Après le blanc.

D'ordinaire, le premier jour de soleil qui laisse deviner l'arrivée du printemps, cela me rend joyeuse.

Mais voilà, je suis en manque de blanc.

12 jours passés dans des étendues blanches.

Paysages blancs, sensation de vivre dans du coton et des nuages en permanence.

Des bruits blancs car très sourds, du calme blanc.

Le blanc des paysages a fait écho au blanc de nos esprits et de nos pensées, dénuées de parasites, de tracas, de stress, de peurs.

Je veux encore du blanc, beaucoup de blanc doux à perte de vue.

Le soleil de ce week-end m'agresse véritablement, me pique les yeux et les pensées.

La luminosité et le noir de la route s'entrechoquent bien trop, les arbres pas encore verts me paraissent vides et nus sans leur manteau blanc de coton, le ciel bleu m'éloigne du ciel blanc cotonneux de ces jours derniers.

J'aimerai de nouveau le printemps c'est certain.

Mais pour le moment, le blanc me manque véritablement au sens propre et figuré.