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06/02/2016

A date importante.

Volontairement, je reprends mon titre d'il y a trois ans.

Chaque 6 février, depuis plus de 20 ans, je pense très fort à trois personnes.

Mon oncle bien aimé, mort un 6 février, il venait de fêter ses 50 ans par une très belle fête de famille et la crise cardiaque qui l'a emporté a plongé toute la famille dans un profond désarroi, en particulier sa maman et ses frères et soeur.

Ma grand-mère adorée, submergée par la tristesse chaque 6 février et tant d'autres jours. Mais le 6 février restait une date très compliquée pour elle, je faisais mon maximum pour lui rendre visite, déjeuner et discuter avec elle, plus tard, lui emmener mes enfants qui lui apportaient tant de bonheur.

Mon amie tant aimée, née un 6 février et pour laquelle depuis plus de 20 ans également, j'ai toujours eu une pensée, un mot, une visite, un cadeau, un message, bref du partage amical sincère.

Et contrairement au magnifique article de Chenille, ben moi, ce 6 février, je n'y vois que de la mort.

Certainement des pensées tristes et mélancoliques me font voir que cela, trois personnes que j'ai beaucoup aimées, que j'aime encore plus que tout mais qui sont mortes, plus là, plus de messages, plus de cadeaux, plus de réconfort à apporter à mémé, plus de visite improvisée à mon amie comme l'an passé, plus d'oncle généreux qui me fait rire.

Je vois certainement cette date d'un point de vue purement égoïste, tout ce qui me manque, à MOI.

Et bien j'assume.

Le 6 février me fait penser à la mort que je n'aime pas.

Sans doute que je n'ai pas encore assez cheminé.

Je suis centrée sur ma tristesse.

Je fais de cette date un anniversaire de mort, je veux célébrer la vie plus que tout mais il y a des jours où c'est plus fort que moi, la mort prend le dessus.

Parce que je n'arrive pas à faire vivre ceux qui n'existent plus dans la vie, du moins pas toujours et en tout cas, pas aujourd'hui.

 

 

05/02/2016

Bonheurs du temps partiel.

Etre présente au départ au collège de la petite dernière, l'embrasser à son départ, lui souhaiter une bonne journée.

Faire plaisir au grand et l'emmener au lycée pour 9h.

Aller en courses sans stress dans des allées de supermarché quasi désertes.

Honorer un rendez-vous pour le projet de reconversion.

Comme ce rendez-vous était à Dijon, improviser un déjeuner chez mes parents.

Rentrer à la maison, heureuse d'avoir enchainé ces petits plaisirs.

S'occuper de la maison.

S'octroyer une vraie pause de 30 minutes sur le canapé et somnoler.

Récupérer mes deux grands à 16h à l'auto-école, les écouter parler de leurs erreurs de code de la route !

Arriver à la maison et annoncer que j'ai acheté des beignets de chez Marie !

Le top : continuer à préparer mes cahiers d'écriture sur la table de la cuisine pendant que je les regarde et les entends pousser des cris de "oh c'est trop bon, merci" !!!!!!

Ecouter quelques morceaux de piano joués par mon fils pendant que je termine mes cahiers !!!

Se rendre compte de l'importance de ces moments et surtout les savourer.

Se préparer pour aller chercher la petite dernière au collège et l'emmener à son cours de piano.

Journée de temps partiel qui finira en apothéose puisque je vais diner au restau avec mes deux chères amies, anciennes collègues du temps Fontaine d'Ouche, l'une d'elle vient d'avoir son quatrième enfant, l'autre, je la vois très souvent par le biais du scoutisme et nous avons plein de choses à nous raconter !!!

J'ai toujours su pourquoi j'ai travaillé tant d'années à temps partiel.

Un vrai équilibre de vie.

Il n'aura manqué qu'un temps avec chéri pour rendre cette journée de temps partiel parfaitement idyllique mais là, quand même, oserais-je l'écrire, nous en avons bien profité des pauses amoureuses liées au temps partiel !

Pas certain que celles et ceux qui fassent passer l'entretien de demande de temps partiel entendent tous ces arguments de mieux vivre...

02/02/2016

Retrouvailles.

Avec un quartier, Fontaine d'Ouche.

Avec la misère sociale.

Avec l'échec scolaire.

Avec la détresse familiale.

Avec le besoin d'être écouté.

Avec le besoin d'être rassuré.

Avec le sentiment de " mes 2h30 dans cette famille ne changeront pas la donne mais je crois aux gouttes d'eau."

Avec ce qui m'anime véritablement, essayer d'aider dans la mesure de mes possibilités.

J'ai retrouvé ce soir, avec ma première séance d'aide à la scolarité par le biais des PEP 21, tout ce que j'ai quitté il y a 6 ans.

Et quand on entre dans la famille, au domicile, on se dit que ce n'est pas un film et que la caricature est encore presque trop loin de la triste réalité.

Je retrouve l'envie de persévérer.

Mais du coup, je vais moins écrire car mes journées sont à rallonges : je me dois d'être tôt à l'école pour préparer et donc deux fois par semaine partir très vite à 16h pour honorer les deux séances à 25 minutes de route...puis en rentrant gérer la vie de famille et les corrections.

Plus les incontournables de l'école ( réunions et autres), les scouts, les dossiers post-bac, le suivi de ma reconversion et quand même un peu de vie sociale...

Et bien je vous le dis, je ne tiens qu'en retrouvant assez tôt mon lit !

Retrouvailles vers 21h30 chaque soir, c'est ce qui m'assure un lever à 6heures sans difficultés et de tenir ma journée à rallonges.

Dès que je peux, je vous retrouve !!!!