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16/11/2016

Trop et Peu, même effet.

Bizarrement, je sens que je dois dompter la transition familiale.

En dehors de la gestion de l'effet de cette transition sur les autres que moi-même et notamment pour la petite dernière, il faut bien admettre que je dois d'abord la gérer pour moi-même.

J'en ai conscience, c'est déjà cela non ?

Ces jours-ci, je me disais qu'alors que je suis beaucoup moins submergée par les tâches quotidiennes des repas, des transports, du linge, des écoutes, des dialogues, des papiers à signer etc etc..., et bien malgré ce TROP transformé en PEU, mon cerveau, mon corps ne parviennent pas encore à profiter de ces nouvelles cases vides.

Au contraire, alors que j'étais capable d'enchainer ma journée de travail, la préparation d'un repas pour 5 ou 6, en même temps, m'arrêter trois fois pour faire des allers retours aux activités des uns et des autres, en même temps être abreuvée de paroles me racontant leur journée, leur stress, leur joie, leur agacement et bien là, je relâche totalement et n'ai presque plus le courage de faire tout cela juste pour trois.

Je pourrais faire tout mieux et sans me presser et en fait, je pars dans le Rien.

J'exagère un peu car quand il le faut, ( quand Il n'est pas là), je me remets quand même en position de faire les choses et de m'occuper de ma fille.

Mais je ne m'habitue pas au Peu : il y a des restes aux repas, il y a moins de lessives à étendre, plier, il y a du ménage en moins, il y a tellement moins de trajets/transports à faire mais ça ce n'est pas grand chose...à côté de ce qui manque vraiment... des repas animés devenus calmes, presque silencieux, des discussions bien moins virulentes, des anecdotes de journée moins partagées, des plannings des uns et des autres à accorder sans arrêt, des projets de chacun à discuter, des instruments de musique à écouter. ( ah ce silence musical...très difficile)

Le TROP m'envahissait souvent et me fatiguait.

Le Peu a le même effet, il m'envahit et me fatigue.

Le TROP faisait parfois oublier le couple et bizarrement, le Peu aussi. Comme si pour être couple, il fallait d'abord être famille au quotidien. ( oui nous le sommes encore famille, pas d'inquiétude je n'oublie pas la quatrième ! mais c'est tellement pas pareil quand même )Le TROP pouvait envahir le couple et bien le PEU aussi et ça peut paralyser l'investissement dans la relation.

Et même si le TROP s'invite durant un WE, une soirée de samedi soir, j'ai bien conscience que cette fois, il ne viendra plus pendant des jours et des jours de suite. Il faut donc dompter cette transition.

Je sais que je vais y arriver car je sais aussi qu'ils sont bien là, dans leur vie, heureux.

Entre TROP et PEU, c'est quoi ?

Certainement un état apaisé qui fait passer de l'un à l'autre en savourant les avantages d'un état ou de l'autre.

J'allais souvent trop vite dans le TROP et j'ai tendance à beaucoup ralentir dans le PEU.

Je retrouverai ma bonne vitesse de marche dans mes pieds et dans ma tête, il faut juste me laisser le temps de dompter la transition.

 

Commentaires

Est ce vraiment Le Trop qui devient Peu? Toute famille nombreuse ou pas nombreuse peut vivre ce trop et ce peu , vraiment. Les repas peuvent etre tres animés ou tres silencieux qu on soit six ou trois par exemple....mais Le changement voire même le deuil des enfants présents au quotidien fait qu on ne sait plus si on doit apprécier le moins de repassage ou être triste de ne plus les attendre chaque jour!!! S adapter et aimer sa vie au présent n est pas toujours facile, prends ton temps Pascalinette! Tu vas te rééquilibrer sur ton fil de vie!

Écrit par : Sidonie | 16/11/2016

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