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23/04/2017

Nouvelles.

Déjà 12 jours sans écrire.

Le temps passe, non sans s'en rendre compte car en fait, je me rends de plus en plus compte de ce temps précieux.

Est-ce pour cela que j'écris moins ?

Non plus.

Ces dix derniers jours ont été ponctués de nombreux moments familiaux, amicaux, sociaux et chacun de ces instants m'amène à me questionner, à profiter, à vivre tout simplement.

La vie de mes grands enfants amènent de grandes discussions, des partages d'idées, des complicités et des moments de tensions. Mais j'aime vivre cela avec eux.

Mon choix de changement de poste professionnel, même si je suis encore professeur, m'a permis beaucoup de recul sur mon métier et la façon de le pratiquer. Je crois le faire aussi bien qu'avant mais en me mettant beaucoup de moins de pression alors je profite de cette soupape, cela ne durera peut-être pas mais je profite des bienfaits de mon choix.

J'ai beaucoup mes ami(e)s ces dernières semaines et beaucoup discuté et pas mal écouté, certain(e)s vivant des moments personnels difficiles. Cela aussi, ça fait du bien, de reprendre goût à voir les gens qui comptent pour soi. Et prendre le temps de le faire.

J'ai vu mes parents également plus que d'habitude et cela m'a fait plaisir.

Il me reste à passer un peu de temps avec Chéri car j'admets que cette recherche de partage avec les autres m'a un peu éloigné des attentions portées au couple.

Et m' aussi éloignée de l'écriture dans le blog car ce que je voudrais écrire est trop en lien avec toutes ces personnes vues ces dernières semaines et donc si je raconte, je dévoile.

En fait, je n'ai pas encore le don de l'écrivain qui se sert de son vécu pour écrire d'autres histoires...

J'adorerais écrire des nouvelles, pas celles que je vous donne de moi à l'instant, vous avez compris, des nouvelles de roman dans lesquelles je parviendrais à parler des gens que j'aime, de ce qui me touche au quotidien mais sans personne ne reconnaisse de qui ou de quoi je m'inspire.

Aller...

Ce jour, vote.

Demain, départ en amoureux  chez la cousine vers Toulouse dans sa campagne perdue, avec ses poules adorées avec qui je vais enfin faire la connaissance.

Du calme et du repos pour calmer l'effervescence de mes pensées indévoilables sur ce blog.

Du silence pour vivre la vie que j'imagine.

Toujours et encore même si je dévoile moins mon silence, je reste à son écoute et peut-être que certain(e)s d'entre vous voient que je tente de le vivre pour être le plus en adéquation possible avec ce MOI, décidément bien difficile à cerner.

A bientôt pour des nouvelles.

11/04/2017

Ce qui revient ou pas.

Un nouvel album photo dans le blog : les étoiles filantes ( en lien avec une chanson d'un groupe qu'écoute mes enfants, je détaillerai plus tard)

Une seule photo pour le moment.

Ce qui revient : le printemps et les fleurs vertes du noisetier autour de la balançoire, les primevères et les pissenlits dans l'herbe au fond du jardin.

Ce qui ne revient pas : 4 enfants qui crient, rigolent, vont le plus haut possible sur la balançoire.

Ce qui revient :

Printemps, été, automne, hiver, été, printemps, automne, hiver....

Rires, pleurs, rires, pleurs, rires...

Discussions, disputes,réconciliations, discussions, disputes...

Feuilles jaunes, feuilles mortes, bourgeons, feuilles vertes, feuilles jaunes....

Joie de vivre, mélancolie, bonheur, tristesse, joie de vivre, mélancolie...

Ce qui ne revient pas :

Enfance, adolescence, adulte, sénior.

Mes bébés, mes ados, ces adultes.

Vie, Mort.

Tous ces moments qui reviennent, on les savoure à chaque retour.

Tous ces moments qui ne reviennent pas, on les savoure dans notre mémoire et notre coeur.

C'était des étoiles filantes et on ne le savait pas, même pas le temps de faire un voeu.

 

PS1 : si cela vous intéresse, lisez les paroles et écoutez le chant "les étoiles filantes" du groupe Les cowboys fringants.

PS2 : ce soir, à table, ma fille nous parle de nos âges et se dit qu'aux 40 ans de sa maman, elle était bien jeune, seulement 8 ans...C'est loin 2013 me dit-elle...

PS3 : 2013, c'est hier, c'est le début de ce qui ne reviendra jamais, mon étoile filante amicale qui va partir et ne pas revenir.  Mes larmes n'ont pu attendre la fin du repas, un moment qu'elles n'étaient pas revenues aussi naturellement : larmes, sourires, larmes, sourires, larmes.