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06/12/2013

Ralentir.

Je veux ralentir le rythme.

Je veux prendre le temps.

Je veux du ralentissement.

Je repartirais bien dans des allitérartions en R...mais je dois filer dans quelques minutes et ne serai alors pas assez inspirée aussi rapidement !!!!

Pour les trois jours à venir, le ralentissement ne va pas se resentir puisque ce jour, je dois caser, courses pour le repas de famille de demain, préparatifs, travail pour l'école obligatoire en cette période chargée d'évaluations, corrections, bulletins, chorale. J'aimerais aussi commencer quelques réflexions sur les cadeaux de Noël, vous savez mes petits cadeaux du coeur auxquels je tiens tant, j'aime en recevoir mais j'aime en offrir. Mais pour cela, il faut prendre un peu de temps.

Et comme ce dimanche, je suis sur le pont bénévole de 8h à 20h pour notre traditionnel marché de Noël scout ( maison de Mar.........au mileiu des vignes, venez nombreux !!!), y'a pas, il faut que je sois efficace et un peu speed....

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.....

Ralentir....j'y travaille vraiment mais je suis souvent ratrappée par le rythme éffréné....

Et pourtant, je sais que je ne suis heureuse que lorsque je ralentis vraiment...

Si vous cherchez bien dans ce post, j'ai quand même Réussi à caser pas mal de mots avec le son "r"....

Certainement parce que ma Réalité diffère un peu de ce que je Rêve...je Ressens ce besoin urgent de Ralentissement car je ne voudrais pas glisser dans un virage...

Surtout, ne croyez pas que je Râle, non je souRis beaucoup mais je Réfléchis pour mieux Vivre au Ralenti...

04/12/2013

1 + 1 + 1 = 1 + 1 + 1

4 décembre 1998, 15 ans déjà.

9h27 : c'est une fille

9h28 : c'est un garçon

9h29 : c'est une second garçon

Quelques minutes plus tard..." Mme C. le premier garçon c'est bien L. et le second garçon, c'est bien P. ?"

Oui c'est cela...Un prénom qui collera toute la vie à la peau et qui est décidé par ordre d'arrivée ....!

Ainsi, il y avait plusieurs combinaisons....pour 3 filles, 3 gars et puis 1 fille, 2 gars etc etc et avec à chaque fois le prénom de la première fille qui sort, le prénom de l'éventuelle seconde fille....etc etc ( a prioiri, il y avait deux gars et 1 bébé de sexe non identifié mais le médecin avait voulu que toutes les hypothèses soient retenues.)

Mon silence intérieur ne me permet pas encore de reprendre ma vie que j'imagine mais je voulais quand même faire un clin d'oeil à cette date qui a définitivement changé ma vie.

Bien sûr, tout le monde pensera que c'est parce qu'avoir des triplés provoque une sacrée émotion...

Je dirais plutôt que je n'imaginais pas vivre ce que j'ai vécu durant les 19 jours d'hospitalisation qui ont suivi, après 8 semaines d'hospitalisation plutôt joyeuse pré- naissance, 20 jours de vraies difficultés physiques et psychologiques à l'hôpital puis plusieurs semaines à la maison,ont marqué ma mémoire de souvenirs  bien plus douloureux que joyeux.

" Madame C., il faut penser à vos bébés...", cette phrase, je ne pouvais plus l'entendre, surtout les 8 jours durant lesquels je n'ai eu aucun usage de la parole. J'aurais voulu crier que j'aimerais déjà bien penser à moi...oui, mes bébés, peut-être...je ne sais pas...ma traversée solitaire était bien trop difficile pour penser à d'autres.

J'espère juste que cet espèce de rejet n'est pas à l'origine de certaines façons d'être de ma relation avec mes enfants...des choses qui me tracassent encore parfois.

Mais je m'égare....à parler de moi...ce n'est ni le moment, ni le sujet, ni l'essentiel, ni le principal.

Parce que 1 + 1 + 1 , ce n'est pas trois, je voulais développer ce thème mais les mots me manquent, le temps de me poser me manque, le temps de m'écouter me manque.

Bon anniversaire quand même.

 

01/12/2013

3 drôles de dames...avant et après minuit.

Les trois drôles de dames, ce sont nous...les trois amies profs des écoles liées par bien plus de choses que l'école !!!!

Dire que c'est au croisement de nos départements que nos chemins se sont croisés la première fois lorsque chacune a débarqué à l'IUFM d'A.

Ma chère C. venait de l'extrême nord de la région, ma chère A. venait de l'extrême sud de la région et moi je venais du milieu de la région.

Une même ville, une même classe, un même concours à préparer, une même réussite puis une seconde année avec les mêmes stages, les mêmes stress, les mêmes délires d'étudiantes professeurs pleines d'enthousiasme !

Trois drôles de jeunes filles liées par une amitié forte, complice, joyeuse et surtout durable malgré les kilomètres qui nous ont reséparées puisque chacune est retournée vivre et enseigner dans son département d'origine !

Hier soir, celle du sud est venue me rejoindre pour co-voiturer vers le nord et embrasser notre amie qui fête ses 40 ans dans 3 jours !

Des kilomètres à papoter et à imaginer la surprise de notre amie chérie.

Avant minuit, les trois drôles de dames ont beaucoup ri quand la porte s'est ouverte et a laissé place à la surprise et aux bords des yeux mouillés.

Elles ont mis les perruques, elles ont chanté,mangé, même pas trop picolé, mais rigolé oh que oui !Elles ont fait ouvrir les paquets, elles ont savouré ces instants tellement précieux.

Avant minuit, samedi, quelle euphorie !

Après minuit, aussi...un peu de folie...

Les trois drôles de dames sont décidées à profiter de la soirée et décident d'aller boire un verre dans un bar branché de la ville d'à côté car la vie, elles veulent la croquer et trinquer à l'amitié !

A peine leur voiture stationnée, à peine quelques rires éclatés à l'idée de jouer les vieilles allumées qui veulent se la jouer jeunes déjantés,à peine une cigarette allumée, minuit avait sonné...et la soirée allait virer....

Un gars bourré a raté son virage, a tapé une voiture et a terminé sa chevauchée en frottant l'avant gauche de ma voiture. ( jante et bas de caisse rayé, froissé, enfin avec une lampe allumée...)

Après minuit, trois drôles de dames se font insulter, se font moquer, se font carrément très mal parler mais elles ne perdent pas leur franc-parler et le constat, elles veulent le faire signer après avoir couru et arrêté le conducteur. (A. heureusement que tu n'avais pas la même tenue qu'à mes 40 ans quand tu étais sur le capot du gars !!!)

Il faudrait beaucoup de lignes pour raconter cet épisode nocturne sur le trottoir d'un bar, entourées de jeunes alcoolisés,avec cette impression de vivre un moment hors du réel, du temps, des codes diurnes...

Elles n'ont pas consommé les coktails rêvés car l'embrouille s'est poursuivie avec le patron du bar, largement impliqué dans l'accrochage de la voiture. ( ne cherchez pas à comprendre, c'est vraiment trop compliqué même si franchement très risible tant la réalité dépassait la fiction)

Elles sont rentrées, elles ont papoté et ont relativisé car après tout, il fallait bien se marrer en oubliant les euros futurs à dépenser pour réparer chez le carossier.( tout n'étant pas perdu, le gars persistant à dire qu'il paierait en cash...en boules comme il dit mais franchement, je n'y crois pas !!!)

Elles se sont dit que la situation n'aurait pas été la même si elles avaient été avec leurs mecs et ont senti cruellement cette satanée inégalité de traitement des femmes.Mais elles se sont aussi consolées en se disant qu'avec les mecs, cela se serait terminé en baston avec appel de la police !!!!

Elles se sont quand même couchées car le matin, notre chère amie C. assurait le marché de Noël pour son école...ah ces instits dévouées...

Quand les deux autres se sont levées, elles ont trouvé quelques rimes pour se réconforter..."Bon réveil les filles...soirée inoubliable le 30 novembre, nuit inoubliable le 1er décembre mais on a fini en robe de chambre...!"(la suite du mot rien que pour nous...)

Car oui, l'essentiel était là...les trois drôles de dames en bonne santé ( la voiture du mec aurait pu nous blesser, notre voiture aurait pu ne plus rouler et cela aurait quand même bien compliqué notre retour ) et heureuses de cette amitié partagée.

A midi, les trois drôles de dames ont kidnappé l'instit sur le marché, se sont offerts un restau bien mérité, une visite guidée de la nouvelle école tant aimée par notre C.

Deux drôles de dames sont reparties le coeur serré comme autrefois quand on se quittait pour repartir dans nos contrées après nos semaines d'étudiantes studieuses mais rieuses !

Parce que ces drôles de dames, je les aime.

Parce que d'autres drôles de dames que j'aime ont occupé mes pensées tout le week-end.

Parce que la vie des drôles de dames est et sera toujours plus forte que tous les dangers qui essaient de cabosser.

Parce qu'avant et après minuit, j'étais avec mes Amies, celles d'ici, de là, de très près, de plus loin