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26/12/2013

Pas envie d'en sortir.

Mon lit peut me faire vivre des insomnies telles que j'en viens à le haïr régulièrement.

Et puis ce même lit peut faire vivre des moments délicieux, appréciés, appréciables.

Ou encore, comme ce matin, mon lit me retient dans son cocon chaleureux me permettant de ne pas affronter la réalité...

Non que ma réalité soit affreuse, loin de là...

Mais voilà, seule dans mon lit, après un baiser déposé discrètement mais quand même entendu par chéri partant au travail, j'apprécie ce sentiment de solitude tranquille, sans contraintes, sans discussions ( sauf avec moi-même mais ça va, je ne me contrarie pas trop...), sans obligations.

8h30...aller je me dis que je sors du lit à 8h45....puis 9h00, puis 9h15....puis, aller, je n'ai pas envie d'en sortir mais y'a pas...9h30...cette fois...j'en sors...hélas...

Mes pensées pour tout et tous reprennent. Je suis happée par beaucoup de sentiments qui m'inondent, des joyeux, des tristes, des sereins, des agités... Je suis happée aussi par le quotidien, non, je ne me lance pas dans le ménage, ni dans les cours de classe même s'il faudra bien s'y coller un jour, mais je dois aller au supermarché pour un ravitaillement des deux jours à venir. Je ne peux pas penser au delà de deux jours alimentaires...

Je suis surtout seule, sans mon Saint au travail et qui me manque terriblement, comme il m'a manqué hier, en ce jour de Noël...( aller ce soir, il sera là pour 10 jours...), seule face à mon silence qui me parle, seule, entourée de mes enfants, totalement égocentrés ces semaines-ci. Il y a bien ma petite dernière avec qui je partage vraiment des moments sympas mais le non partage avec mes grands provoque une souffrance insoupçonnée et insoupçonnable de moi il y a encore quelques mois.Je ne dois pas être faite pour vivre l'adolescence par trois...peut-être confierai-je plus...remarque, on se rejoint sur un point car eux non plus n'ont pas envie d'en sortir...de leur lit...peut-être pour rester dans leurs rêves d'ados...et ne surtout pas s'intéresser à leur mère voire lui parler puisque là à 12h10, j'en ai quand même deux qui ne m'ont toujours pas adressé la parole alors qu'ils ( un garçon et une fille) ont enfin quitté leur lit.

Donc pas envie de sortir de mon lit ami ou de mon lit refuge.

Et puis par la même occasion, pas vraiment envie d'écrire.

Ce soir, je retrouve mon ami, en plus, à deux, ce sera mieux.

23/12/2013

Je me suis lancée.

Pas dans le vide.

Pas dans des défis impossibles.

Pas dans la préparation de mes cours.

Pas dans la chasse aux cadeaux.

Pas dans des résolutions improbables à réaliser.

Il y a un an aujourd'hui, je me suis lancée dans mon blog.

J'écrivais, "je me lance" alors aujourd'hui, j'écris que je me suis lancée et que je me lancerai encore.

Je me suis amusée à relire quelques pages au hasard de cette année passée de premières écritures...

Mes écrits sont à la fois tellement banals et quand même originaux, tellement personnels et sans doute quand même un peu universels, tellement vides de sens pour certains et quand même remplis de sens pour d'autres.

C'est mon silence, je le lance, le balance, lui donne du sens, Le sens que je cherche, celui qui ne se révèle pas forcément comme une évidence.

Déjà, je commençais mon blog avec ces rimes en "ense"...

Avec mes lecteurs connus ou inconnus, je développe une connivence.

En mon entourage proche qui me lit, j'ai confiance.

Ecrire de beaucoup de choses cela me fait prendre conscience.

Alors, je me lance, je me relance, emplie que je suis d'espérance.

 

 

20/12/2013

Entre-deux.

J'ai déjà utilisé ce titre car je crois qu'il permet de bien exprimer mes sentiments.

Entre le remplissage du caddie de courses ( et encore, je ne suis pas parvenue à me dire vraiment qu'il fallait prévoir pour 6 pendant 15 jours....je me suis contentée de ....deux jours !!!) et les derniers cadeaux de Noël à acheter, surtout les cadeaux du coeur...mais voilà que je ne suis pas au point, il me reste quelques heures pour faire parler mon coeur et un peu mon porte-monnaie.

Entre le soulagement de ne pas avoir d'élèves pendant 15 jours et d'être complètement à jour dans mes corrections et l'anxiété du travail de préparation à élaborer auquel je ne peux pas couper et pour lequel je dois organiser des vraies plages de travail. ( rédaction du projet pédagogique de la classe découverte devant être rendu en janvier, cahiers d'écriture à préparer pour au moins la semaine de la rentrée, gros projet sur les fables à inventer et là, il faut vraiment que je prenne le temps d'être crétaive, je démarre le lundi de la rentrée avec la classe des grands et c'est le néant, ma semaine de rentrée à préparer histoire de ne pas être à la ramasse au bout de trois jours)

Entre le fort bien être ressenti grâce à mon cocon familial, mon saint, mes enfants, ma famille et le besoin de solitude qui ne pourra pas du tout se satisfaire les 15 jours à venir.

Entre la forte communion amicale de ces dernières semaines et le fort sentiment de solitude intérieure, celle-là pas forcément désirée.

Entre la joie de la perspective de Noël et le manque d'entrain qui s'y rattache, inconsciemment mais véritablement.

Entre l'envie d'écrire énormément de choses narratives ou sentimentales ou dans la réflexion et l'envie de se taire, de garder son silence productif pour soi.

Entre le vrai désir de profiter de son bonheur car s'auto-mutiler ne rendra pas les autres plus heureux et le désir de partager pour de vrai la souffrance des autres quelles qu'elles soient.

Entre l'envie de Vivre et l'envie de tout envoyer valser...je sais que je suis définitivement sur l'envie de VIVRE, de faire VIVRE, de regarder VIVRE, d'aimer VIVRE, de donner du VIVRE, de partager du VIVRE, de sentir et ressentir du VIVRE.

J'écrirai pendant les jours à venir, peut-être moins, peut-être plus que d'habitude, juste parce que certaines personnes croisées m'ont ouvertement dit de continuer d'écrire car quand même, mon envie de Vivre est intact mais mon envie d'écrire est touchée en plein coeur.

L'essentiel est que je ne me perde pas dans mon silence, que je continue cette belle vie que j'imagine et que je vis.

Si j'écris un peu moins, ce ne sera que temporaire ou alors je choisirai les moments solaires pour partager, laissant de côté les moments plus gris.

En fait, je pense plus à mes lecteurs ( connus ou inconnus) qu'à moi ces temps-ci, d'où cet entre-deux envies de se taire ou de dire et écrire.

Transmettre l'espérance, la confiance, le partage, la paix par les mots pour vaincre les maux divers qui gravitent autour de nous, au sens large, intime, personnel, mondial.

Entre l'envie de dire à beaucoup de personnes que je les aime et l'envie d'entendre aussi qu'on m'aime...il y a un pas entre le recevoir et le reçu, le donnant et le donné, l'accueillant et l'accueilli.

J'aime ces deux rives de l'Amour, je ne suis jamais entre les deux mais complètement dans l'une ou l'autre, voire dans les deux en même temps.

Bien voilà ce que je vous souhaite, aimer et être aimé, ces deux rives vers lesquelles nous nous dirigeons depuis la nuit des temps.