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29/12/2014

Auto.

Mon métier requiert de l'auto-discipline, j'en ai eue aujourd'hui. Ce matin, j'ai travaillé deux heures et rédigé le projet pédagogique de ma classe pour la classe de mer. Cet après-midi, je suis allée à l'école ranger tout mon bazar de bricolage de Noël, trier mes affiches, faire des photocopies, faire en sorte que la classe, matériellement parlant au moins, soit opérationnelle lundi prochain.

Auto-gestion aussi...je cogite à mes projets à venir et à ce nouveau thème de l'eau que je vais décliner dans toutes les matières et sous toutes ses formes. Auto-tri des idées, auto-sélection de ce qui semble judicieux d'exploiter.

Auto-rejet de ce qui semble peu exploitable.

Auto-pensée de ce que je ne dois pas oublier de faire et prévoir avant lundi pour l'école.

Auto-organisation de mes rencontres individuelles de parents qui démarrent en semaine 2 de la reprise de janvier.

Auto-sanction quand je trouve que ce que j'ai inventé n'est pas terrible mais que je ne trouve pas mieux !

Auto-félicitation quand je me dis que ce que j'ai inventé est super bien voire extraordinairement génial !

Dans mon métier, je peux passer de l'auto-déprime à l'auto-extase !!!

Mais l'essentiel restera toujours l'auto-dérision car même si je trouve de plus en plus difficile d'exercer ce métier, je n'oublie pas que l'humour permet d'affronter beaucoup de difficultés et qu'il faut savoir être sérieux sans se prendre au sérieux.

Auto-rire de mes problèmes de profs...auto-pleurer parfois...

On ne peut pas toujours s'auto-encourager.

Les mots que j'écris m'aident à voir que tous ces autos ne sont pas forcément signe de solitude mais qu'ils sont aussi la force d'une grande liberté qu'il faut savoir bien utiliser.

Car tant qu'on peut s'auto-critiquer c'est qu'on est libre.

Ce qui me paraissait être une contrainte en début d'article ( s'auto- discipliner ce n'est vraiment pas facile), m'apparait maintenant plus comme une chance de liberté...

Il faudra que je m'en souvienne quand je m'auto-plaindrai de mon métier...