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30/08/2015

Continuer d'écrire.

Mon silence n'est pas partageable ces temps-ci sur le blog.

Mon silence est torturé et torturant. Mon silence me donne mal au ventre,  me provoque des insomnies, des réveils en sursauts, il me donne mal à la tête, mal au coeur.

Alors si je l'écris, je risque de vous transmettre tous ces maux, si, si, je ne suis pas égoïste là-dessus.

Je vais faire l'effort d'écouter mon silence et peut-être parfois, à défaut de l'écrire, le partager en mots oraux avec mes proches mais là encore, il est bien difficile de ne pas contaminer l'autre de son mal être.

Alors, continuer d'écrire ?

Oui, bien sûr car pour moi, écrire c'est vivre. ( entre autres choses )

Vivre la vie que j'imagine dans mon silence.

Sauf que ce silence m'envoie une vie que je n'imaginais pas alors j'ai du mal à l'écouter et donc un peu de mal à vivre.

Je me dis alors que je vais écrire du basique, pour le moment.

Du descriptif, du narratif.

Pas de réflexions ou de semi-philosophie.

Quoique....dans le pur récit, il y a certainement des sous- significations plus profondes.

J'essaie :

"C'est le 30 août 2015, je me lève assez tôt car je dors très mal et que je veux profiter de la fraicheur du matin. Je vais repasser les quelques habits de mon fils qui restent encore à mettre dans sa valise, je vais aider ma dernière fille à préparer ses affaires pour la rentrée, nous allons déjeuner et partir à Tours. Là, je vais vivre une première grande étape dans la vie d'une maman, installer son fils et le laisser, loin de moi, inquiète et confiante en même temps. L'homme de mon coeur m'accompagne et essuiera certainement une larme sur mes joues dans la voiture.Demain, c'est le 31 août, 19 ans de mariage.Je serai à Tours, je ne fais pas la pré-rentrée, je n'ai toujours pas rencontré mon collègue qui complète mon temps partiel et je m'en fous. Après-demain, c'est la rentrée, je n'ai pas envie mais je la ferai quand même en essayant de sourire un peu. ( ne m'en demandez pas trop quand même)Après-après-demain, c'est l'anniversaire de mon chéri. Après-, après-après demain c'est l'anniversaire de ma dernière.

Le mois de septembre va reprendre avec son rythme école-famille- maison.

Quelle sera la place des amis ? Je n'en sais rien.

Quel sera mon silence ? Quel sera la vie que j'imagine ?

Il y a déjà bien plus de descriptif dans ce que je viens d'écrire.

Continuer d'écrire, oui, écrire quoi et comment ? Je tatonne car j'ai vraiment trop mal.

26/08/2015

Avec, sous et sans.

Avec les mots, cela donne une journée banale, suite à une nuit agitée et une forte insomnie.

Honorer le rendez-vous chez l'esthéticienne, se faire enlever les poils, futilité, parler avec la dame de tout et de rien mais surtout de rien en fait.

Faire les courses, ben ouais, le corps réclame quand même à manger.

Envoyer des messages, répondre aux messages.

Faire du linge.

Regarder le boulot de l'école, le pousser...le reprendre, le repousser.

Regarder la télé, préparer à manger, parler avec mes fils.

Penser à mes filles qui dansent à leur stage de cette semaine.

Organiser le changement d'installation de notre fils à Tours, impec,tout se décale de vendredi à dimanche soir et lundi.

En fait, avec les mots, on dirait presque tout va bien, que tout suit son cours.

Sous les mots, il faut relire mon article du 6 février 2013.

Sans les mots, je pleure.

25/08/2015

Sans titre.

Sans titre c'est déjà un titre, ça ne marche pas mon truc.

La douleur ne se mesure pas au sang qui coule dans nos veines.

La vie met sur notre chemin des personnes qui comptent largement autant et voire parfois plus que des personnes de notre propre famille.

Le premier qui minimise ma douleur et mon chagrin, je le fustige.

Article court, sans titre et que je veux sans fin.