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01/10/2018

Je n'en peux plus de ce ministre.

Notre ministre de l'éducation nationale sait tout sur tout et ne prend compte en rien des avis des spécialistes.

C'est juste impressionnant comme il impose ses idées.

Dans l'enseignement élémentaire, c'est affolant....nous croulons sous les notes de service nous expliquant que la lecture c'est le savoir décoder ( mais punaise non de non !), que les 4 jours c'est mieux alors que tous les rythmes de l'enfant disent le contraire etc etc....et toutes ces infos médiatiques tellement fausses sur le terrain...mais bon, on s'y fait hein !

Dans le secondaire, alors là, un tsunami pédagogique arrive avec la réforme du lycée, tous les voyants et indicateurs des spécialistes sont au rouge, le conseil supérieur de l'enseignement ne valide rien de cette réforme, les proviseurs crient l'alerte mais non monsieur le ministre avance seul, sûr du bien fondé de tout ce qu'il pense être bien pour les élèves et les profs.

La réforme du lycée, je ne suis pas contre en soi, supprimer les séries c'est une bonne chose quand ce n'est pas déguisé !

Mais la réforme du bac comme elle se présente, je l'expliquerai dans un article dédié à cela, ne favorise que les bons élèves, vous savez ceux qui déjà, raflent toutes les places de parcoursup en premier lieu parce que leurs notes, appréciations de l'année sont très bonnes et que leur lycée d'appartenance a bonne réputation !

Introduire 40% de contrôle continu sur les deux ans de première et terminale ne feront qu'aider les bons et très bons élèves et par contre mettront en difficulté les autres qui partiront à l'examen avec des points de retard . Les mentions très bien seront aussi à la hausse pour les très bons élèves. Et ne parlons pas de ceux qui n'auront pas la chance d'avoir un prof juste, égalitaire, qui se remet en question si 36 élèves de sa classe n'ont pas la moyenne à un devoir ( si si ma fille a eu un prof de physique comme cela et jamais il n'a douté de lui une seule fois dans l'année)....et puis les fameux devoirs de contrôle instauré par le ministre dans plusieurs matières deux fois par an mais qui ne seront pas nationaux....mais faits par les profs de l'établissement et corrigés par eux, vive l'égalité entre élèves !!! L'anonymat et le caractère national du bac sont essentiels dans cet examen, tout le monde était logé à la même enseigne et si une épreuve est plus dure, elle l'était pour tous, et inversement, plus facile, elle l'était pour tous, et les jurys pouvaient harmoniser.

Mais en fait, ce matin, ce qui déclenche ma colère c'est l'article que je viens de lire sur le café pédagogique disant que monsieur le ministre qui a décidé de supprimer les options au bac ( car oui vraiment quelle injustice de gagner des points avec des options....oh vilains élèves !) et bien, il a décidé que le latin et le grec ne seraient pas concernés ! Vive l'élitisme  !!! 95000 élèves sur 800000 bacheliers suivent le latin et le grec et bien sûr pour la très grande majorité sont issus de milieu favorisé et sont de bons élèves...

Et ceux qui font musique, danse, natation, théâtre ou que sais-je, mais quel message on leur donne ????????

Ah votre option n'est pas assez haut de gamme pour qu'elle vous rapporte des points, elle ne demande pas assez d'efforts, d'investissement ??????????

Que le ministre aille voir des élèves musiciens, sportifs ou dans n'importe quel autre domaine pour comprendre que ce sont des heures et des heures de travail en plus du parcours scolaire pour arriver à de bons résultats.

Tant mieux si des élèves aiment le latin et le grec mais pourquoi ne favoriser que ceux-là ??????????

C'est écoeurant, c'est démotivant, c'est symptomatique d'une école qui ne voit que par les matières dites nobles, laissant de côté tellement de jeunes qui certes ne feront jamais de latin, de littérature ou de maths appliquées mais qui ont un énorme potentiel dans un autre domaine, qui ont de nombreux intérêts.

Comment est-ce possible de faire une telle hiérarchisation ??????????

Vraiment je n'en peux plus de ce ministre et nous sommes tellement abasourdis, que nous les profs, nous avons du mal à organiser notre mécontentement.

 

23/09/2018

Contente.

Je suis contente de vieillir et de profiter des moments de la vie, des personnes que j'aime, de me lancer dans de nouveaux projets. 

45ans contente confiante aimante.

Deux de mes enfants vendredi soir m'ont dit que j'étais à la moitié de ma vie... Je le souhaite. 

Je compte bien profiter de la seconde moitié qui sera bien différente de la première ... 

Le temps passe et jamais je ne me lasse. 

22/09/2018

Trouver le bon rythme.

Si je n'écris pas beaucoup ces jours-ci ce n'est pas par manque d'idées mais c'est parce que je cherche mon rythme, mon nouveau rythme d'actions !

Revenir à un mi-temps d'enseignante chamboule toutes mes habitudes passées ! Je m'explique.

Le jeudi et le vendredi je suis à l'école devant des élèves avec des collègues et ensuite 5 jours de coupure avec ce monde là. ( je ne fais qu'un mercredi sur 4 ou 5 dans mon école du vendredi qui est restée à 4 jours et demi)

Physiquement, je coupe, mentalement je coupe, dans ma projection de la semaine je coupe.

C'est à dire que j'oublie l'école et le rythme qu'elle impose quand on est à temps plein à savoir ne pas s'autoriser de retard dans les corrections, prendre de l'avance dans la réflexion et préparation de projets ou de leçons, penser chaque jour à l'école pour rester opérationnelle. Et ben là, non. J'essaie de tout corriger sur place et dans mes préparations, soit j'ai de l'avance grâce à mon travail de cet été ( dans le domaine de la musique et des projets chorale et dans celui de la lecture où j'ai préparé beaucoup de choses), soit je me pose tranquillement 3 heures sur ces 5 jours pour préparer mes 2 jours de classe. Quel bonheur !

Mais alors me direz-vous, il est facile ce rythme !

Et bien, pas si simple.

Mon rythme de sommeil est complètement dérangé puisque le lundi je me lève à 6h pile pour aider ma fille chalonaise à être prête pour le départ de la maison à 6h40 pour se rendre à la gare. Et là quel rythme adopter ? Se recoucher ? Sieste dans l'après-midi ? En tout cas, coup de barre assuré si ni l'un ni l'autre. ( ce qui risque d'arriver les lundis de formation)

Le mardi et mercredi je m'autorise un lever vers 7h30/8h, ce qui sera pareil en formation car elle démarre à 9h et là contrairement à l'école pas besoin d'arriver en avance.

Le jeudi et vendredi lever à 6h30 et départ à l'école dans la foulée.

Le samedi et dimanche, relâche et lever en fonction du planning familial, amical etc.

Vaste question et vaste problème de riche mais quand même, le mi-temps professionnel ne favorise pas un bon rythme coucher/lever...car certains soirs je ne suis pas fatiguée contrairement à 5 jours de suite à l'école!

Et puis, contrairement à mes temps partiels passés, je n'ai plus les mêmes contraintes de maman, cuisinière, lingère, taxi woman ! Et donc cela allège aussi le rythme.

Dans ce nouveau rythme, je dois organiser mieux que durant ces 15 jours passés le temps consacré à mon bénévolat scout car là, j'y ai passé beaucoup beaucoup de temps en journée et soirée. C'est le début et certains impératifs ne peuvent être contournés ( temps de réunion samedi dernier toute la journée avec l'équipe territoriale, mercredi soir prochain avec l'équipe pilote, beaucoup de mails et de dossiers à mettre à jour) Cette mission sera peut-être le terrain de mémoire de ma formation donc je me dis que c'est utile pour mon projet en même temps que bénévole mais il faut que je trouve un rythme de croisière à ce sujet.

Quel rythme pour voir mes enfants ? A la demande....je l'ai bien intégré, là ils ont vraiment leur vie et donc il ne faut pas hésiter à casser un rythme pour saisir un imprévu à la volée et cela même avec la petite dernière !

Ce qui est certain c'est que j'ai l'impression d'être sur un rythme d'enfer dans ma tête car cela fuse de tous les côtés concernant les idées mais que je ne me sens pas sur un rythme effréné non maitrisé.

A mon rythme, je vais devoir trouver le bon rythme pour cette année scolaire définitivement pas comme les autres !