A date importante.

Je me lève exprès plus tôt.

Je me suis endormie en pensant à ce que j'allais écrire mais comme je ne l'ai pas appris par coeur, je vais quand même improviser.

J'ai envie de parler d'ELLE mais en respectant sa vie et son intimité alors....déjà je commence par quelques phrases qui parlent de nous.

• "tu as 4 frères et soeurs ?.....ah bon ? Heu cela existe ça...moi je suis fille unique !"
• " Tu habites une maison un peu champêtre mais au bord de la ville, finalement, tu te crois à la campagne ? Ah bon ? heu moi, je suis très citadine, dans un bel appart...ah j'ai quand même les allées du parc à côté....( et le fameux arbre !)
• " Tu as un petit ami depuis quelques années, ah bon ? heu moi, je suis célibataire et ça me désespère !"
• "Tu n'as pas peur de dire tes idées et de les partager, ah bon ? Heu moi, j'ai des idées mais j'ai parfois peur de les exprimer"
• " Tu m'invites chez toi ? Dans ta maison ? Avec les vas et vient qui s'y passent , les grandes tablées et les discussions , ah bon ? " Heu oui, super, t'es sûre de vouloir m'inviter moi ????"

Toutes ces phrases ont été échangées lors de mémorables cours d'histoire totalement soporifiques pour lesquels nous nous asseyions tout au fond....on grattait quand même le cours mais qu'est-ce qu'on parlait et s'écrivait des petits mots....

Je me souviendrais toujours de mon arrivée chez elle, ce sentiment de découverte totale et très vite d'admiration? Je répète que mon désir de famille nombreuse date de là et je la remercie. Je me souviens de sa chambre, des discussions amorcées car je n'osais pas forcément tout dire mais j'adorais l'écouter cette blondinette qui en avait sous le pied et qui impressionnait la brunette que j'étais. ( bien brune....sans sel !)

Elle sait que j'aurais aimé être sa vraie soeur et que cela me suit encore....car si elle était ma vraie soeur je n'hésiterais pas à l'appeler et la déranger si j'ai besoin mais l'amitié quand même n'ose pas tout. Mais ce sentiment lui a mis parfois la pression sur notre relation et je sais qu'elle n'aime pas qu'on attende trop d'elle et elle a bien raison. D'ailleurs, maintenant que j'attends beaucoup moins, je reçois toujours beaucoup alors au final, chacune est bien à sa place.

Aujourd'hui, elle est ma première grande amie conscrite à passer le cap de la quarantaine et je pense très fort à elle et à tout ce que j'aime en elle que je ne peux écrire par pudeur et que sa soeur a si bien écrit dans un article l'an passé.

Elle m'a épaté et elle m'épate encore ! Je l'ai trouvée super belle au lycée et je la trouve toujours super belle ! Elle avait des convictions quand je l'ai rencontrée ( entre nous, une discussion à props de kouchner et ses sacs de riz,  dans le self du lycée où nous étions en prépa avec des copains dirons-nous pas du même bord, reste à jamais gravée dans ma mémoire tellement je découvrais qu'une personne de 18 ans pouvait revendiquer ses idées !!!), je dirais qu'elle est plus consensuelle maintenant mais qu'elle garde de grandes pensées à défendre et que cela m'aide beaucoup pour aussi m'impliquer.

Je ne vais pas étaler toutes nos moments vécus et surtout ce que j'aime en elle mais elle était là à mes 18 ans, j'étais à la fête de ses 20 ans, je serai là à ses 40 ans, j'espère qu'elle sera là aux miens....et j'ai envie de dire que même si je ne peux l'écrire car trop personnel, dans ma tête et mon coeur, beaucoup de souvenirs et de moments à venir magnifiques avec elle, grâce à elle.

Joyeux anniversaire mon amie, j'avais envie d'écrire....mon modèle....ah non ! Surtout pas, personne n'est le modèle de personne et tu m'as si bien appris à être moi-même !

Alors je lui souhaite beaucoup de bonheur à elle que j'aime et qui a, je le crois vraiment, la quarantaine très sereine et heureuse.

 

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A date importante, je ne peux terminer ce post sans une pensée pour ma famille car en ce jour, cela fait 20 ans exactement que ma maman a perdu son frère ainé adoré. C'était mon premier vrai contact intime avec la mort et avec le dévastement familial qui va avec. Je me souviens parfaitement de la souffrance de ma maman et de ses autres frères . Quant à la douleur de ma grand-mère, elle était carrément inhumaine. Je me souviens que ce jour-là fut une parenthèse très difficile de ma vie de jeune adulte qui croyait que cela n'arrivait qu'aux autres. La famille a été très soudée et depuis 20 années, oh, combien de bons moments partagés avec tous, que j'aime profondément.

 

En 2013, cette date est avant tout très BELLE !!!