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19/05/2016

Des flots de larmes.

Je savais que cette étape serait la plus difficile mais je n'imaginais pas à ce point-là.

Mes élèves ont été sonnés, cela s'est vu physiquement parlant comme électrocutés par la nouvelle.

Les élèves des deux autres classes ( et donc aussi mes élèves en chorale, en sport, en sortie, en projets et donc aussi tous mes anciens élèves depuis six ans) ont été également sonnés, ko.

Puis, après quelques minutes, une fois le choc passé, une fois la maitresse dépassée, les flots de larmes ont surgi de façon assez impressionnante.

Quelle émotion. Là, je dois bien admettre que les larmes me sont montées aux yeux et que j'ai essayé comme j'ai pu de dédramatiser la situation, de faire de l'humour et de promettre une belle fin d'année.

Mais avant cela il fallait laisser couler les larmes.

Il fallait faire des gros calins.

Il fallait rassurer.

J'ai vraiment pu différencier les élèves très affectés de ceux qui avaient la larme communicative à cause des autres qui pleuraient mais les affectés étaient nombreux et les enfants ne trichent pas, ça c'est certain.

Cela a créé une ambiance de récréation très mélancolique avec des pleurs un peu partout dans la cour et moi sur mon banc à faire des calins collectifs et essayer de décrocher des sourires.

Les grands ont dit de jolies phrases à leur maitre et maitresse.

Et mon CH. , le fameux...." maitresse, je suis vraiment très triste dans moi, là tu vois dans mon moi, je suis triste" et d'ajouter " mais on a encore des bons  jours maitresse" oui CH. on a plein de bons jours car on a surtout une belle vie qui nous permet de faire des choix et de vivre du bonheur, de la joie, des émotions fortes.

Des flots de larmes.

Des larmes de vie.

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