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24/11/2013

Bal musette.

Samedi soir, c'était bal musette et cela m'a inspiré quelques réflexions.

Chaque année, l'harmonie municipale dans laquelle jouent mes grands organisent un repas couscous ( heu pas très musette ça !) pour récolter quelques fonds utiles au bon fonctionnement de l'association et de ses projets.

La soirée est toujours très conviviale, les musiciens se transforment en serveurs le temps de la soirée et un chouette orchestre anime la partie musicale.

Et là, c'est ambiance musette car déjà, la moyenne d'âge du public présent est supérieur à 50 ans...hum; même 60 ans je pense et parce que les trois musiciens, avec leur accordéon, saxophone, trompette, trombone, nous régalent de musiques et de chants des années 1950 à 1965....je pense même qu'il y a des chants plus anciens des années 30 ou 40.

Et là, je me suis dit que nous avions sans doute besoin de renouer avec l'effet bal musette, musiques valsantes et tourbillonnantes, danses de couple permettant aux gens de se sentir, se tenir, se serrer, se suivre dans le rythme, se parler.

La piste de danse ne fut jamais vide et les personnes très heureuses de danser tout au long de la soirée.

Moi-même, je me suis laissée entrainer par mon papa pour valser, par l'un de mes oncles pour tenter d'apprendre le cha-cha ou la marche paso-doble, un peu de rock ou de tweest....et de sympathiques madison bien rythmés !A mes côtés, j'entendais les couples se dire que c'était bien de danser avec un vrai orchestre, sous un son largement acceptable et de tourner au rythme de la musique ou de chantonner les petits refrains connus. ( pour moi largement inconnus pour certains...)

Les couples homme-femme ou femme-femme ( car les copines dansaient beaucoup entre elles aussi !) avaient le sourire, la pêche, la joie d'être là.

Alors bien sûr, loin de moi l'idée de penser " c'était mieux avant" non...mais juste l'idée que ces bals musette ont tellement aidé les gens à réapprendre la vie, la joie, le bonheur dans des périodes historiques difficiles d'entre-guerre ou d'après guerre. Il fallait retrouver l'envie de vivre après les traumatismes divers vécus dans les familles. Il fallait danser pour revivre après la perte des proches ou des biens matériels ou de tout en même temps.

La société actuelle et ses crises...aurait-elle besoin de renouer avec la simplicité et la légèreté du bal musette ?

Pourrait-elle renouer avec cette gaieté partagée sans être passée par la guerre ?

Une ambiance bal musette jolie et positive sans les traumatismes à effacer, est-ce possible ?

Le bal musette avec ma famille, j'ai trouvé cela chouette.

Le bal musette ne m'a pas complètement vidé la tête.

Le bal musette m'a rendue plus guillerette.

Le bal musette, un peu de fête...

Le bal musette, avant mes pensées sous la couette.

 

Commentaires

C'est sûr que des fois, par snobisme, on dédaigne de vrais plaisirs, et puis un jour, on ne sait ni comment ni pourquoi, ça va devenir à la mode, et le bal musette, ce sera le must du must... Bon, moi, je n'aime pas du tout danser ;-), je ne prêche pas pour moi. Ah si, j'aime bien regarder les gens danser !

Écrit par : chenille-revevie | 26/11/2013

Une guirlande multicolore ,les robes cintrées, un accordéon ...j adore cette ambiance bal où j imagine comme toi les visages radieux de l après guerre. Cela me donne envie d en organiser un dans "notre après guerre" ...
Et je pense souvent le dimanche après-midi ou nos arrière grand mère et père allaient danser...ça nous occuperait certains dimanches aprèm !

Écrit par : sidonie | 26/11/2013

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