La douleur qui fait peur.

Une petite douleur peut faire peur, ben oui.

Depuis 3 jours et 2 nuits, une vraie douleur m'assaille l'entre bras, sous les aisselles et vers le sein.

Cela semble musculaire, genre tendinite.

Mais une douleur annonciatrice d'un truc pas sympa, ça existe ?

Pousse de ganglions, liquide bidule qui s'inflamme, organe qui donne un signal ?

La douleur provoque la peur.

De façon irraisonnée, surtout la nuit et surtout quand on a une vraie envie de profiter de la vie.

Bon, ce matin, ce qui me saute aux yeux, ce ne sont pas des ganglions ou je ne sais quel autre mal mais une vraie difficulté à me servir de mon haut côté droit et donc, ma pensée va à ma classe....

La douleur risque de carrément m'embêter pour écrire au tableau.

Si lundi, la douleur est encore là, médecin obligatoire elle verra !

Même pas peur...presque...ça dépend des moments...des pensées...

Nouvelles terre à terre.

Rien de bien philosophique pour ce passage du jour sur mon blog.

La semaine passée fut très riche humainement et le "sentiment blues" opère à fond en cette seconde semaine.

Les sentiments laissent place au terre à terre.

We en amoureux, jeunes à la maison, amis à foison, tout cela, c'était juste top.

Beaucoup d'émotions, de rires, de discussions, de confidences.

Place au ménage, au rangement, aux courses à refaire.

Place à la classe à préparer, aux cahiers à ouvrir.

Place au bénévolat actif : le WE scout à 1000 jeunes arrive à grands pas ( 30 avril et premier mai), je fais partie de l'équipe pilote intendance, je viens de passer les commandes alimentaires et de gérer les derniers mails en lien avec mon rôle dans la préparation de l'événement.

Place au replongeon dans la reconversion professionnelle, RV ce vendredi aux PEP21.

Place aux trésors d'imagination et d'organisation face aux réponses des dossiers post-bac. Ma fille a appris hier qu'elle était convoquée aux épreuves écrites ou à l'entretien oral des IUT dans lesquels elle a postulé à Lille, Belfort, Fontainebleau et Paris centre. Elle se rend à Lyon après-demain pour les épreuves de l'école privée en logistique humanitaire, convoquée à 7h30, elle va dormir chez sa tata à Lyon.

Mais pour la suite, c'est le casse tête chinois...pour exemple, Belfort lundi 2 mai à 16h et Lille mardi 3 mai à 9h30, pas moyen de changer car Lille c'est sur la journée complète ( écrits le matin, oraux l'ap-midi), puis le 9 mai à Paris, le 13 mai à Fontainebleau. En plus, cela lui fait manquer des épreuves de bac blanc ( qui a lieu du 28 avril au 4 mai) et pire, elle a une épreuve de bac ( option danse) le vendredi 29 avril pendant une épreuve de bac blanc.( que donc elle va manquer....les profs ne sachant pas vraiment si ce sera possible de rattraper...)Au total, 3 matières de bac blanc manquées.

Attente des réponses des IUT de Limoges et Tours, elle n'en fera peut-être qu'un si elle est convoquée aux deux oraux.

Je vous rassure,les destinations ne sont pas des choix, aucun IUT carrières sociales dans notre région ou près de Lyon. On est obligé d'optimiser sa présence aux entretiens et épreuves et donc de faire ce mini tour de France. Heureusement, notre fille est "démerde", elle ira seule à Paris et à Fontainebleau, pour Belfort et Lille, son papa s'y colle car obligé de prendre la voiture pour faire Belfort/ Lille entre 18h et 23h et dormir à l'hôtel.

C'est très terre à terre et j'y pense beaucoup. Organisation, coût financier, fatigue physique, stress mental, cela va engendrer tous ces paramètres.

On verra ce que cela donne.

Restons sur la terre ferme, ne rêvons pas trop.

Les efforts donneront du résultat j'en suis certaine mais pour le moment l'aspect pragmatique m'occupe pas mal l'esprit.

Photographie mentale.

J'aime les photos, les vraies sur papier glacé, celles qui captent un moment précis, un trait du visage, une expression, un rire, un souci, les photos individuelles, de groupe, de famille.

Je fais beaucoup moins de photos qu'il y a dix ans alors que j'ai un bel appareil depuis mes 40 ans !!!

Mais je ne l'ai pas toujours sous la main et ceux que je veux photographier ne le souhaitent pas forcément !

Je pratique alors la photographie mentale, celle que je capte dans mon coeur et mon âme et que je tente d'inscrire à jamais dans ma mémoire avec toutes les sensations éprouvées au moment de la prise de photo.

Aparté :

"Depuis samedi dernier, nous n'avons jamais été seuls en famille à la maison, d'abord ce fut la gentille invasion de 4 jours de 14 ados musiciens dans notre sous-sol, salon, cuisine, douches et wc ( moins notre escapade de WE en amoureux !), puis des amis, les enfants des amis, ma petite filleule et sa soeur, leur papa, une amie à moi et sa fille, bref les rallonges de la table n'ont pas été défaites, les lits ont fleuri et c'était super ! Avant cet après-midi et la gentille invasion pour le We de nos amis de l'yonne de de Saône et loire, 8 personnes en plus. Donc hier soir, comme mon fils étudiant ne repart que dimanche, nous étions tous les 6 autour de la grande table."

Et ce fut la magnifique photographie mentale.

En moi, je souhaitais que quelqu'un nous prenne en photo sans qu'on le sache mais si j'avais proposé une vraie photo, on m'aurait dit " oh non maman, tu ne vas pas nous prendre en photo pour un bête repas de famille..."

Mais si, la photo en valait la peine.

Une belle fondue savoyarde préparée avec amour par chéri et dégustée.

De jolies discussions. Chacun raconte. Il faut dire que la semaine a été riche avec les enregistrements de chansons dans un vrai studio ( chez notre voisin musicien !), les deux stages bafa pour deux de mes grands, la formation premiers secours pour l'autre. Ils ont appris beaucoup de choses, nous les partageons, la petite dernière écoute, tente sa participation car elle a été bien adoptée par les grands ados musiciens de la semaine !

La photo était vraiment belle, sereine et apaisante.

Rieuse malgré les traits fatigués de tous à cause des couchers tardifs et des levers matinaux de la semaine.

On a terminé dans la chambre de l'un des garçons pour écouter les deux chansons enregistrées, là, tous les 6, sur des rythmes et des thèmes qui nous parlent et nous rassemblent.

Cliché mental absolu du bonheur.

La photographie mentale est bien ancrée en moi, je la garde précieusement telle une vraie photo que j'aime sortir de l'album ou de l'écran d'ordinateur.

Je dois faire confiance à ma mémoire et mes émotions dont j'ai besoin pour faire vivre les photographies mentales emmagasinées dans mon disque dur du coeur.