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09/11/2015

J'ai fait le job.

Aujourd'hui, j'ai vraiment fait le job, je m'étais motivée et je m'y suis tenue.

Aller, petit récit au passé composé.

Je suis arrivée à 7h10 à l'école, j'ai préparé mes tableaux, mes tables, mes photocopies, ma journée de classe.

J'ai reçu un couple de parents de 8h à 8h40, pas simple, dès le matin d'annoncer des fragilités d'apprentissage.

J'ai fait classe à mes élèves jusqu'à midi, j'ai presque tout supporté.

J'ai mangé. ( quand même !) et discuté un peu avec mes collègues.

J'ai corrigé pendant 45 minutes et j'ai rangé dans ma voiture le matos de sciences que je dois ramener au CDRS, un squelette à taille humaine et une grande caisse, pouh, c'est lourd et pénible à transporter !

J'ai refait classe à mes élèves et j'ai géré le goûter d'anniversaire du jour. ( et franchement ce n'est pas simple !)

J'ai corrigé pendant une heure après la classe.

J'ai reçu une seconde famille de 16h45 à 17h45, pas simple non plus d'annoncer en fin de journée des vraies difficultés d'apprentissage...

J'ai discuté de tout cela 20 minutes avec ma collègue qui était encore en corrections de cahiers du jour.

J'ai éteint l'ordinateur, je n'ai pas pris quoi que ce soit pour bosser à la maison et je suis rentrée à la maison à 18h40.

J'ai fait le job.

Une longue journée de travail sans presque souffrir.

Je suis tellement contente d'avoir tout assumer et d'avoir atteint mes objectifs de la journée.

Je vais savourer le repos de la soirée.

Une journée d'instit ce n'est pas tous les jours comme cela mais assez souvent quand même surtout si on veut que ça tourne en classe et assurer un suivi des élèves et des familles.

Je ne me plains pas, je constate.

Et ça fait du bien d'écrire tout ce que j'ai fait quand hier soir encore, cela me paraissait presqu'infaisable.

J'ai réussi quoi.

Je sais encore faire le job, parfois, il faut que je me le rappelle à moi-même.

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