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02/03/2016

Reconversion.

Elle prend beaucoup de place.

Beaucoup d'énergie physique.

Beaucoup de mental.

Elle fait peur.

Elle fait douter.

Elle fait espérer.

Journée complète au rectorat ce jour, c'était super intéressant tant sur le contenu que sur les partages avec mes autres comparses de futurs reconvertis.

Punaise, comme ça prend aux tripes ce projet.

Difficile de m'en défaire, difficile de me motiver pour le quotidien de la classe.

Demain soir, je retourne ( comme lundi dernier déjà) dans la famille au suivi du soutien scolaire dans le cadre du Projet de Réussite Educative mené avec les PEP21, vendredi, je retourne pour un troisième entretien aux PEP 21 durant lequel nous allons définir les modalités de mon stage sur mars/avril/mai/juin.

Ce jour, quand j'ai exposé l'avancée de ma situation au tour de table, j'ai dit que j'étais moins déprimée sur mon projet et que je sentais qu'il fallait creuser, quitte à utiliser la pelleteuse.

Mais ce soir, seule face à moi-même et seule face à mon blog, et bien je me sens seule et tellement dans le doute.

Ma reconversion m'éloigne des autres car je n'ai pas assez d'énergie pour me consacrer à d'autres choses en parallèle. ( sauf ma famille proche et le suivi scout et ma classe bien sûr)

La reconversion, c'est dur mais je n'ai plus le choix.

Sans la reconversion, je vois le mur arriver.

Pardon à ceux que je délaisse pour la reconversion.

Je suis fatiguée, j'ai peur de ne pas y arriver.

Ne pas y arriver est inenvisageable.

La reconversion n'est pas une maladie incurable, je peux la dompter, je peux la réussir.

Je vivrai alors reconvertie.

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