, les pliages de linge. Par choix, je n'ai fait qu'une lessive durant les vacances au blanc. Désormais, il faut laver et ranger les affaires de neige bien propres.

Trier le courrier, ranger un peu mon bureau même si je l'avais fait avant le départ donc, en fait, il faudrait que je mette le nez dans les cours...

M'occuper de la dernière ligne droite de mon action bénévole pour les scouts concernant un projet qui aboutit le dimanche 16 mars et pour lequel j'ai encore pas mal de choses à régler, penser ou faire.

Et au milieu de tout cela, accompagner l'un de mes fils à la clinique de la main puisque celui-ci s'est fait une entorse au pouce avec le ligament arraché et que le radiologue de la montagne nous a dit de demander un avis d'un médecin chirurgien car peut-être il faudrait opérer.( cet épisode m'a valu beaucoup de réflexions sympathiques ou moins, quand j'étais au blanc...mais pas envie d'en parler à cet instant)

Ben voilà une bonne logistique à venir...

Du coup, repos aux pensées, enfin du moins, celles qu'on écrit car celles qui se déroulent dans la tête ne se reposent guère...

Durant mes ballades familiales ou solitaires au coeur de la montagne, j'ai beaucoup pensé et je me suis aussi entrainée à arrêter de penser tout en se sentant bien vivante. Ce silence-là est très très loin de la logistique décrite ci-dessus et tellement essentiel.

 

26/02/2014

Se laisser aller.

Je sais, je me fais rare ces temps-ci...rentrée dans mon étable...

Je fais ce petit coucou car demain, nous partons 5 jours à la montagne dans cette jolie maison de ce joli village dont je parle si bien dans mon article du 6 mars 2013.

A la fois, je suis contente de ce départ car j'ai vraiment besoin de sérennité et je sais que ce lieu généralement m'en apporte, à la fois, ce départ me fait mal car c'est une partie du cadeau reçu pour mes 40 ans et cette fête reste pour moi un moment de joie et de bonheur familial et amical intense suivi de moments très intenses aussi mais de tristesse et d'inquiétude.

Cet après-midi, quand je préparais mon joli anorak rose avec mon bonnet rose, mes gants roses, mes chaussettes de ski et mon polo de ski roses, tout cela offerts des mains de mon amie, là, tout est remonté.

Et ce soir, ce fut le laisser aller....j'ai pleuré, à table, devant mes enfants et c'est vrai, cela fait du bien parfois de se laisser aller....

Pour le blog, le partage à ce sujet s'arrêtera là et je vais garder cette image de laisser aller.

Je me suis laissée aller à parler à mes enfants avec sincérité.

Je me suis laissée aller à m'excuser de mon humeur maussade et ma tristesse pas toujours cachée.

Je me suis laissée aller à dire que je souhaitais que ces 5 jours soient simples, joyeux, chaleureux et collectifs. Je ne veux pas être la bonne à tout faire ! Et c'est bien de se laisser aller à dire cela !!!

Je me suis laissée aller à parler et à montrer mes sentiments.

Je crois que je vais parvenir à me laisser aller durant les quelques jours à venir...sauf pendant la terrible montée qui mène au village perdu dans la montagne...les lacets sont nombreux et étroits et les ravins hauts, profonds, terrifiants.....

Se laisser aller pour mieux laisser aller ses sentiments et mieux aider ceux qui ont besoin de nous.

Je me laisse m'en aller quelques jours en dehors du quotidien, prise par le manteau blanc de la montagne...

Je me laisse m'en aller vers des moments familiaux de bonheur.

Je laisse mes pensées aller et venir...s'en aller et revenir...se laisser aller et se retenir...

20/02/2014

Meuh...

Pourquoi me suis-je donc déguisée en vache ???? Promis, je vous poste une photo de moi en vache de dos dès que je peux....

Déjà, notre thème étant les fables de La Fontaine, je cherchais un déguisement d'animal et il se trouve que mon ancienne directrice adorée, très habile de ses mains de couturière, avait confectionné un costume de vache et un autre de guépard.

La vache fut pour moi, le guépard pour mon collègue. ( tout arrive, il s'est déguisé, juste le temps du défilé avec les enfants mais c'est déjà cela...et je ne lui en aurais pas voulu de ne pas le faire, je tente de comprendre cette difficulté à se déguiser)

Moi, je suis partie de chez moi en vache sous les yeux attendris ou plutôt désespérés de mon taureau, avec ma petite louloute pétillante en costume disco !!!!

J'ai ouvert le portail de l'école en digne vache, la cloche autour du cou, la boite à meuh dans la main pour la sonorisation, les tâches noires sur le visage, et mon super costume, chapeau inclus.

Les enfants se sont bien marrés, les parents...je fus déçue, seuls quelques habitués ont fait une remarque sympa teintée d'humour, les autres ( la grande majorité) n'ont même pas prêté attention aux remarques de leurs enfants disant " oh regarde la maîtresse trop drôle", sont partis aussi vite qu'arrivés, me regardant d'un air de dire que eux ils allaient bosser ( si, si, c'est vrai), pas de fantaisie dans les paroles ou les attitudes.

Là, j'avais envie de faire ma peau de vache et de meugler à n'en plus finir qu'ils feraient mieux de prendre le temps de vivre, de rester quelques minutes de plus à regarder les costumes des uns et des autres, de considérer qu'une maîtresse qui n'a pas peur du ridicule c'est sans doute une façon de garder de l'innocence, de la confiance, de l'humour en une vie bien trop dure, bien trop sérieuse, bien trop triste parfois.Mais je ne me sentais pas d'humeur vacharde et l'heure n'était pas aux vacheries...

C'est vrai qu'en regardant les expressions et double-sens qui se rapportent au mot vache et bien...c'est vachement cruel !

Ben moi, ce jour, je suis une gentille vache qui fait rire mes élèves, leur a proposé ce matin un atelier cuisine pâte à crêpes et une bonne dégustation cet après-midi...sans viande de vache dessus !!! ( quoique...qu'y a-t-il dans les confitures, le sucre, le nutella...??,ahaha)

Après cette vraie journée de travail ( si, si), je ne vais pas me gêner pour m'avachir dans mon canapé au coin de ma cheminée...

J'ai encore de la marge pour devenir moins vache avec certaines personnes ou certains comportements qui m'agacent encore vachement.

Ah ! La vache ! Ce soir, vacances d'élèves, vachement trop bien...!